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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 06:10

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Dans un précédent article du 08 février 2012, je présentais la caméra Flycamone HD et son adaptation sur un wagon aménagé permettant de réaliser des vidéos réalistes en situation embarquée. Elle est parfaite lorsque celle ci circule seule, tractée par une loco, elle peut même filmer d'autres convois lorsqu'ils se croisent, puisque son gabarit est adapté aux voies double. Par contre, lorsqu'on doit filmer un convoi qui la suit soit sur la même voie, soit sur une voie parallèle, l'opération devient vite périlleuse car à tout moment, il faut maintenir un espacement constant d'une cinquantaine de cms entre les deux trains. C'est chose possible tant que les convois sont visibles par l'opérateur, mais en souterrain, c'est quasiment impossible.

 

J'ai donc acquis récemment un kit de transmission sans fil du même fabriquant, constitué d'un émetteur à raccorder à la caméra, et d'un récepteur équipé d'un mini écran LCD sur lequel sont retransmises les images en temps réel. Le fonctionnement est parfait et la portée conséquente (300 m donnée par le fabriquant) mais pour une application modélisme trains, c'est largement suffisant.

 

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zoom sur les deux éléments. En premier plan l'émetteur dont on voit qu'il peut transmettre avec les touches + et - sur 8 canaux distincts, mais en fait; un seul suffit, pourvu qu'il soit calé sur celui du récepteur, dont l'écran vient s'emboîter directement sur son support via une prise mâle/femelle;

 

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seul problème, le gabarit de l'émetteur est trop grand pour circuler sur un réseau, et le positionnement de l'antenne inadapté. Il faut donc le réduire. En ouvrant le boitier, j'ai pu constater que la prise pour connection du câble est montée sur un petit CI relié par un câble limande au reste des composants. A partir de ce constat, j'ai entrepris de "raboter le boitier" et repositionner la prise en question, opération périlleuse, si je la rate, l'émetteur est foutu!!!

 

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Le boitier a été refermé et la prise latérale se trouve désormais à la verticale, sans déborder sur le fil de caténaire ou sous les tunnels, sa largeur est désormais adaptée à une circulation sur un réseau HO. Pour le moment, je l'ai collé sur un wagon plat aménagé en conséquence. L'antenne a été débarrassée de sa protection en plastique, et se trouve donc plus courte. En fait, j'ai vite réalisé qu'elle n'était pas indispensable, vu les distances concernées, la qualité de retransmission étant aussi bonne avec ou sans.

 

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Un premier test de circulation permet de voir une image excellente et quasi sans interférences lorsque la caméra est en situation de visionnage seul, en situation d'enregistrement, un voyant rouge s'éclaire sur l'image qui devient moins bonne, mais sans aucune incidence sur sa qualité qui sera récupérée sur la caméra. C'est donc un excellent moyen de suivre l'évolution des trains même lorsqu'ils disparaissent de la vue de l'opérateur.

 

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Le convoi est composé de deux wagons qui supportent l'émetteur et la caméra, cette dernière assurant l'alimentation électrique de l'émetteur via le câble de raccordement.

 

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Un troisième wagon est nécessaire pour l'alimentation électrique de la rampe de leds CMS, laquelle permet de filmer dans les souterrains ou zones sombres. Au premier plan, nous voyons le moniteur connecté qui retransmet l'image en temps réel. Il est également possible de visionner après enregistrement les vidéos ou les photos qui ont été prises. Le récepteur peut également être connecté à tout autre moniteur de plus grande taille, moyennant un câble adapté que l'on peut acquérir auprès du fabriquant.

 

En conclusion, un produit innovant qui complète bien (moyennant qq améliorations) l'équipement du cinéaste ferroviphile, quand bien même le constructeur est plutôt orienté modélisme aviation. Mais nous restons les parents pauvres dans ce domaine, il serait temps que l'on s'intéresse à nous avec des produits mieux adaptés à la pratique de notre hobby.

 

Je diffuserai à l'occasion une vidéo prise en situation (150 Z et son convoi filmée par cette caméra)  

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 18:15

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Dans le précédent article, j'avais réalisé deux bogies porteur. N'ayant pas encore reçu le second élément de l'autorail, j'ai décidé de motoriser l'un d'eux. Les essieux ont donc été démontés et le chassis du bogie rectifié en vue de faire sauter le support de rotation à l'aide de la fraiseuse Proxxon.

 

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Le faible diamètre des roues ne permet pas une adhérence suffisante avec les rails, mes précédents travaux sur l'autre bugatti Atlas ont montré qu'il fallait équiper au moins quatre roues de bandages d'adhérence, ce qui rend quasiment inutile une transmission sur les quatre essieux. Là encore, j'ai pu utiliser les derniers pignons qui me restaient (issus de draisine Bachmann) après avoir agrandi leur axe pour le porter à 2 mm de diamètre. Le chassis en plastique a donc été usiné en conséquence pour les accueillir.

 

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zoom sur le dessous du futur bogie moteur

 

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A ce stade, il faut créer un support pour l'étage de pignons primaires, après avoir repéré leur positionnement par rapport aux vis sans fin du moteur et aux pignons secondaires de transmission aux essieux. Là encore, j'ai utilisé des profilés en laiton en U plat collés dos à dos pour un alignement parfait des axes de pignons.

 

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l'objectif est d'obtenir deux profilés usinés comme sur la photo, les pignons primaires (blancs) ont été récupérés sur un stock d'essieux moteurs de CC65001 Mistral qui se trouvent au même pas que ceux de Bachmann dont on voit d'ailleurs le micro moteur de la marque. Quatre points de soudure ont été effectués pour solidariser les profilés laiton.

 

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il ne reste plus qu'à caler le moteur sur une petite plateforme en polystyrène, lequel sera simplement collé dessus.

 

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Le carter usiné précédemment a pu être réinstallé moyennant un petit fraisage au niveau des pignons d'entraînement

 

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Il convient maintenant d'ouvrir le chassis qui sera découpé à la scie alternative Proxxon selon le découpage ci-dessus.

 

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Une fois le chassis ouvert, il faut fraiser également les extrémités du rectangle pour permettre un débattement correct des essieux extrêmes dans les courbes.

 

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La rotation du bogie moteur se fera par le biais d'une bride dont ont voit ici les trous de fixation qui viennent d'être taraudés (1,6 mm)

 

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La bride est usinée dans un plat de laiton. Sa hauteur doit être calculée en fonction du gabarit du moteur. Sur ce dernier, une cale a été rajoutée et collée avec une vis qui la traverse au centre. La rotation du bogie se fera par cet axe qui doit être parfaitement centré.

 

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L'alimentation électrique se fera via les roues non isolées de chaque bogie, le même principe sera adopté pour le deuxième élément de l'autorail, ce qui créera une ligne de courant très fiable. A noter que les longerons des bogies ont été raccourcis à la hauteur des roues extrêmes

 

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pour les tests, j'ai ajouté sur le bogie porteur une lamelle de contact en chrysocal qui est soudée sur deux plaques de CI dont les pistes cuivrées ont été isolées par limage. La lamelle est coudée à 90° de façon à appuyer très légèrement sur les flancs internes des roues isolées d'extrémité du bogie, en fonction des résultats attendus, je maintiendrai ou non ce montage. Il faut en effet tenir compte que la moindre pression sur ce type de bogie a tendance à bloquer la rotation des roues.  

  

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Comme je l'annonçais plus haut, un premier test de roulement sans bandage s'est avéré non concluant, même en lestant l'autorail qui patinait misérablement, il faut donc impérativement le doter de bandages d'adhérence sur les quatre roues motrices, opération réalisée au tour à métaux pour plus de précision.

 

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C'est fait, et cela change tout, je pense que l'autorail pourra sans problème tracter l'autre élément, et si ce n'est pas le cas, je doublerai la motorisation. 

 

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La bride a dû être réduite à la lime pour une meilleure inscription en courbe du bogie moteur. 

 

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Il est temps maintenant de passer à l'aménagement intérieur qui vient de recevoir un voile de gris primaire (spray tamiya) ainsi que toute la caisse

 

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 Le compartiment a été tronçonné à la hauteur du bogie moteur, et évidé sur l'autre partie.

 

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Les deux éléments sont ensuite collés sur le chassis métallique, ne pas oublier de passer les câbles électriques entre le chassis et le plancher du compartiment voyageurs.

 

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J'ai peint les fauteuils en bleu, j'ignore quelle était la couleur d'origine, de toutes façons, la déco intérieure est peu visible une fois la caisse de l'autorail remontée. Par contre, la pose de quelques personnages collés est recommandée.

 

La prochaine étape portera sur la digitalisation, l'éclairage intérieur, ainsi que les feux AV. Le décodeur devrait trouver sa place dans le compartiment toilette où il sera peu visible.

 

A suivre

  

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 07:00

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La sté Pégase Informatique commercialise des kits de motorisation de PN innovants qu'il est relativement aisé d'installer sur un réseau, pour peu que l'on adopte son système d'exploitation. Dans mes précédents articles des 11/10 et 14/10/2011, j'avais présenté une automatisation adaptable fonctionnant au passage des trains dans les deux sens de marche faisant appel à des contacteurs de type ILS, capables d'actionner les demi barrières et les feux clignotants.

 

J'ai souhaité compléter l'installation en ajoutant un module sonore synchronisé avec la fermeture du PN

 

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Le module électronique en question est fabriqué par la Sté LDL  loco-digilab@wanadoo.fr

et est constitué d'un petit circuit imprimé (réf LSM 01) sur lequel est enfiché un chips chargé d'un échantillon de sonnerie de PN moderne. L'alimentation se fait sous courant alternatif ou continu de 8 à 16 V, et deux types de déclenchement peuvent être programmés au montage:

1/pour une durée déterminée de 20 secondes environ

2/pour une durée continue contrôlée par deux impulsions ON - OFF

Le module est livré prêt à l'emploi équipé d'un petit HP de bonne qualité. La puissance sonore est réglable grâce à un petit potentiomètre ajustable situé sur le CI

 

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Le branchement du module sonore n'a posé aucun problème dans la mesure où le montage électrique ci-dessus était déjà installé. j'ai simplement raccordé l'alimentation du CI (deux fils noirs) à celle du module déclenchant les feux clignotants. Les deux autres fils brun et rose doivent être shuntés, le vert est non utilisé dans ce cas. Ainsi, deux ordres sont donnés pour restituer le son, l'un dès qu'une loco entre dans la zone du PN à protéger (ON), l'autre lorsqu'elle en sort (OFF), et ce quel que soit le sens de marche, et aussi longtemps qu'une loco stationne dans cette zone, ce qui est le cas puisqu'elle se situe en gare de Clairville avec des arrêts possibles. La sonnerie est synchronisée avec les feux clignotants et l'abaissement des demi-barrières.

 

Bien entendu, il est possible d'adopter un montage plus simple avec un seul contact ILS à l'entrée de la zone PN, et dans ce cas, le contact ILS se fera entre le fil brun et vert du module sonore, pour une durée de 20 secondes. Dans cette option, le module électronique devra être alimenté en permanence par les deux fils noirs.

 

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Sur cette photo, nous voyons les deux relais bistables commandés par les 8 ILS, et le module clignotant sur lequel se raccorde l'alimentation du module sonore LDL (bornier bleu)

 

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le module sonore a été fixé sous le réseau avec un  adhésif double face, j'ai confectionné un petit support en MDF pour poser le HP, et le tour est joué, le potentiomètre reste accessible pour régler la puissance de sortie de la sonnerie qu'il est judicieux de réduire, car cela devient vite insupportable pour les oreilles dans un petit local, notamment lorsque l'arrêtr en gare se prolonge!!!!!

 

Je remercie les dirigeants de la société LDL qui ont pris la peine de programmer le module en question pour l'adapter à ma demande, car celui-ci existe en version standard avec un fonctionnement de 20 secondes qui ne correspondait pas à mes besoins. Je crois savoir qu'ils sont en mesure de le fournir en version spéciale ON/OFF. A noter que cet artisan dispose d'une banque de sons très importante susceptible de couvrir de nombreux besoins en matière de sonorisation de réseaux.

 

Cet équipement a de nombreuses applications, il est désormais possible de créer un environnement sonore avec des déclenchements à la demande commandés par les trains en fonction des zones traversées. 

 

A +   

 

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 18:15

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C'est parti pour le premier élément statique de l'autorail bugatti en version PLM (Editions Atlas) lequel a de nombreux points communs avec l'autre version terminée que l'on voit sur cette photo. Les travaux porteront sur les organes de roulement, la motorisation, la digitalisation, l'aménagement intérieur avec personnages, l'éclairage, les feux réversibles blanc/rouge, et la patine. 

 

La reproduction est très correcte pour un modèle basique, mais comme toujours des organes de roulement ultra simplistes (laids) qu'il faut impérativement remplacer.

 

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Notons une amélioration du positionnement du chassis par rapport au modèle précédent, il se situe plus haut sur la caisse, ce qui laisse augurer moins de travaux de fraisage pour le pivotement correct des bogies.

 

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Ces derniers doivent être tronçonnés, car l'installation de nouveaux essieux de 9 mm de diamètre (réf LMT 111 Limousin modélisme trains) ne permet pas de conserver les flancs (d'ailleurs improbable et inesthétique) Même équipées de boudins aux normes fines RP 25, les roues se frôlent à qq dixième de mm près. Le montage devra donc être très précis.

 

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L'autorail étant composé de deux éléments, j'ai prévu que la prise de courant se ferait sur les bogies porteur, Cette fois ci, je vais pouvoir éviter d'installer des lamelles de contact qui se sont avérées être la plus grosse difficulté sur l'autre modèle (entre autres), dans la mesure où le faible diamètre des roues disposées côte à côte freinaient leur rotation. Chaque bogie prendra le courant sur une seule file de rail, via les 4 roues non isolées de leur axe. Il importe donc de créer une zone de contact et du même coup améliorer les supports d'essieux grace à deux longerons en U plat en laiton (fourniture l'Octant) qui viendront s'emboîter sur les supports d'origine en plastique, ces derniers devant être légèrement réduits en épaisseur par limage ou mieux par fraisage (plus précis)

 

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L'opération la plus délicate est de percer les longerons en laiton le plus précisément possible pour que les 4 essieux soient parfaitement dans le même axe horizontal et avec le même entraxe que les bogies d'origine Atlas. Pour ce faire, j'ai collé un premier longeron sur son support en plastique (cyanolit) et en me guidant avec les gorges des supports existants, j'ai percé quatre trous de 2 mm. L'utilisation d'une perceuse à colonne est recommandée.

  

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Les trous ainsi obtenus sont en alignement parfait, c'est très important sinon le moindre décalage et les essieux médians (ou extrêmes) ne toucheront pas le rail.

 

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 Les axes coniques des essieux ont été tronçonnés, l'opération doit se faire lorsque les roues isolées sont sorties de leur axe.

 

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Pour percer le second longeron avec la même précision, il suffit de le coller provisoirement dos à dos sur le premier en se laissant guider par les quatre trous déjà perçés, un petit coup de cutter pour les décoller, et l'on obtient ainsi un bogie prêt à accueillir les quatre essieux

 

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Une fois les deux longerons collés définitivement sur le chassis du bogie, j'ai repercé les trous avec un foret de 2,1 mm pour dégager un peu le plastique qui freinait la rotation des essieux et créer un minimum de jeu. Normalement, les essieux remontés doivent tous tourner librement sur une surface plane lorsque vous faites rouler le bogie, si une roue ne touche pas, c'est râté et vous pouvez recommencer les opérations précédentes!!!! Sur cette photo zoomée, nous voyons que la moindre imprécision dans le perçage peut freiner, voire empêcher la rotation des roues dont les boudins se frôlent à qq dixièmes de mm près. Pour la captation du courant, il suffira de souder un fil sur l'un des longerons, les roues isolées de l'autre côté ayant un épaulement en plastique qui interdit tout contact avec l'autre longeron. Une opération inversée sur l'autre bogie (voire les autres) et notre ligne électrique sera parfaite et sans la moindre résistance mécanique.

 

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Le chassis métallique doit être fraisé pour permettre la rotation du bogie porteur, les roues extrêmes ayant tendance à buter en courbe serrée. L'utilisation de la fraiseuse Proxxon s'avère très précise (mais il est toujours possible de faire cette opération à main levée avec une mini perceuse, c'est moins propre et surtout plus dangereux!!!)

 

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L'opération de fraisage se limite à quatre zones d'une longueur de 10 à 12 mm environ, le métal dégagé permettant une très grande rotation du bogie, sans engager le gabarit de la caisse.

 

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zoom sur le support du bogie porteur. Il convient de réusiner l'axe avec un taraud de 2,2 m, car la vis fournie par Atlas ne s'engage pas assez profondément dans l'axe et laisse "flotter" le bogie

 

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tout est OK, je vais pouvoir attaquer le bogie moteur, sachant que j'ignore encore dans quel élément il sera installé, mais j'imagine que la conception Atlas sera identique à celui-ci.

 

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Préalablement, il est judicieux de repositionner le carter sous le bogie qui doit être réduit en largeur pour se caler entre les deux longerons en laiton. J'ai collé une rondelle de 1 mm d'épaisseur (diamètre du trou 4 mm) sur l'axe du bogie pour réhausser légèrement la caisse de l'autorail encore trop basse. 

 

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Le débattement du bogie une fois remonté est important, et l'engin devrait pouvoir s'inscrire dans des courbes de faible rayon. J'ai pu tester avec une bonne marge le R5 de Roco (Rayon 54 cm)

 

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Sur cette photo, les deux autorails bugatti ont  leur traverse de tamponnement au même niveau.

 

Les prochains travaux porteront sur la motorisation. Compte tenu de la disposition particulière du bogie supporté par 4 essieux, le kit fabriqué par Léopold Halling parait à première vue inadapté, comme pour le précédent bugatti, je vais m'orienter vers les draisines bachman dont la pignonerie permettra de motoriser les 4 essieux.

 

A suivre  

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 21:00

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Ayant acquis d'occasion deux anciens wagons porte autos Electrotren en état très moyen, j'ai entrepris de les restaurer, et d'équiper l'un deux de feux de fin de convoi fonctionnels.

 

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Les barres d'articulation de l'essieu central étant absentes, (cassées?) il importe d'en fabriquer d'autres, en prenant modèle sur un wagon neuf (à droite sur la photo) Sans cet accessoire, le wagon ne peut pas circuler correctement, les deux demi éléments ayant tendance à se désaxer par rapport à la voie.

 

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Un premier élément a été découpé dans une plaque de 2,5 mm d'épaisseur après repérage de l'entraxe (percé à 3,2 mm)

Les deux barres se croisant, il faut limer la plus grande longueur en dégageant environ 1,25 mm d'épaisseur. Le maintien par deux forets de 3,2 mm enfichés dans un bloc de bois dur facilite le travail, mais il faut avancer prudemment, il a fini par casser!!!

 

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Une chance, j'avais reproduit cet élément en 4 exemplaires sur une plaque de polystyrène de 1 mm d'épaisseur, car la découpe imposée en forme d'os de chien n'est pas aisée. Les trous ont été préalablement perçés en s'aidant du gabarit, ce qui garantit un entraxe parfait.

 

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La découpe a été faite avec un scie alternative Proxxon équipée d'une lame très fine, le travail au cutter étant toujours possible, mais beaucoup plus délicat. Nous voyons sur cette photo un des wagons déjà équipé. La forme particulière est imposée par le débattement de l'essieu central dans les courbes. Sur les originaux, la surface totale des axes de rotation est moulée d'un seul bloc, permettant aux barres de tenir toutes seules en appui sur le bogie. Avec ce montage, les barres sont plus fines et il convient de loger des vis pour les maintenir en appui sous le chassis.

 

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Les tenons d'origine ont dû être rognés à la hauteur du trait de feutre

 

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Idem sur les quatre tourillons extrêmes du chassis de l'essieu central

 

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Les tenons ont été repercés à 1,6 mm, puis taraudés à 2 mm pour fixer des vis à tête plate qui maintiendront les barres en diagonale. L'essieu central peut être ensuite revissé sur ses supports, A ce stade, je peux vérifier que l'articulation des deux semi plateformes est correcte, si tout est bien tracé, les roues ne doivent pas frotter sur les barres dans les courbes les + serrées.

 

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Les deux wagons sont maintenant réparés, s'agissant de modèles anciens, j'ai prévu de les équiper d'attelages courts à élongation variable, à l'instar des autres plus récents. J'ai utilisé les modèles Roco. Pour ce faire, il faut fraiser tout ce qui dépasse sous le chassis à la hauteur de la plaque métallique. Le wagon de droite est déjà équipé et celui de droite va l'être (assemblage par colle UHU strong and safe) qui permet le temps de prise de vérifier que l'écartement entre les tampons est convenable. 

 

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J'ai prévu également d'équiper l'un des wagons de feux de fin de convoi. La prise de courant se fait sur un  des essieux d'extrémité et l'autre central. Pour ce dernier, j'ai dû fabriquer la pièce ci-dessus découpée dans une plaque de chrysocal de 1/10 ème de mm.

 

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La lamelle de contact ainsi réalisée est fixée sur l'essieu central et sa forme incurvée permet d'avoir un contact très doux sur l'axe tout en faisant office de suspension. 

 

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la réalisation de l'autre contact est plus facile, il est simplement vissé sous le chassis. A noter que les essieux ont été remplacés par des modèles plus fins, dans la mesure où les originaux supportent des roues isolées de chaque côté.

 

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Vue globale du wagon. Un micro câble limande noir/rouge alimentera les feux de fin de convoi.

 

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sous le chassis, j'ai logé deux mini condensateurs de 100 uF 16 V montés en parallèle à la sortie d'un mini pont redresseur, avec une résistance de 10 Kohms, ce qui permet un éclairage assez doux des feux et surtout leur maintien éclairé même lors de grosses micro coupures, et ce dans les deux sens de marche, quel que soit le mode d'alimentation (analogique ou digital) 

 

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Pour les feux de fin de convoi, j'ai utilisé les modèles ci-dessus qui sont percés en dessous pour pouvoir loger des micro leds CMS rouges. J'ai tronçonné les poignées qui ne sont plus d'actualité pour des wagons modernes.

 

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Il ne reste plus qu'à les fixer sur l'un des rabattants du wagon, après avoir vérifié que les leds sont bien fonctionnelles après encollage (montage en série anode contre cathode)

 

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Un peu de peinture jaune et notre wagon est prêt à reprendre du service.

 

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Un petit tour de circuit des deux wagons tractés par une CC72000 confirme qu'ils sont aptes à circuler désormais sur le réseau. Il ne reste plus qu'à installer des voitures!!!

 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 19:14

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L'article du jour présente qq travaux d'amélioration de la petite loco vapeur 030 T produite par Roco, un modèle basique qui a sa place sur tous les réseaux. Son fonctionnement est très doux, le moteur étant équipé d'un volant d'inertie.

Néanmoins, j'ai dû revoir toutes les lamelles de contact qui s'étaient déplacées, j'ai donc profité d'une révision pour la digitaliser.

 

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La caisse se déclipse assez facilement, une platine d'origine est présente équipée d'une prise NEM (elle a été intégralement conservée) laquelle permet de connecter un décodeur à fils (Lenz standard) le modèle direct sans fil du même fabricant ne tenant pas dans le logement disponible.

 

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Une chance, le décodeur tient à la verticale à l'arrière de la loco sous la hotte à charbon.

 

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Il est judicieux de peindre la platine en noir mat car celle ci est très visible de la cabine

  

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Les lanternes factices méritent d'être améliorées, J'ai retrouvé des lentilles de phare qui seront collées, puis mises en forme avec un disque à tronconner pour aplatir leur surface bombée.

 

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La lanterne de gauche est équipée, pas celle de droite, le rendu est amélioré. Je n'ai pas retenu d'incorporer des micro leds à l'intérieur sur ce modèle, l'opération étant très délicate.

 

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J'ai ajouté un peu de charbon véritable dans la hotte 

 

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et un mécanicien en cabine

 

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 La loco a été patinée généreusement pour supprimer l'effet trop neuf de l'engin, + un voile de vernis mat incolore en spray Tamiya pour fixer le tout

 

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Quelques traces de calcaire sur les soutes à eau, un peu de crasse et de rouille par çi, par là, et notre brave petite vapeur peut rejoindre le dépôt où elle n'aura rien à envier à ses congénères!!! J'ai programmé une inertie à l'accélération et la décélération de 30 sur les CV 3 et 4, le roulement et les ralentis sont excellents.

A + 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 06:40

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Roco a produit il y a quelques années cette belle loco vapeur avec un jeu de plaques permettant une immatriculation SNCF ou PLM, le modèle présenté sur cette photo est la 050 B 70 SNCF. Celle ci ayant des problèmes de captation du courant suite à une détérioration de la prise la reliant au tender moteur, j'ai profité du démontage pour la digitaliser et apporter quelques améliorations.

 

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deux vis relient la chaudière au chassis, le démontage ne pose pas de problème, la tête d'embiellage a tendance à se décrocher de son logement dans la partie supérieure du cylindre, un petit point de colle la maintiendra désormais en place, évitant un blocage de tous les essieux. Les lamelles de contact sur 8 roues de la loco transmettent le courant au tender moteur via un timon d'attelage équipé de 2 lamelles souples conductrices. Celles ci ont dû être repositionnées sur leur support et collées.

 

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Zoom sur le timon d'attelage conducteur en phase de collage.

 

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La loco peut être remontée. c'est le tour du tender, qui se démonte également en ôtant deux vis aux extrémités du chassis. La soute à charbon est juste enclipsée sur la caisse et se décroche aisément.

 

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 Une fois le tender démonté, nous voyons la prise femelle sur laquelle s'emboite le timon d'attelage, le support équipé d'une ampoule et le conduit lumineux avec ses lanternes. L'éclairage AR sera remplacé par des leds canon bicolores et l'ampoule supprimée.

 

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la platine d'origine sera conservée car elle assure le contact avec les balais du moteur, par contre, il faut isoler la prise de captation du courant de celle du moteur, supprimer également le condensateur avant l'installation du décodeur. j'ai choisi le modèle Lenz direct à broches (sans fil) qui tient exactement dans la cavité arrière du tender. Le fil noir et rouge est raccordé aux roues, et l'orange et gris au moteur. Attention de bien repérer la fonction des 8 broches du décodeur qui sont inversées dans la mesure où il se présente à l'envers.

 

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Les leds canon bicolores seront peintes en noir mat avant d'être collées à l'intérieur des lanternes. Leurs pattes seront sectionnées au plus court pour souder les fils (bleu anode commune, jaune et blanc sur chaque cathode montée en parralèle)

 

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Le chassis en zamac devra être légèrement fraisé sur les côtés pour accueillir les leds. J'ai inséré entre le décodeur et le commun (fil bleu) une résistance de 10 Kohms qui atténue sensiblement la luminosité trop violente des leds; Veiller à ce que les pattes des leds ne fassent pas contact avec le corps du chassis métallique du tender, mettre si nécessaire un petit bout de ruban adhésif isolant.

 

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Si tout se passe bien, la loco doit être en mesure de fonctionner en mode digital avec commande des feux rouge/blanc AR  inversé selon le sens de marche. La reproduction du charbon dans la soute n'est pas très réaliste, nous allons donc lui adjoindre une couche de vrai charbon.

 

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 A partir d'un morceau d'anthracite, il est aisé de fabriquer le charbon en le cassant à l'aide d'une grosse masse (enrouler le morceau en question dans un vieux tissus et cogner dessus jusqu'à obtenir des fragments très fins, voire de la poussière)

 

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L'encollage est fait avec une couche épaisse de colle de type Pattex (une colle blanche classique peut faire l'affaire) La poudre de charbon concassée est ensuite saupoudrée dessus. Il est possible de laisser çà et là qq dépôts de charbon sur les côtés de la soute (débordements lors du chargement)

 

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Eclairage des feux en marche arrière. Je n'ai pas modifié les feux AV pour simplifier, car il aurait fallu abandonner le système de prise de courant loco/tender et adjoindre deux fils supplémentaires.

 

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Terminé, la loco peut rejoindre la cavalerie vapeur de son propriétaire. Elle fonctionne sous les deux modes (analogique et digital) et la qualité des ralentis est excellente. En digital, les feux rouges peuvent être éteints lorsque la loco tracte un convoi, les feux AV restant allumés. Sa livrée verte trop neuve mériterait une légère patine, mais elle ne m'appartient pas et si je rate l'opération, je risque d'être licencié par la Direction! en ces temps difficiles, je ne tiens pas à perdre mon emploi.

A +

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 07:37

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Les voitures produites par Piko sous différentes livrées se prètent assez bien à l'installation de feux de fin de convoi. La photo ci dessus concerne une voiture corail intercités circulant en région normandie.

 

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Le démontage des trois éléments est aisé par déclipsage au niveau du bas de caisse.

 

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La porte d'intercirculation se décolle facilement ainsi que le soufflet. Il faut tronçonner les feux factices qui seront remplacés par des leds canon rouges.

 

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les leds seront montées en série (cathode soudée à l'anode) après repérage de l'entraxe des feux sur la voiture. L'idéal est de faire la soudure en positionnant les feux sur un bâti en bois percé de deux trous de 2 mm. Une résistance de 2 Kohms est intercalée en sortie d'une des pattes.

 

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il est judicieux de peindre en noir mat l'intérieur de la caisse recevant les leds, ainsi que ces dernières pour limiter les fuites d'éclairage par transparence. La porte d'intercirculation peut ensuite être recollée.

 

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les lamelles de contact ci-dessus en chrysocal sont adaptées au voitures piko (fourniture Miniatures Passion), elles se logent dans la cavité centrale sous le bogie.

 

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Il faut ensuite repercer (0,8 mm) l'axe du bogie sur toute sa hauteur pour pouvoir faire passer un fil dans le chassis (le plus fin possible)

 

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Les têtons des leds canon ont été tronçonnés pour affleurer le niveau de la caisse une fois collées de l'intérieur.

 

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Les fils doivent être encastrés (fer à souder) dans le chassis pour ne pas suréléver le compartiment voyageurs. La sortie se fait côté feux à la verticale des toilettes. L'attelage à élongation n'est plus nécessaire sur la voiture de queue, il a donc été supprimé.

 

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Pour permettre un éclairage des feux quel que soit le mode d'alimentation (analogique ou digital) et ce, dans les deux sens de marche, j'ai intercalé un mini pont redresseur associé à un condensateur polarisé de 470 uf qui sont logés dans le compartiment toilette du wagon, invisible une fois la caisse remontée.

 

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test d'éclairage sous alimentation digitale.

 

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et sous alimentation analogique, l'éclairage est un peu plus faible mais plus conforme à la réalité. La présence du condensateur supprime toute saute d'éclairage en cas de micro coupure de l'alimentation. Un autre avantage de ce type d'équipement sur une rame, en cas de décrochage de l'une quelconque des voitures, tous les trains en aval stopperont, si le réseau fonctionne avec une détection des cantons (BAL) par consommation de courant sur la voie.

 

A +

 

 

  

 

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 11:48

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les travaux se poursuivent sur l'autorail que l'on voit sur cette photo quasi terminé et légèrement patiné.

 

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j'ai dû équiper les roues d'un des essieux moteur de bandages d'adhérence roco, l'autorail ayant tendance à patiner dans les rampes, réaction que je retrouve sur  tous les modèles équipés de roues de petit diamètre. Les gorges ont été réalisées au tour à métaux.

 

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Sur les lamelles de chaque bogie, j'ai ajouté une pointe de graisse cuivrée qui favorise le contact et limite la résistance pour la rotation des roues (fourniture miniatures passion)

 

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Le compartiment voyageur a été sectionné au niveau du moteur et aménagé pour loger un lest en plomb et le décodeur. L'ensemble a été mis en peinture avec un gris moyen (spray tamiya) en protégeant les bogies.

 

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le câblage (prise de courant sur tous les essieux) est regroupé dans la zone du bogie moteur. les sièges ont été peints en vert et les cloisons en beige (je ne garantis pas les couleurs, n'ayant pas de doc sur ces autorails!!!)

 

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le décodeur (Lenz) est logé au dessus du moteur, j'ai une préférence pour cette marque car aucune surprise désagréable sur leur fonctionnement qq soit le type de moteur utilisé (RSF ou classique) Les cloisons blanches créées légèrement en retrait des vitrages masquent au mieux cette zone. Quelques personnages assis ont été rajoutés.

 

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l'intérieur de la caisse a été peint en vert foncé, le plastique s'avérant très transparent avec un éclairage intérieur. Les vitres ont été déposées avant ces travaux. Deux leds canon bicolores rouge/blanc ton chaud ont été installées en face frontale après perçage de 2 mm sur le phare factice Atlas.

 

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les trois pattes de la led canon sont sectionnées qq mm derrière le corps et soudées à trois fils qui longeront la toiture. L'ensemble est peint en noir mat avant collage entre les deux vitrages avant des cabines qui ont été découpées en leur milieu.

 

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le têton qui dépasse de la caisse est ensuite tronçonné, avec ajout d'un enjoliveur de phare. Test d'éclairage avec une pile de 9V résistance 1 Kohm

 

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idem avec l'éclairage feu rouge

 

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la patine est réalisée avec un lavis de peinture très diluée avec du white spirit (mélange de noir, brun, ocre, vert) et un voile de spray vernis mat Tamiya pour fixer le tout.

 

 

 

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Il reste une petite cavité sous le bogier moteur pour loger un petit aimant cubique (fonctionnement du PN et des automatismes) 

 

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La pose d'un ruban de leds CMS adhésif au plafond est classique, il faut faire sauter les deux axes en plastique qui permettent d'accrocher la caisse au chassis, afin de couvrir toute la surface du plafond disponible.

 

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 la fixation caisse/chassis sera assurée par quatre petits points de colle sous presse. A tout moment, il est possible de réouvrir en glissant un cutter entre la paroi interne de la caisse et le chassis. 

 

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c'est fini, après un tour de circuit concluant, l'autorail peut rejoindre ses congénères sous la rotonde. L'éclairage intérieur est assuré par une touche de fonction auxiliaire de la centrale (fil vert) après ajout d'une résistance de 3,3 Kohms pour réduire l'intensité lumineuse. Pour les feux AV/AR, j'ai inséré une résistance de 10 Kohms sur chaque cathode des leds canon pour obtenir un éclairage correct.

 

Le fonctionnement est très doux, avec une inertie reprogrammée en valeur CV 3 et 4 à 30 lui assurant un démarrage et un ralentissement réalistes. Bon pour le service!!!

 

A +

 

 

 

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 07:15

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Les Editions Atlas poursuivent leur collection avec cet autorail De Dietrich en livrée Alsace Lorraine. Le modèle en question vient d'être équipé à titre d'essai de 4 essieux aux normes fines NEM diamètre 9 mm (fourniture Limousin Modélisme Trains) dont les pointes ont été tronçonnées. Sur cette photo, nous voyons que l'autorail s'inscrit sans problème sur une courbe de rayon R5 Roco, soit 54 cm, et ce sans modification du chassis ni des flancs de bogies. Les travaux de motorisation devraient donc être facilités.

A noter que l'original était conçu avec des essieux de diamètre différent sur le même bogie, disposition qui ne sera pas reproduite ici, par souci de simplification.

 

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Comme tous les modèles produits par Atlas, l'autorail est trop bas et doit être réhaussé pour se situer à une hauteur convenable par rapport aux traverses de tamponnement d'autres engins aux normes (ici un picasso) J'ai inséré une rondelle de 0,75 mm d'épaisseur entre le bogie porteur et le chassis 

 

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Le bogie porteur ainsi équipé pourra être remonté en l'état. Le débattement est suffisant pour une inscription en courbe et le chassis n'a pas besoin d'être fraisé, les boudins fins ne frottant pas sur ce dernier.

 

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Pour la motorisation, j'ai opté cette fois ci pour un modèle produit par Léopold Halling (fourniture JOUETEC à Floirac 33) qui a la particularité d'être modulable au niveau des entraxes d'essieux, Sur cette photo, sorti de sa boîte, il est présenté avec un entraxe le plus court. Une fois démonté et remonté en modifiant le positionnement des essieux, l'entraxe maxi s'avère insuffisant de 5 mm environ pour correspondre à celui de l'autorail Atlas.

 

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Il va donc falloir adapter la motorisation au bogie de l'autorail De Dietrich. Nous voyons sur cette photo les éléments L/H extraits de leur chassis. Une chance, les roues sont aux normes fines diamètre 9 mm et les essieux tournent sur des paliers en téflon, ce qui va faciliter leur positionnement sur le bogie  Atlas.

 

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Il faut donc fraiser les extrémités du bogie pour permettre le passage des engrenages, les paliers seront bloqués entre le bogie et son carter. Pour ce faire, il faut créer un support avec deux petites cales de 3 mm d'épaisseur, sur lequel sera vissé le carter. Sur cette photo, le bogie est retourné, la partie supérieure constituant l'axe de rotation a été arasée pour présenter une surface plane.

 

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Deux vis de diamètre 1,4 mm permettent de bloquer le carter qui sera donc démontable pour sortir les essieux.

 

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Une cale en polystyrène de 1,5 mm d'épaisseur est collée sur la partie centrale du bogie, en limant légèrement la surface dans l'axe du rotor du moteur (celui-ci effleurant la surface) La partie la plus délicate est de fabriquer le palier des pignons primaires qui doit s'intercaler très précisément entre la vis sans fin du moteur et le pignon de transmission des essieux. La présence de volants d'inertie usinés directement sur la vis sans fin ne facilite pas le travail.

 

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Après de nombreux essais, les deux paliers sont enfin posés et collés sur le bogie. Il faut s'assurer à tout moment que la transmission se fait en douceur, et que rien n'accroche. Les axes ont été tronçonnés dans des forets au diamètre 1,5 mm qui sont également collés sur leur palier respectif, le pignon tournant librement à l'intérieur.

 

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Le moteur est simplement collé sur son support, un premier test est effectué pour vérifier que tout fonctionne souplement.

 

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il faut créer un nouvel axe de rotation, constitué d'une cale ajourée (aération du moteur) en polystyrène de 2 mm d'épaisseur, sur laquelle est collée à l'envers une vis à tête fraisée. bien vérifier qu'elle ne touche pas le rotor du moteur avant de l'encoller.

 

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Après vérification, j'ai ajouté quatre petites vis de 1 mm de diamètre aux deux extrémités du carter pour bien bloquer les paliers des essieux qui avaient tendance à flotter sur leur support. L'ensemble reste ainsi démontable.

 

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Le chassis doit être découpé pour loger le moteur.

 

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deux trous seront percés de part et d'autre du chassis pour fixer un cavalier qui supportera le moteur. Ces trous seront taraudés pour vissage 1,6 mm

 

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Des cales de renfort sont collées sous le bogie entre les flancs pour renforcer la structure.

 

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le cavalier est réalisé dans une plaque de laiton mise en forme pour assurer un bon positionnement en hauteur du bogie moteur par rapport au bogie porteur. L'ensemble du chassis est passé en peinture  (spray gris tamiya) . Un premier essai de lamelles de contact en chrysocal est réalisé, non satisfaisant, il sera revu pour frotter contre les flancs internes et non externes des roues. 

 

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vérification de la rotation du bogie moteur, il importe de contrôler que les volants d'inertie ne frottent pas contre le chassis.

 

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 les lamelles de contact moteur ont été refaites.

 

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Cette fois ci, le contact est parfait et sera beaucoup moins visible après travaux de peinture du bogie moteur. Une petite pièce en polystyrène de 0,5 mm d'épaisseur est intercalée entre le moteur et les lamelles pour éviter tout court-circuit.

 

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la pose de lamelle de contact sur le bogie porteur est plus facile, celle ci étant dans le prolongement du chassis du bogie, elle est simplement collée après ajout d'une petite cale qui la bloque.

 

La suite de cet article portera sur l'aménagement intérieur de l'autorail, son éclairage, la pose d'un décodeur et la patine

 

A suivre 

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A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.

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