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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 19:32


Le fond de décor dans un réseau est un élément à soigner, car il ferme l'horizon et permet des prises de vues plus réalistes, tant au niveau des photos que des vidéos. Biscatrain étant ceinturé d'un couloir de 30 cms de large sur tout son pourtour, j'ai entrepris de construire des modules escamotables pour couvrir cette surface. L'article du jour porte sur la réalisation d'un module couvert d'immeubles urbains au nord est du réseau, prolongeant ainsi le réseau routier dans toute cette zone. La photo ci-dessus montre à gauche les éléments d'immeubles rajoutés


premier travail, construction d'un caisson en CP épousant les contours du réseau. La route est mise au niveau du pont enjambant le souterrain et la plateforme supérieure accueillera les immeubles de ville. chacun de ces caissons reposera sur des tasseaux fixés sur le réseau d'une part, et sur le mur d'autre part.  


un deuxième caisson (plus long) vient d'être rajouté . Chacun de ces modules reposera sur des tasseaux fixés de part et d'autre du réseau et du mur.


photo montrant la rupture scénique avant mise en place des modules complémentaires. Les  tracés sur le mur doivent être précis pour un positionnement correct , car il faut pouvoir les escamoter pour accéder au réseau.


Là encore, des posters Busch ont été collés sur le mur pour créer un rideau d'arbres fermant la ligne d'horizon aux abords des premiers immeubles. Quelques arbres au premier plan masquent partiellement la fin de la route.


Les bâtiments (origine Faller) ont été "charcutés" pour créer un ensemble compact permettant de raccorder les rues au reste du réseau, les trottoirs ont été gravés dans du polystyrène de 2 mm peint et patiné, de même que les immeubles

le bâtiment de gauche (Faller) assure un raccord convenable avec celui de droite (Vollmer) les différences de niveau à cet endroit ont nécessité la réalisation d'une terrasse.

une autre vue d'avion où l'on distingue la zone de raccord du module (niveau de l'escalier accédant à la terrasse)


un petit parking a été créé derrière le bâtiment abritant le cinéma de quartier.

vue prise de la gare terminus. Les raccords de murs en brique sont masqués par de la végétation.


autre vue prise en contre plongée

quelques réverbères anciens complètent la scène


le raccord du module est encore visible sous cet angle.  


Vue du côté visiteurs, le raccord module/réseau n'est plus visible. Il reste à fermer une zone derrière tous ces immeubles en collant qq posters Busch sur le mur.

sous cet angle, la ligne d'horizon est totalement fermée par les immeubles. La caméra embarquée (qui ne laisse rien passer!!!!!) appréciera lors des prochaines vidéos.

Il reste encore des détails à fignoler, mais le plus dur est fait. La ville est terminée, je vais m'attaquer aux autres modules en appliquant le même principe, l'objectif étant de couvrir toute la zone de couloir ceinturant le réseau.

 

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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 19:26

séquence vidéo montrant le wagon aspirateur en fonctionnement sur le réseau biscatrain:

1er test:
 avec une alimentation par batterie de piles 

2ème test:
avec une alimentation par câble raccordé à la loco

NB: la deuxième solution a été retenue car le wagon peut indifféremment fonctionner sous une alimentation analogique classique ou digitale, moyennant un pont redresseur qui délivre un courant continu à polarité constante quel que soit le sens de marche de la loco. 

accès à cette vidéo via le lien suivant:

www.wat.tv/piouls.

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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 19:10


Dans la rubrique transports exceptionnels, la SNCF nous a habitué à voir circuler des convois parfois bizarres, c'est peut-être la question que l'on peut se poser en regardant ce drôle de wagon dont la fonction unique est de nettoyer la voie. Je me suis donc lancé dans sa construction.

Sa fabrication est assez simple puisqu'elle fait appel à un mini aspirateur  que l'on trouve aisément chez les revendeurs d'accessoires pour PC, et qui sert à enlever la poussière sur les claviers d'ordinateurs en le branchant sur une prise USB. L'appareil posé à côté d'un wagon Roco clean permet d'apprécier sa taille.

 
Premier travail
démonter tous les composants, en ôtant trois vis qui maintiennent les deux demi-carters. Le câble USB , la platine électronique et le petit moteur (à gauche) ne seront pas utilisés (tension délivrée trop faible) Déposer la turbine à ailettes pour la réinstaller sur un moteur plus puissant (en l'occurrence un moteur Faulhaber à droite sur la photo) N'importe quel moteur 12-16 V puissant ayant une vitesse de rotation élevée peut faire l'affaire (axe diamètre 2mm) 

En fonction du moteur à réinstaller, il faut "charcuter"  l'intérieur des deux demi-carters. j'ai pris l'option de tronconner l'arrière de l'aspirateur avec une mini-scie, et raboter tous les supports internes à l'aide de fraises, de cutter et de limes pour pouvoir accueillir le nouveau moteur.
A ce stade, j'ai découpé dans une plaque de polystyrène de 2 mm d'épaisseur un support pour positionner l'arrière du moteur dans le carter (en blanc sur la photo). Un deuxième couple collé sur le premier permet de bien maintenir l'arrière du moteur.


second travail
construire un bâti en forme de berceau sur un wagon plat (ici un vieux Roco à ridelles) dont la fonction sera de maintenir l'aspirateur en position correcte, tout en permettant son retrait pour vider le réservoir à poussières. 
Son positionnement sur le wagon doit être calculé  précisément pour que le bec d'aspiration effleure les deux rails sans les frotter (prévoir un espace de l'ordre de 1 à 2 mm) Les deux fentes inclinées visibles sur le bâti en polystyrène (2 mm) assurent une inclinaison correcte de l'aspirateur. 
A l'avant du wagon, faire sauter au cutter les supports de ridelles et fabriquer un couple (toujours en polystyrène 2 mm) épousant le galbe du réservoir. Sa hauteur (quelques mm) doit être ajustée pour que l'aspirateur repose sans forcer sur le wagon.
Faire sauter l'excroissance sous le carter de l'aspirateur qui abrite une LED (inutile pour cette application). Coller une petite traverse en polystyrène sur la base interne du carter de l'aspirateur pour éviter tout débattement latéral de ce dernier. 

zoom sur le berceau ainsi fabriqué qui sera collé sur le fond du wagon plat Roco


test pour positionnement correct du bec d'aspiration


un petit coup de peinture et le wagon est terminé

Troisième travail

le raccordement électrique: deux options possibles:

1er test: 
alimentation de l'aspirateur via une batterie de piles posées sur un deuxième wagon et délivrant 12 V
le fonctionnement est correct mais le moteur ne donne pas toute sa puissance.

2 ème test:
alimentation directe par la voie, via un câble raccordé à la loco et connecté sur une mini prise tulipe. Sur Biscatrain, la source d'alimentation peut être analogique (0 à 16 V continu) ou digitale (16 V alternatif) Sur la première, pas de problème, sur la seconde, il faut redresser le courant. J'ai donc installé un petit pont redresseur de tension à la sortie du moteur de l'aspirateur afin que celui-ci ne recoive que du courant continu avec une polarité constante, quel que soit la source utilisée et le sens de marche de la loco.
  
L'aspirateur supporte sans broncher le courant redressé entre 17 et 18 V et s'avère très efficace. Après un tour complet du réseau, j'ai vidé le réservoir à poussière où j'ai trouvé une petite quantité de tout ce qui traîne sur la voie (poussière, poils de pinceau, flocage, débris divers) ce que n'aime pas nos "chères locos"

Attention, ses capacités d'aspiration sont proportionnelles à sa taille, ne vous en servez surtout pas pour faire tout le ménage de votre réseau, encore moins de votre salon, car vous seriez déçus !!!!!!

En conclusion:     

La fabrication de ce wagon est à la portée de tout bricoleur. Son coût est très modeste (aspirateur 10 euros livré) Il rendra de sérieux services à tout possesseur de réseau. J'ajoute que le gabarit de ce wagon permet de le faire circuler partout, il passe sans problème sous la caténaire et sous les tunnels, là où le nettoyage de la voie est toujours un gros problème!!!!!!!

Je diffuserai prochainement une séquence vidéo montrant son fonctionnement.
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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 09:44
Les images ayant disparu sur l'article précédent,  j'ai repris quelques clichés plus récents et un plan à l'échelle de ce wagon.
  le matériel nécessaire à la réalisation de ce wagon a été décrit dans l'article précédent. Le principe est de faire avancer le wagon attelé à une loco démotorisée (ici un loco tracteur Jouef) dont le seul rôle est d'alimenter électriquement le moteur du wagon via une mini prise tulipe. Ainsi, même une voie très encrassée est d'abord nettoyée par les patins rotatifs du wagon, ce qui permet à la loco qui est tirée (c'est le comble!!!!!) une captation correcte du courant.
Je précise qu'il s'agit d'une ancienne réalisation qui mériterait  qq améliorations. J'envisage de construire un nouveau wagon sur ce principe, mais avec un équipement supplémentaire d'aspiration des poussières sur la voie. Je teste pour l'instant le groupe aspiration, car il faut trouver un moteur pas trop gourmant en consommation électrique. 
Je pense qu'il doit être possible d'utiliser une loco équipée d'un décodeur pour assurer la traction en pousse de ce wagon, en utilisant la fonction AUXILIAIRE de la centrale digitale pour commander l'alimentation du moteur et de ses patins rotatifs. Dans cette option que je n'ai pas testée, la vis sans fin entrainant un des essieux du wagon ne serait plus nécessaire, ce qui simplifierait sa conception.
NB: Loco Revue s'est intéressé à ce wagon et devrait également publier un article sur sa réalisation. 
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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 18:42

RV fin novembre pour un nouvel album, et à cette date la parution d'un hors série de 80 pages (Réseauxrama 3) diffusé par LOCO REVUE consacré à plusieurs réseaux dont Biscatrain.  
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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 05:55

Vidéo de la 231 K Jouef digitalisée (voir articles précédents sur les améliorations de cette loco)

séquence 1

loco sur le pont tournant quitte le dépôt pour mise en tête de la rame voyageurs stationnée à quai voie 2 

séquence 2

départ  de la loco voie 2 attelée à sa rame

séquence 3

loco en rampe contourne la rotonde, franchit la bifurcation et se dirige vers la gare terminus

séquence 4

sortie du tunnel Est, passage sous le pont routier, traversée de la tranchée.

séquence 5

passage sur le viaduc et traversée du grill de gare

séquence 6

retour au dépôt sur le pont tournant

séquence 7

rotation du pont et garage de la loco dans la rotonde

Les séquences ont fait l'objet d'un montage sonore sur logiciel Pinnacle, à partir d'un décodeur sonore ESU Lok sound équipant une autre loco et de vrais séquences sonores SNCF.  La loco 231 K Jouef a été redigitalisée avec un décodeur Lenz Gold, celui installé précédemment (Esu lok pilot) ne fonctionnant pas correctement avec un moteur à rotor sans fer, et je n'ai pas trouvé de programmation adéquate.

accès à cette vidéo via le lien suivant:

www.wat.tv/piouls.

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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 18:00


Avant d'aborder la remotorisation du tender, j'ai dû rectifier les deux marchepieds avant de la loco car ils étaient trop larges. J'ai donc tronconné délicatement chacune des 4 marches sur la partie avant et repercé 4 trous de 0,5 mm qui sont traversés par une tige en laiton fichée dans le tablier avant de la loco (le tout collé à la cyanolit)

une grille de protection caténaires a été collée sur les deux pattes de support à l'intérieur du toit de la cabine (fourniture trouvée sur Ebay)


La traverse de choc a été équipée d'un attelage à choquelles et d'une conduite, les tampons repeints. Les diodes CMS ton chaud diffusent un éclairage assez doux comparable à une lanterne


Le chassis du tender a été découpé pour loger un moteur maxon à rotor sans fer équipé d'un réducteur. La transmission par couronne dentée et pignon droit (récupération Jouef) a nécessité l'usinage au tour d'un nouvel axe en laiton


la transmission d'origine au bogie moteur est conservée, seul le pignon qui attaque la couronne dentée a été repercé et bloqué en force sur le nouvel arbre en laiton. La photo montre le charcutage du chassis, qui a nécessité également de rebricoler l'autre bogie capteur de courant pour permettre son débattement.


installation des deux lanternes arrière (toujours des diodes CMS ton chaud) dont les pattes traversent le bas de caisse du tender.

la partie proéminente des leds est équipée de cerclages de phares petit modèle (obsidienne) le corps de chaque led sera ensuite peinte dans la couleur de la caisse du tender

Un décodeur ESU lok Pilot a été installé à l'intérieur de la soute à charbon, un adhésif double face le maintient en place. branchement électrique classique: fil rouge au rail file de droite, fil noir au rail file de gauche (sens de la marche)
fil gris et orange raccordé au moteur (attention au sens de marche) fil bleu et jaune aux leds CMS feux arrière en intercalant une résistance de 1 kohms. Les deux fils rouge et noir seront reliés à la loco par une mini prise tulipe mâle. Un lest en plomb a été collé à l'intérieur de la caisse arrière du tender, et le lest d'origine Jouef a été coupé sur sa moitié environ pour le loger à l'avant du tender. (il ne figure pas sur cette photo)

 
test d'éclairage du tender. La traverse de choc a été ajourée et repeinte. De nouveaux tampons en laiton ont été posés


vue latérale de la loco après patine (terre à décor et qq touches de peinture rouille et blanche sur les soutes à eau)
j'ai un peu forcé la dose, car ce type de loco était généralement très bien entretenue par les équipes de conduite. Donc, un nettoyage est à prévoir........


la loco est quasi terminée, elle a changé d'allure, certes, de nombreuses pièces de superdétaillage manquent à l'appel pour se rapprocher de la réalité. Je m'attache davantage à la qualité du roulement, de la motorisation, et de la fiabilité en matière de captation du courant. Sur ces trois critères, elle a reçu la certification ISO Biscatrain qui l'autorise désormais à circuler sur le réseau!!!!!!!!

Je diffuserai prochainement une vidéo de cette machine.
 
 

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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 15:05

Ce reportage est consacré essentiellement aux photos nocturnes faites avec ou sans éclairage d'appoint.






 













 

Fin du reportage, RV fin octobre

 

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28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 18:07

Lors d'une visite au Salon du modélisme de BORDEAUX (édition 2008) j'ai pu prendre quelques clichés d'un superbe réseau réalisé et exposé par Alain LAGUENS, que je diffuse ci-après avec son aimable autorisation.
Je lui adresse d'avance mes excuses pour les possibles erreurs dans la description. Ses talents de modélistes sont remarquables et c'est un plaisir pour les yeux que je souhaite faire partager à tous mes fidèles lecteurs. Je me suis attardé davantage sur les constructions que sur le réseau en lui-même qui est aussi d'excellente facture. Il s'agit d'un réseau HO avec une petite ligne HOe de type sud-ouest. Tous les immeubles constituant la ville et la campagne sont fabriqués maison, d'après photos récupérées essentiellement dans la région du sud-ouest (entrée du Médoc) le petit lavoir typique

 une autre vue de la ville, les façades en pierre apparentes recouvertes partiellement d'enduit fissuré sont remarquables
 un autre immeuble typiquela petite église est la copie conforme d'un édifice existant dans la région.

 encore une très belle bâtisse ancienne
La créperie du moulin construite au dessus du cours d'eau

un pont superbe, la caténaire est de type sud-ouest 

la pièce maîtresse, la reproduction exacte d'un domaine viticole avec la vigne que certains ont déjà vu en se promenant dans le bordelais, dans le Médoc, si j'ai bien tout retenu (Chateau Larrieu Terrefort)La scène se situe au moment de la récolte du raisin

 Un mariage vient d'être célébré dans la petite église

les vitraux sont parfaitement reproduits et conformes aux originaux


le petit cimetière au pied de l'église n'a pas été oublié!!!!!
Le choix des immeubles et la décoration rendent ce village très sympathique.

la petite rue face à l'église avec ses marches et les pavés, du très bel ouvrage


au fond du domaine viticole, la petite maison typique où le personnel de cueille se regroupe au moment des repas et de pause.

Fin du reportage. Toutes mes félicitations à son auteur

 

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20 septembre 2008 6 20 /09 /septembre /2008 16:46


Cette loco vapeur produite par notre regrettée firme Jouef mérite quelques améliorations pour la hisser au niveau des productions actuelles. Elle est donc repassée dans les ateliers Biscatrain pour modifier sensiblement son aspect et sa motorisation d'origine.
Je vais donc essayer de décrire les différentes étapes, photos à l'appui, sachant qu'elle n'est pas encore terminée à ce jour. Compte tenu du nombre des modifications/améliorations prévues, le reportage en question sera scindé en plusieurs articles:

            1/ modification de la loco
            2/ modification, remotorisation et digitalisation du tender et patine de l'ensemble
                 
Les premiers travaux portent sur la réduction de tous les boudins de roue trop largement dimensionnés, et sur le brunissage de tout les bandages en laiton. C'est l'opération la plus longue et la plus délicate.  j'ai utilisé un mini tour Unimat qui offre suffisement de précision.


Cette opération est exécutée sans démontage des deux roues motrices, car il serait difficile ensuite de les recaler correctement par rapport à l'embiellage. Cela évite également un risque de voilage lors du remontage. L'outil attaque directement le boudin de la roue dont le bandage est serré dans les mors du mandrin du tour.  Une fois l'opération inverse exécutée, les deux roues seront décapées à l'aide d'une lime très douce pour arrondir le boudin et réduire l'épaisseur du bandage. La finition sera faite avec une gomme abrasive de type Roco jusqu'à obtenir  une surface parfaitement brillante sur toute la surface du bandage, y compris les faces internes et externes des roues.

photo des 3 essieux moteurs rectifiés et polis, prêts à être traités. 


photo montrant le traitement sur une roue du bissel avant . L'application au pinceau du produit Zébulon (aragonite)pour noircir le laiton se fait sur le tour pour une répartition parfaite (attention aux yeux et à la peau qui doivent être protégés) Laisser tourner qq secondes pour un bon essorage du produit sur la roue. Laisser sécher chaque roue 24 H


 tous les essieus ont été traités en suivant ce processus hormis ceux du bissel avant qui doivent être démontés, à l'aide du Puller(c'est plus facile!!!!!) Les bandages en caoutchouc des deux essieux moteur du tender sont enlevés avant passage au tour.
Les nouvelles cotes des boudins sont les suivantes:
roues du bissel avant (diamètre 13,30 mm)
roues centrales 23,10 mm
roue arrière 17,55 mm
roues du tender: 15,95 mm

Lorsque le traitement à l'aragonite a été effectué , il reste à appliquer au pinceau un second produit antioxydant et conducteur d'électricité (zébulon) sur toutes les surfaces des roues, laisser sécher également 24 h
la photo ci-dessus montre le bissel avant terminé sur lequel j'ai rajouté des sabots de freins dans l'axe des roues, maintenus par un axe en laiton (diamètre 0,5 mm) qui traverse ce dernier de part et d'autre. Un petit lest en plomb a été collé sur son bâti. les sabots de freins ont été récupérés sur un vieux wagon plat Roco


l'opération suivante consiste à découper avec une scie fine les sabots de freins des 3 roues motrices qui sont mal positionnés, et les refixer sur une tige en laiton de 0,5 mm de diamètre. Le collage avec une goutte de cyanolit sera fait lorsque les essieux seront posés. Les sabots doivent affleurer le bandage sans frotter. la tige en laiton se prête bien à la torsion pour un repositionnement correct.


Cette loco n'ayant pas été équipée d'origine d'une prise de courant supplémentaire par les 3 essieux moteur, j'ai réalisé le montage suivant: découper une bande de circuit imprimé simple face (épaisseur 1 mm) de la largeur du bâti moteur en le percant (diamètre 5mm) de cinq trous pour qu'il puisse être logé dans le fond du bâti. Au préalable, créer deux pistes sur la partie cuivrée en meulant légèrement la partie centrale sur toute la longueur, vérifier que les deux pistes soient bien isolées électriquement. Percer ensuite 4 trous de 0,5 mm (voir photo ci-dessus) pour introduire 4 fils de laiton qui seront soudés sur la partie cuivrée. Les lamelles de contact (production Dutdut voir article précédent) seront mises en forme et soudées sur chaque fil de laiton côté extérieur du bâti. Deux fils noir et rouge seront soudés sur chaque piste du circuit imprimé après percage de ce dernier (diamètre 1 mm)


A ce stade, le bâti et les lamelles ont été peintes en gris métallisé (Humbrol 53 dilué) hormis les extrémités cuivrées qui assureront le contact électrique avec le flanc  interne des roues. même traitement pour le bâti au premier plan qui maintient les essieux.


autre étape avant de remonter le train de roues, équipement de lanternes réalisé avec des diodes CMS ton chaud et des cerclages (pièces récupérées et mises en forme au tour) elles s'emboitent par l'extérieur dans la cavité au dessus de la traverse de choc et les diodes sont collées à l'intérieur.


les diodes sont positionnées, il faut maintenant les raccorder électriquement au circuit imprimé.


Les pattes des diodes CMS ont été réunies par deux fils laiton de 0,5 mm (anodes et cathodes). Le chassis supportant les roues devra être légèrement limé pour laisser passer ces deux fils. le raccordement se fait par deux fils rouge et noir (collés sur le fond du chassis) et soudés sur la plaquette de circuit imprimé. Une résistance de 1 Kohms a été intercalée. Elle est logée à l'intérieur du bloc cylindres. Il reste à camoufler tous ces branchements.

  
test d'éclairage, la prise de courant par les roues motrices est bonne, et sera un gage de "non plantage" sur les zones d'aiguillages.


les rambardes et mains courantes ont été refaites dans du fil laiton de 0,5 mm, ce qui a permis de poser des  marchepieds soudés sur la passerelle avant de la loco


les marches ont été découpées et mises en forme dans ces profilés en laiton (origine: je ne m'en souviens plus, peut-être l'Octant ???) qui ont l'avantage d'être prépercés. La soudure de chaque marche est la plus délicate car les intervalles entre chacune doivent être égaux et bien horizontaux. La disposition de ces deux marchepieds permet un débattement suffisant du bissel avant dans des courbes de 50 cm de rayon minimum.


Les boisseaux de tampons ont été repeints en noir mat et la traverse de choc équipée d'un attelage à choquelles. L'épaisseur des pare-fumée a été réduite par grattage de la face interne avec un cutter, puis poncage et peinture noire mate. Le cendrier, solidaire du bissel arrière a été détaché et chaque élément recollé sous le chassis arrière, après avoir limé leur face interne, pour permettre le débattement du bissel dans les courbes.

Le plus gros du travail est réalisé sur la loco, il reste à équiper la cabine de vitrage, d'un mécanicien, et ensuite d'attaquer le tender (remotorisation maxon, digitalisation, éclairage des fanaux arrière) puis patiner le tout. Le prochain article sera consacré à ces finitions.     

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A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.

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