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La 232 S Fulgurex constitue sans nul doute une pièce de collection en raison de la qualité de reproduction, de la finesse des détails et de son fonctionnement remarquable, notamment avec des ralentis exceptionnels liés à sa motorisation et sa transmission. Elle m'a été confiée par l'ami Jean-Pierre pour une révision, et dans la mesure du possible, la réalisation d'une sonorisation qui viendra remplacer le décodeur classique déjà présent sur la machine.
Sur les photos ci dessus, nous voyons que de nombreuses trappes sont fonctionnelles sur la loco et le tender avec un niveau de précision niveau mécanique digne des grandes marques de prestige suisses.
Néanmoins, j'ai pu constater des faiblesses au niveau des prises de contact qui sont limitées aux 3 essieux moteur de la loco. L'objectif est donc de compléter cet équipement sur les 4 essieux du tender, et l'ajout d'un attelage qui n'a pas été prévu par le fabricant.
Le démontage est aisé, trois vis pour dégager la chaudière du châssis après avoir extrait le bogie AV et le bissel AR. Le décodeur est logé à l'arrière derrière la cabine et raccordé électriquement au châssis via des micro prises tulipe. Le moteur mashima à rotor sans fer entraîne l'essieu central qui est suspendu, à l'instar des deux autres, une belle mécanique qui assure un mouvement souple et particulièrement silencieux.
Après examen, je réalise qu'il n'est pas possible de loger un décodeur sonore loksound ESU 21MTC en lieu et place de celui existant. Il devra donc être installé dans le tender, moyennant des connexions à modifier car le système d'attelage loco/tender d'origine ne sert qu'à alimenter l'éclairage des fanaux AR du tender. Pour limiter le nombre de fils nécessaires aux fonctions propres à la loco, j'ai prévu de conserver le décodeur Fulgurex qui alimente les feux AV et ceux de la cabine, il fonctionnera sous la même adresse que celui du loksound ESU.
Les bogies du tender ont été équipés de petits plots découpés dans une plaque époxy PCB cuivrée de 0,75 mm d'épaisseur et fixés par vissage en veillant à ce qu'ils soient isolés (les vis ne doivent pas faire contact avec la bande cuivrée)
Des lamelles de 2 mm de large sont découpées dans une plaque de chrysocale et soudées sur les plots époxy. Elles prennent contact sur les flancs internes des 8 roues du tender.
Le décodeur ESU 21 MTC est installé sur une platine Lais et maintenu avec un ruban adhésif double face, idem pour le HP ESU choisi dans une gamme plus puissante que celle fournie avec le décodeur. Les sons ont été programmés par Train Modélisme sur la base d'une 231. La communication électrique avec la loco se fera via quatre fils:
rouge rail gauche
noir rail droit
orange et gris moteur
deux autres fils bleu et jaune réservés à l'éclairage des fanaux AR du tender
Les fils sont raccordés à une plaque époxy isolée fixée sur le longeron réunissant les deux bogies. J'ai installé un attelage monté sur un timon avec boitier NEM que j'ai adapté au tender.
La jonction loco tender d'origine réalisée sur la base de micro prises tulipe est déficiente, et doit être consolidée. Les deux éléments ont été réunis par soudure d'un profilé en U plat qui permettra de loger les quatre fils pré cités. Dans l'immédiat, ils sont maintenus par un morceau de ruban adhésif tamiya, mais seront ensuite noyés dans de la résine époxy UV
La loco et le tender seront définitivement reliés, ce qui garantit à terme un fonctionnement sans faille au niveau de la jonction électrique.
Lors des tests, j'ai constaté un comportement anormal de la loco lors de la phase d'arrêt, celle ci faisant un petit bond avant de stopper. C'est dû au type de moteur RSF ayant une très grande inertie. Il est possible de neutraliser cet effet en agissant sur la CV 55 que j'ai modifiée en ramenant sa valeur de 100 à 3.
Dernière intervention, la repose de la prise de vitesse constituée d'une biellette particulièrement fragile qui a tendance à sortir de ses paliers. C'est d'ailleurs la seule pièce mobile qui relie le châssis à la caisse de la loco et qui doit être détachée de son support lors du démontage.
Terminé, l'engin va pouvoir retrouver son heureux propriétaire. Je dois reconnaître qu'il est toujours délicat d'aborder des travaux d'amélioration sur des modèles de ce type qui à mon avis sont plus destinés à briller dans une vitrine. Néanmoins, l'objectif est atteint et le fonctionnement est désormais très fiable. On peut juste déplorer une faiblesse de capacité de traction, malgré son poids important, les roues n'étant pas équipées de bandages d'adhérence.
Sur la base d'un autorail bugatti produit par notre firme Jouef, l'artisan L'aiguilleur a proposé en son temps une version PLM dont l'essentiel des travaux portaient sur une livrée seyante appliquée soigneusement sur la caisse, le châssis d'origine ayant été conservé dans son intégralité. L'ami Thierry m'a donc proposé de revoir le système d'éclairage des feux basé sur des leds jaunes/oranges grossières qui dénaturaient l'engin. j'ai profité de cette intervention pour revoir la motorisation, l'éclairage intérieur, et installer un décodeur.
le moteur Jouef sera remplacé par un modèle plus performant et davantage silencieux équipé d'un volant d'inertie. Sa fixation se fait par collage après ajout d'une petite cale en styrène pour ajuster le niveau de la transmission réalisé par vis sans fin. Les bandages d'adhérence cuits sur deux essieux ont été remplacés
les leds d'origine ont été déposées. L'ouverture créée pour les feux dans la caisse est de 3 mm de diamètre. J'ai utilisé des leds canon bicolore BTC et rouges (2 mm) que j'ai insérées dans un manchon en polystyrène de 3 mm qui sert de support. L'extrémité du manchon a été fraisé pour affiner son épaisseur. Les leds sont ensuite peintes en noir mat pour limiter l'éclairage par transparence du plastique, idem pour l'intérieur de la caisse
Elles sont introduites et collées de l'intérieur, ce qui permet d'obtenir un éclairage réaliste plus conforme à l'engin réel.
l'éclairage intérieur est réalisé avec deux rubans adhésifs de leds CMS câblées. La totalité des fils sont concentrés sous le kiosque conducteur où sera positionné le décodeur.
Côté moteur, les fils sont positionnés de part et d'autre de la caisse sous les fenêtres pour ne pas bloquer la transmission.
J'ai repeint le plancher en gris moyen et installé des voyageurs dans le compartiment. Je ne garantit pas la couleur des cloisons, ni des sièges moulés, Jouef n'étant pas très regardant à l'époque sur les aménagements intérieurs.
le décodeur lenz direct 8 plots est installé sur une platine Lais dans le compartiment central où se situait la puissante motorisation bugatti. (pas moins de quatre moteurs!)
Il ne reste plus qu'à raccorder l'ensemble des fils et faire les tests d'éclairage et de roulement. Tout est OK
L'autorail ne sera pas patiné, Thierry souhaitant garder la livrée "collector" d'origine réalisée par l'Aiguilleur.
Les travaux progressent lentement, plusieurs semaines se sont écoulées depuis la prise en charge de la construction de cette machine.
J'appréhendais un peu la phase de pose de l'embiellage, non sans raison, car j'ai rencontré pas mal de difficultés lors de sa mise en oeuvre, le système adopté par le fabricant au niveau du calage des roues motrices et de la fixation des manetons supportant les bielles ayant montré des faiblesses lors des tests. Notamment, l'essieu moteur a dû être remplacé, suite aux manetons qui se sont détachés des roues et qui ont endommagé leur support. Voyons ci après les différentes étapes. La photo ci dessus présente la loco en phase finale de déco, en état de marche, mais il reste encore la digitalisation sonore à réaliser, ce qui ne devrait pas poser trop de problèmes vu la place disponible dans le tender.
Le couplage des bielles sur les 4 essieux se fait par rivetage avec un pointeau, avant la pose des manetons. Pour la bielle motrice raccordée à la tige de piston, il faut veiller à ajuster la glissière sur le tiroir lors des soudures, et vérifier que le mouvement se fasse sans point dur. Ensuite, un nombre important de biellettes, de tiges laiton, est à mettre en place, assurant la distribution, en suivant scrupuleusement la notice de montage. Lorsque tout est en place, on branche le moteur et on vérifie que la transmission est OK.
A ce stade, il est intéressant de confronter le niveau de détaillage de l'embiellage entre le modèle Loco diffusion et celui plus récent de Jouef/hornby sur une 241 P, évidemment, on n'est pas dans la même gamme de produit!
Après quelques essais, le troisième essieu moteur a lâché, le support de maneton des roues s'est fendu, il faut donc le remplacer. Aucune possibilité de retrouver cette pièce chez Loco diffusion, une chance, AMF 87 a toute une gamme d'essieux et d'accessoires pour nous dépanner, mais il va falloir les adapter.
Le modèle produit par AMF 87 a un gros avantage, les roues sont fixées par vissage sur leur moyeu et calées à 90° grâce à des embouts carré qui s'emboîtent solidement sur les essieux, les manetons sont également fixés par vissage, car c'est sur ces derniers que s'exerce la plus forte pression, s'agissant de l'essieu entraîné par le moteur. Par contre, il faut réaléser le pignon et les paliers sur un diamètre supérieur 3,20 au lieu de 3 mm. Une rondelle cache moyeu produite par AMF termine l'opération, enfin presque, car il faut rajouter une pièce que j'ai découpée dans une chute de laiton puis collée pour reproduire le contrepoids à l'opposé du support de bielle. Et pour finaliser, peinture à l'aérographe en vert 306. Sauvé!!
Je peux maintenant installer le système d'éclairage des feux AV basé sur des leds CMS 402 câblées et fixées avec une goutte de résine polymérisable UV, ce qui permet de simuler l'optique de phare.
Au niveau du câblage, j'ai ajouté un circuit imprimé au dos du moteur qui comporte plusieurs pistes, au total six fils seront raccordés au tender pour les fonctions suivantes:
fil rouge et noir prise de courant sur les essieux moteur
fil orange et gris moteur
fil bleu et vert éclairage aléatoire du foyer (touche F7 centrale)
le timon d'attelage a été confectionné de toute pièce, ne l'ayant pas retrouvé dans le kit, j'ai prévu deux niveaux d'écartement entre la loco et le tender en fonction des courbes que pourra supporter cette loco. Deux trous dans le tender permettront de relier les 6 fils de la loco au décodeur.
Les bogies du tender ont été équipés de lamelles de contact pour améliorer la prise de courant conçue d'origine sur 3 essieux de la loco. L'ensemble a été peint, les flancs de roues en vert 306, et le châssis en noir sale.
La traverse de choc est peinte en rouge avant la pose de tampons fonctionnels qui seront peints en noir mat
Avant la mise en peinture, j'ai repeint les flancs de roues de la loco en vert 306. Un vitrage a pu être posé de chaque côté de la cabine, découpé dans une feuille de plexiglas
La mise en peinture et patine est réalisée chaque élément séparé, les plaques constructeur noir sur lettres en relief couleur laiton sont posées.
Le projet est bien avancé, pour le moment j'attends le réapprovisionnement des décodeurs sonores chez Train Modélisme pour finaliser la construction de cette machine qui retrouvera sous peu son heureux propriétaire.
A suivre
L'ami Thierry m'a confié la finition d'une loco issue d'un kit laiton produit par Loco Diffusion. Il s'agit d'une 241 C1 dont l'essentiel de l'assemblage a été réalisé soigneusement par son heureux propriétaire il y a plusieurs années.
Je reprends donc les travaux qui portent essentiellement sur l'installation des organes de roulement de la loco, de sa motorisation, de l'embiellage, de l'éclairage des feux, de la digitalisation sonore, et enfin de la peinture et patine. A noter que le tender est quasiment achevé, mais nécessitera des adaptations pour intégrer le décodeur sonore et le HP. C'est un gros morceau qui passe par les étapes que je vais décrire ci après.
Les photos ci dessus présentent la loco et le châssis dont on peut apprécier le luxe de détails et la très belle réalisation niveau assemblage. Je vais donc essayer de poursuivre les travaux dans la même optique. Pour ce faire, il est important de bien lire la notice, et d'être ordonné dans les différentes phases de la construction, car il est toujours délicat d'avoir à dessouder des pièces en laiton mal positionnées. L'utilisation d'un fer à souder de forte puissance est recommandé, pour ma part, j'ai recours à plusieurs modèles classiques qui s'échelonnent entre 60 et 100 watts pour les pièces les plus compactes, et du flux liquide qui facilite les soudures par capillarité. Egalement, une station de soudure électronique permet des assemblages délicats de petites pièces d'infrastructure lorsque la température doit être réglée précisément.
Les roues doivent être assemblées à partir d'un moulage plastique à insérer à force dans des bandages métalliques aux normes fines, opération qui nécessite une bonne précision pour éviter tout voilage lors du montage. Un serrage délicat exécuté sur tout le pourtour entre les mors d'un étau facilite le travail.
C'est fait, avant de les bloquer sur leur essieu respectif, il est judicieux de les peindre.
Pour ce faire, j'ai confectionné un petit gabarit dans une planchette en bois tendre percée au diamètre des roues, ce qui permet de protéger les bandes de roulement lors de la mise en peinture à l'aérographe. (noir sale toiture Décapod acrylique à solvant)
Le châssis sera également peint avant de positionner les roues. Préalablement, il faut percer les lanternes AV qui recevront des leds CMS. L'utilisation de forets au carbure (8 dixième mm) montés sur un flexible Dremel permet de mener à bien cette opération. Le bronze étant très dur à traverser, le risque de casse du foret est fréquent, il faut être patient et travailler bien dans l'axe.
Une première couche d'apprêt (Décapod) est appliquée à l'aérographe.
suivie de plusieurs voiles de peinture noir sale sur tout le châssis. A ce stade, on peut installer la motorisation et la transmission qui se fait sur le troisième essieu de la loco. Un gros volant d'inertie est positionné sur un manchon caoutchouté qui assure une transmission souple entre le moteur Bühler et la vis sans fin.
Petit problème, il manque une pièce dans le kit qui permet de bloquer les paliers de l'essieu moteur sur les longerons. Je l'ai donc fabriquée à partir de chutes de laiton et de profilés en U plat soudés
Après ajustage, cette pièce sera bloquée sous la timonerie de freins dont les sabots ont été positionnés et ajustés pour ne pas toucher les bandages des roues. Il importe de ne pas créer de contact qui provoquerait des courts circuits. A noter que le constructeur a prévu un système astucieux qui permet une suspension des trois autres essieux moteur et la présence de contacteurs à plots chargés de capter le courant sur les bandages internes des roues.
Je peux maintenant préparer le bissel AV et AR ainsi que la timonerie de freins.
les essieux ne seront installés définitivement qu'après peinture des éléments, en ajoutant une goutte d'huile sur les paliers.
A ce stade, je peux vérifier que toutes les roues portent bien sur les rails et tournent librement, hormis l'essieu moteur.
la caisse de la loco est repositionnée provisoirement sur le châssis pour vérifier que tout s'emboîte correctement.
La suite de cet article portera sur l'embiellage, un gros morceau!
et bien sûr le câblage sachant qu'il doit être modifié pour intégrer l'éclairage des feux AV, du foyer, et le raccordement au tender qui doit accueillir le décodeur et le HP. La peinture et patine terminera les travaux
A suivre
La plupart des modélistes ayant pratiqué sur des réseaux de trains miniatures connaissent la difficulté de travailler sur un câblage dont les connexions sont normalement situées sous les plans de roulement à une hauteur par rapport au sol se situant entre 90 à 120 cm. L'accès est délicat et les courbatures sont souvent au RV lorsque l'on fait un stage prolongé sous le réseau.
C'est d'autant plus vrai lorsqu'il est installé à poste fixe, et même les réseaux modulaires n'échappent pas à ces difficultés, le seul avantage pour ces derniers, pour peu qu'il soit de taille modeste, est que l'on peut traiter tout le câblage en posant le module à la verticale sur une table lors de sa construction. Mais une fois assemblés, il faut travailler accroupi les bras en l'air dans une position très inconfortable, même pour les plus jeunes d'entre nous.
La solution, c'est le chariot de garagiste qui permet de se faufiler sous une voiture dans une position allongée, mais il n'est pas adapté à nos travaux car la plupart de nos maquettes sont installées en hauteur. Il faut donc l'améliorer. Voyons comment procéder
Mon choix s'est porté sur ce type de chariot que l'on trouve aisément sur les plateformes de bricolage. Celui présenté ci dessus est produit par la marque allemande Wiltec Wildanger Technik GmbH .
J'ai écarté l'option de montage sous forme de tabouret, et l'assemblage nécessite quelques adaptations pour obtenir un dossier appui tête incliné tel que présenté sur la photo 116
Par ailleurs, j'ai souhaité que l'appui tête soit réglable au niveau de l'inclinaison et rabattable, limitant ainsi l'encombrement du chariot une fois rangé, toujours un problème de place!!!
Le premier travail consiste à bloquer les deux panneaux horizonteaux à l'aide d'une deuxième vis de 8 mm qui traverse les deux longerons à l'emplacement de la roulette qui sera donc déplacée.
L'appui tête doit être rallongé. J'ai utilisé un profilé en alu en forme de U dont la section interne 22 mm permet d'épouser le profil existant. Il est fixé sur l'appui tête par deux vis traversantes. Sa longueur est de 50 cm
La base est consolidée par une section collée de ce même profilé sur 10 cm qui est percé de part en part avec un foret de 8 mm. Ce sera l'axe d'articulation de l'appui tête
Pour permettre de régler l'inclinaison de l'appui tête, j'ai utilisé un vérin qui traverse et se visse sur la base du profilé après perçage 8 mm et taraudage 10 mm. Ainsi, il suffit de tourner la molette dans un sens ou dans l'autre pour modifier l'inclinaison, ce qui est pratique en fonction du travail à exécuter sous le réseau. Un boulon de 10 mm collé consolide la fixation du vérin.
Terminé, les essais sont concluants, le déplacement basé sur 4 roulettes orientables dans toutes les directions permet d'explorer le dessous du réseau sans effort, facilitant également la récupération du matériel roulant en cas de déraillement en souterrain. La nuque repose correctement sur l'appui tête et l'inclinaison réglable permet d'optimiser la position du corps.
Et si je dois l'utiliser dans sa version d'origine, il suffit de rajouter le jeu de deux roulettes sous l'appui tête (comprises dans le kit) pour retrouver un chariot de garagiste parfaitement horizontal.
Donc un accessoire très utile dont la modification est à la portée de tout bon bricoleur.
Cette loco vapeur n'est pas prééquipée pour recevoir un fumigène. Cet accessoire peut être rajouté moyennant quelques travaux décrits ci après. La photo ci dessus présente la loco en phase de tests, dont la cheminée a été remplie de combustible liquide ESU
Il faut se procurer un fumigène câblé dont le corps est recouvert d'une gaîne isolante de la chaleur dans la mesure où elle sera en contact avec la cheminée en plastique de la loco. C'est un produit Seuthe (réf 28 E) dont le diamètre est compatible avec la taille de la cheminée
La cheminée Roco est constituée d'un élément qui se déboîte facilement. Il doit être repercé au diamètre 4,5 mm de même que le corps de la chaudière.
Le fumigène est introduit à force à l'intérieur de la cheminée une fois la loco démontée, et doit dépasser de quelques mm afin de pouvoir bloquer le chapeau de la cheminée. Un point de colle est recommandé car le liquide fumigène ne doit pas pouvoir couler dans le corps de la chaudière.
Les deux fils du fumigène sont soudés sur les deux pistes de la platine à l'intérieur de la loco, cette loco ayant été digitalisée, il faut faire le choix d'un fumigène acceptant une tension de 16 à 22 V
A +
Avant d'installer le décodeur sonore, j'ai souhaité améliorer la captation du courant en ajoutant une prise sur les deux essieux du bissel, leur conception sur la base de demi essieu conducteur permettant de s'affranchir de lamelle de contact. Il suffit de souder deux fils sur les longerons isolés du bissel et les passer par deux trous existants dans le châssis
Le HP proposé par ESU de très petite taille a été remplacé par un modèle plus consistant 8 ohms, positionné à l'arrière de l'automotrice de tête, s'agissant d'un décodeur direct 21 pôles, il sera installé sur une platine Lais qui offre un câblage par fils indispensable pour raccorder le décodeur. De plus, j'ai ajouté une deuxième platine constituée de 8 pistes afin de faciliter les branchements sur la machine.
Un feeder de 6 fils traverse toute la machine pour raccorder le deuxième élément moteur. Il est équipé de prises mâle/femelle qui seront positionnées sous le soufflet, cette disposition permettant d'améliorer la prise de courant sur les deux éléments, d'alimenter le groupe moteur du 2ème élément à partir d'un seul décodeur, avec la possibilité de les dételer aisément.
vue sur la prise femelle logée dans le soufflet et son raccordement mâle pour alimenter la remorque
La fixation de la caisse sur le châssis se fait par quatre vis, conception astucieuse qui permet d'effectuer des travaux de maintenance ultérieurs si nécessaire. Un premier test d'éclairage des feux est effectué (F0), ainsi que celui installé dans la cabine de conduite (F12).
Pour le deuxième élément, j'ai ajouté une platine époxy constituée de 8 pistes, ce qui facilite les connexions.
le feeder alimente le moteur et la prise de courant sur les rails pour une meilleure captation du courant de l'automotrice.
Toutefois, j'ai dû ajouter un deuxième décodeur pour alimenter les feux rouges AR et le feu blanc en toiture. Il s'agit d'un modèle à 6 broches + fil bleu commun aux normes NEM 651
Les deux éléments peuvent être testés désormais en régime digital. La qualité des motorisations permet une marche bien synchronisée des deux moteurs alimentés par le seul décodeur sonore ESU, couplage possible du fait de leur faible consommation.
Terminé, la plus grosse difficulté de ce kit se situait au niveau de la déco dans cette version PLM
Les deux éléments sont reliés à un timon d'attelage à élongation variable maintenu par vissage, ce qui permet éventuellement de les séparer pour le transport. Comme je l'ai déjà indiqué, l'inscription en courbe est limitée malgré le raccourcissement des timons de bissels AV et AR. Le fonctionnement est très doux avec beaucoup d'inertie même à bas régime. Quant à la sono, basée sur le moteur diesel CC65500 programmé par Mr BASTIANI chez train-Modélisme, c'est un régal pour les oreilles.
En conclusion, un modèle original qui fera j'espère le bonheur de son propriétaire Thierry, à qui je souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année comme à tous les fidèles lecteurs de ce blog.
La digitalisation de cette loco tender de type 130 est une opération délicate, car le volume disponible à l'intérieur est limité pour loger un décodeur. De plus, la prise de contact sur les rails est peu fiable du fait du nombre d'essieux réduits. J'ai donc fait le choix de lui associer un petit wagon qui accueille le décodeur et capte le courant, ce qui permet un fonctionnement plus sûr, notamment lors du franchissement des aiguillages. j'ai profité de cette intervention pour installer des leds dans les lanternes AV, en remplacement des ampoules grain de blé dont l'éclairage par conduits lumineux est peu efficace.
La photo ci dessus présente la loco terminée, patinée avec son wagon chargé de véritable charbon
Une seul vis logée dans la cheminée permet de désolidariser la chaudière du châsssis
Le lest logé dans la chaudière occupe une grande partie de la surface disponible, pour faciliter le montage, j'avais acquis une platine spécifique à la marque qui devait permettre de loger un décodeur à 6 broches directes Nem 651, mais après tests, je dû me résoudre à abandonner cette solution, car il fallait rogner une partie du lest pour pouvoir reposer la chaudière sur le châssis
J'ai équipé un petit wagon tombereau à deux essieux de lamelles de contact et d'un attelage magnétique conducteur, lequel transmet le courant dans la loco.
Les lamelles sont soudées sur une tige laiton de 5 dixième qui traverse le plancher du wagon, ce qui permet de connecter le décodeur (ici un modèle Lais mini) . Deux autres fils sont nécessaires pour alimenter le moteur dans la loco. La composition loco/wagon sera donc indissociable.
J'ai supprimé le boitier AV qui supportait l'attelage, en fraisant la cage, ce qui est plus esthétique.
Des leds CMS 402 BTC sont logées à l'intérieur des lanternes, après suppression des conduits lumineux devenus inutiles. Elles sont connectées directement sur la platine d'origine avec une résistance de 47 Kohms pour réduire l'intensité des feux
La traverse de choc a été complétée d'un attelage à choquelles
J'ai ajouté un lest dans le wagon pour améliorer le contact avec les rails
Une petite plaque de polystyrène est posée à l'intérieur du wagon, sur laquelle j'ai collé du véritable charbon. Même traitement dans la hotte de la loco
La patine est traitée à l'aérographe après avoir repeint à la brosse les flasques des roues de la loco et de l'embiellage couleur boue. Le wagon est copieusement sali, ce qui se justifie par son contenu.
En conclusion, une solution pas très orthodoxe qui prive la circulation de la loco HLP, mais je privilégie le bon fonctionnement du matériel roulant, d'ailleurs, la faible masse de la loco limite sa capacité de traction, et elle circulera vraisemblablement avec des compositions réduites de quatre à cinq wagons
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.