Dans le précédent article, je présentais les travaux préparatoires pour traverser la cloison du garage en vue de créer un raccordement en coulisse des deux voies situées à l'extrême Est du diorama. Sur cette photo, nous voyons que ces dernières débouchent derrière deux tunnels sur deux niveaux différents. (0 et +8 cm)
Le support est constitué de deux étagères de 210 x 40 cm positionnées sur des équerres réglables en hauteur elles mêmes fixées sur des crémaillères. Le caisson ainsi construit le long du mur a été isolé avec des plaques de dépron de 3 cm d'épaisseur.
J'ai construit un petit module de 120 cm de long pour raccorder les deux voies à un niveau médian de + 4 cm, ce qui permettra de répartir équitablement le niveau de la rampe montante et descendante. L'utilisation d'un panneau de fibre composite XylTECH de 10 mm d'épaisseur se révèle un matériau remarquable pour la réalisation de plateformes ou de petits meubles, il est très souple au cintrage, se découpe facilement, imputrescible, vissage possible sur le champ sans éclater, et fixation des rails sans pré perçage pour planter des clous. Comme les voies de la coulisse seront posées ultérieurement, je veux me faciliter le travail.
Essai de positionnement du module en sortie des tunnels. L'ajustage doit être précis pour qu'il s'intègre dans le caisson entre les deux étagères.
La jonction au niveau + 4 cm est réalisée avec des aiguillages motorisés Roco au code 100.
Avant leur pose, j'ai vérifié que la pointe de coeur était bien alimentée en fonction de la position droite ou déviée des aiguillages.
le tracé des voies a dû être adapté au positionnement des tunnels dans la cloison, qui nécessitait une largeur de plateforme de 65 cm ramenée à 40 cm sur le reste de l'étagère.
La coulisse sera totalement isolée de la poussière avec la création d'une vitrine en façade équipée de panneaux de plexiglas coulissants.
C'est fait, trois panneaux de plexiglas ferment le caisson sur deux rails en PVC comportant deux rainures, ce qui permet d'ouvrir à volonté la vitrine. De plus, ils pourront être déposés si nécessaire pour travaux de maintenance sur les voies, déco, photos et vidéos.
j'ai installé une rampe d'éclairage à base de rubans de leds sur toute la longueur de la coulisse. Dans l'immédiat, trois voies sont posées, dont une qui servira de navette aller/retour sur la voie en tranchée desservant la gare. Ultérieurement, il reste de la place pour ajouter quelques tronçons. En fait, le parc matériel restera très modeste, et les besoins en voies de garage limités à quelques autorails et locos diesels, l'essentiel du parc vapeur trouve sa place sur le dépôt.
l'objectif d'une coulisse totalement isolée répond au souci de protéger le matériel roulant sur cette partie du garage exposée aux poussières, les machines outils étant souvent sollicitées dans ce coin de l'atelier. La conception à base d'étagères murales permet en outre de ne pas empiéter sur la surface au sol du garage, la scie circulaire d'établi et d'autres objets volumineux trouvant leur place sous la coulisse.
la dépose des vitrages en façade permettra un accès plus aisé pour les séquences photos/vidéos, et peut être une tentative de déco de la zone, bien qu'offrant peu d'intérêt vu la faible surface concernée.
A suivre
l'ami Bruno m'a confié une loco de sa collection pour tenter de la remettre en état de marche. Il s'agit d'un modèle Marklin 2 rails digitalisé (DA des chemins de fer suédois) dont le moteur et la transmission sont totalement bloqués. Voyons ce que l'on peut faire sur ce type de loco.
Le démontage caisse/châssis ne pose pas de problème avec une seule vis à ôter sur la toiture. Un premier examen confirme que toute la partie mécanique à base d'engrenages droits est bloquée. Impossible de faire tourner les essieux moteur. La mise sous tension en mode digital est vite abandonnée, il faut préserver le décodeur s'il est encore en état de marche!
Par précaution, j'ai extrait le décodeur afin de vérifier sur le testeur ESU s'il était en état de marche, il est OK, je vais explorer ailleurs.
j'ai démonté le moteur, le bloc induit/rotor Marklin étant maintenu par deux vis. S'agissant d'un modèle 3 pôles peu performant, son remplacement est envisageable, mais il faut trouver un pignon d'attaque du train d'engrenages identique, solution trouvée sur un micro moteur récupéré dans mes tiroirs. (au centre sur la photo) A gauche, un moteur maxon RSF semble adapté par sa taille, mais il se révélera un peu trop volumineux pour tenir dans le logement libéré.
En définitive, je me suis rabattu sur un micro moteur plat de lecteur de CD dont le diamètre correspond exactement au logement existant sur le châssis Marklin. j'ai dû réduire le diamètre de l'arbre de 2 à 1,5 mm pour adapter le pignon d'attaque en acier difficilement perçable. Pour ce faire, il suffit de faire tourner le moteur sur une source analogique de l'ordre de 6V et attaquer son axe avec une fraise montée sur un flexible Dremel à grande vitesse, finition à la lime plate, en vérifiant régulièrement au pied à coulisse le diamètre recherché.
Mais avant d'installer le moteur, il faut débloquer la transmission complètement grippée. J'ai copieusement huilé tous les organes, toujours bloqués. Le lendemain, nouvel essai, çà bouge un peu, le dégrippant a fait son effet, je vais pouvoir remonter le moteur et le faire tourner longuement pour libérer les qq points de blocage encore présents. Il faut savoir que la mécanique chez Marklin est solide et ajustée avec très peu de jeu, ce qui peut expliquer la situation rencontrée sur cette loco. Par ailleurs, le démontage des essieux n'est pas envisageable sans risque de détérioration, les roues étant solidement serties sur leur essieu.
La repose du décodeur permet de vérifier que tout est en état de marche, y compris l'éclairage. Il faut toutefois modifier la CV 5 afin de limiter la vitesse de cette loco, le moteur fonctionnant sous une tension maxi de l'ordre de 6 V, par contre les ralentis sont excellents du fait de l'inertie et du seuil de démarrage sous une tension inférieure à 1 Volt.
Nouveau problème à résoudre, les boudins sont trop largement dimensionnés pour passer sur des rails au code 83, et cette loco étant appelée à circuler sur l'ex réseau "biscatrain" de Bruno, il faut les réduire.
La réduction est faite avec un disque à tronçonner Dremel monté sur flexible et tournant à grande vitesse. Les essieux moteur sont entraînés à vitesse maxi en régime digital, il suffit d'affleurer les boudins sur la surface du disque pour les affiner (en l'occurrence le diamètre a été réduit de 40 dixième sur chaque roue) Pour les bissels, le simple frottement du disque sur les roues qui tournent à grande vitesse permet de réduire également les boudins.
les tests de circulation sur mon diorama équipés de rails au code 75 sont concluants.
Les bielles peuvent être remontées, une dernière intervention pour patiner les organes de roulement à l'aide d'un lavis glycéro de brun/noir/rouille afin de neutraliser l'aspect brillant. A noter que cette motrice avait déjà été traitée sur toute la caisse avec un voile consistant de spray blanc, ce qui explique son aspect très enneigé, l'occasion de retraiter peut-être une partie du décor montagneux du réseau biscatrain en mode hivernal??
Un dernier test pour vérifier que la motrice peut tracter un mini convoi.
Terminé. Nous aurons sans doute l'occasion de voir évoluer cette loco parmi tant d'autres sur le réseau de Bruno en phase finale de reconstruction.
A +
tests de pose de caténaire 1500 V sur la voie en tranchée. La présence de ponts et tunnels au gabarit réduit nécessite de rabaisser au maximum le fil de contact pour franchir ces ouvrages, la construction de la ligne de caténaires sera donc faite maison. J'éditerai un article sur sa fabrication à un stade plus avancé.
Les travaux redémarrent sur mon diorama.
Il vient d'être baptisé "biscadépôt" pour le différencier de l'ancien réseau "biscatrain" actuellement en phase de reconstruction en région lyonnaise.
La seconde étape du projet (non planifiée à l'origine) consiste à créer une coulisse en limite Est du diorama pour prolonger le tracé de la voie unique en tranchée (niveau zéro), la raccorder à celle du dépôt (niveau + 8 cm), avec ajout de voies supplémentaires pour le transit et le stockage de matériel roulant.
J'avais construit une cloison dans le garage pour isoler la partie décorée du diorama, une partie du vitrage se trouve sur le tracé de la voie supérieure au niveau du passage à niveau. Il a donc fallu réduire le vitrage, et percer deux orifices dans la cloison qui correspondent à deux tunnels reliant le réseau à la coulisse
Une petite plateforme en MDF a été ajoutée pour traverser la cloison. Elle supportera le tunnel à construire en sortie du PN. Le fond de décor en limite du vitrage devra être modifié.
Parallèlement, j'ai revu le tracé de la voie en tranchée en limite Ouest du diorama, car celle ci termine son parcours sur une étagère supportant un casier de rangement de diverses fournitures. Je l'ai surélevée d'une dizaine de cm pour créer une surface supplémentaire de 25 cm de profondeur, permettant de loger un petit caisson où la voie sera masquée derrière un second tunnel à construire. Cet agencement aura l'avantage de faire disparaître un autorail en mode navette avant de le voir réapparaître plus tard dans l'autre sens.
Sur ces rajouts qui ne seront pas visibles, j'ai souhaité recycler les rails et aiguillages au code 100 dont je disposais, ce qui justifie l'utilisation de rails de transition Peco pour passer du code 75 au code 100. Un point de soudure est ajouté sur chaque rail et les éclisses pour raccorder électriquement les sections de voies à rajouter.
C'est parti pour le tunnel ouest. Une section de rail est collée sur un ballast découpé dans une plaque de dépron
Avant la pose du tunnel, cette section est ballastée et décorée. Elle doit être facilement démontable dans l'hypothèse d'un déplacement du diorama.
J'ai construit un caisson avec des couples permettant d'accrocher la voûte du tunnel, mais aussi une ligne de caténaire, car j'envisage d'électrifier ultérieurement cette voie en tranchée (1500V) qui dessert la petite gare de passage de St Jean.
Sur cette photo, nous voyons mieux le type de support réalisé à base de MDF de 6 et 10 mm d'épaisseur.
la voûte est réalisée dans une plaque de pierres Slater's patinée avant collage.
Le portail du tunnel viendra s'ajuster sur la voûte, sans être collé, ce qui nécessite un raccordement précis.
Le portail du tunnel est réalisé dans des chutes de murs Faller (décorflex) dont la matière se prête bien à la découpe au cutter. Les chaperons sont en polystyrène. L'ensemble du portail a été repeint à l'aérosol gris moyen et patiné avec un lavis très dilué et de la terre à décor. Il est positionné en limite Ouest du diorama, mais reste pour l'instant amovible tant que les travaux de raccordement de la caténaire ne sont pas réalisés.
Visuellement, l'approche du souterrain est plus esthétique, ainsi qu'en témoigne cette photo prise sous le pont routier.
Côté Est, le raccordement est plus délicat, car le fond de décor du diorama s'arrête net à une dizaine de cm de la cloison, il faut donc créer une surface de transition, également amovible, pour compléter le paysage sur la zone du tunnel.
j'ai utilisé un tuyau d'évacuation d'eaux usées en PVC de 10 cm de diamètre découpé et mis en forme pour relier le diorama à la cloison, ce qui permet d'éviter des angles vifs sur la surface verticale. Après enduit, ponçage et peinture, il sera revêtu d'un restant de découpe de diorama "Auhagen" dans le même style campagnard que celui précédemment utilisé.
Là encore, le portail du tunnel est confectionné avec des chutes de murs Faller, la déco reste à faire sur toute cette zone, mais le plus dur est fait. Au niveau zéro côté Est, la voie en tranchée est masquée par un pont routier, ce qui m'évite la construction d'un troisième tunnel. J'ai prévu de raccorder les deux voies en question sur la coulisse, à un niveau médian de + 4 cm, la longueur restant disponible dans l'autre partie du garage (210 cm) étant suffisante pour accepter une rampe et quelques voies supplémentaires en impasse.
Là encore, la présence d'un tunnel en limite S/Est du réseau est visuellement plus esthétique, c'est souvent la solution retenue sur les dioramas.
Sur cette photo, l'autorail X 5500 Atlas offre une vue plus réaliste qui n'existait pas auparavant avec une voie terminant en impasse face à un mur.
Un fond de décor issu d'un diorama Auhagen a été positionné par collage au dessus du tunnel. Le raccord avec la partie décorée reste acceptable, et je n'ai guère d'autres choix vu la profondeur de la section rajoutée.
Quelques buissons aux abords du tunnel permettent de faire une transition convenable avec le reste du décor.
Vue côté coulisse, j'ai essayé de traiter au mieux l'intérieur des tunnels, en prévision des reportages vidéos qui seront réalisés avec une caméra embarquée.
Les travaux dans la cloison sont achevés, sur l'autre portion du garage, je vais pouvoir construire les voies en coulisse pour raccorder la gare au dépôt, toutefois, la largeur disponible ne permet pas d'envisager la création d'une boucle de retournement, le passage se fera donc via un aiguillage pour passer d'un niveau à l'autre.....et vive les manoeuvres!!!
A suivre
LSModels a produit il y a quelques années un loco tracteur diesel de la série Y 7400 de très belle facture. Seul point négatif, les lanternes qui ne sont pas fonctionnelles. J'ai donc essayé d'y remédier en utilisant des micro leds CMS câblées logées à l'intérieur des globes optique d'origine.
Le démontage caisse/châssis ne pose pas de problème particulier, toutefois, il est judicieux d'ôter toutes les rambardes qui bien que souples, restent fragiles. Les lanternes ont été également dégagées de leur support en faisant pression avec une lame fine de cutter. Elles ont été ensuite percées en leur centre avec un foret de 5 dixième en veillant à les maintenir plaquées bien à plat sur une planchette côté optique de phare. Cette opération permet de dégager l'optique en plastique transparent à l'intérieur du globe pour loger une micro led CMS câblée qui sera maintenue avec un point de colle (UHU Méga strong and safe) J'ai ajouté une résistance de 4,7 Kohms afin d'atténuer la luminosité.
Les leds sont montées en série (cathode sur anode) ce qui limite à deux fils le branchement au décodeur. Une fois les lanternes reposées sur leur support, il faut percer le châssis juste derrière les globes pour faire circuler les fils isolés à l'intérieur de la caisse. Ces derniers très fins sont à peine visibles derrière les lanternes, ainsi qu'en témoigne cette photo
Les fils circulent entre le capot du loco tracteur et le châssis métallique. Ils sont raccordés ensuite au décodeur (mini) qui est fixé à l'intérieur sur un côté de la cabine. (fil bleu anode, fil blanc cathode) J'ai rajouté un conducteur. Ne pas oublier d'intercaler la résistance qui trouve sa place également dans la cabine
terminé, l'éclairage est puissant en régime digital, il doit être possible de le réduire en augmentant la valeur de la résistance. Le fonctionnement de cette loco est très souple avec d'excellents ralentis, ce qui la destine principalement aux manoeuvres.
Je vais pouvoir reprendre les travaux sur mon diorama, notamment avec la création d'une coulisse qui traverse la cloison du garage, un tunnel vient d'être installé en sortie S/Est du dépôt.
A suivre
AUJOURD'HUI,
c'est l'anniversaire du blog "biscatrain" qui vient de franchir sa 9ème année d'existence. Durant toute cette période, j'ai eu l'occasion de présenter de nombreux articles, photos et vidéos concernant mes travaux de modéliste, une passion qui est restée intacte et que j'essaierai de faire partager aussi longtemps que la flamme continuera de brûler!!
statistiques enregistrées depuis le 04 janvier 2008:
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Encore merci à tous les fidèles lecteurs. Je profite de ce message pour présenter mes meilleurs voeux de bonheur, santé, réussite dans tous vos projets.....sans oublier l'exercice de notre hobby commun!!
Depuis quelques années, les fabricants rivalisent pour proposer des caméras embarquées de plus en plus sophistiquées dont les applications sont essentiellement orientées vers les reportages de type activité sportive, la plupart par leur robustesse étant adaptées aux sports extrêmes. Par le passé, j'ai pu tester quelques modèles qui m'ont été très utiles pour réaliser les différentes vidéos diffusées sur ma chaîne you tube, mais aujourd'hui, force est de constater que leur performance sont dépassées, notamment en matière de définition, d'autonomie et de transmission des images.
Je me suis intéressé à deux modèles dont la taille et les spécificités techniques semblaient adaptées aux applications de modélisme ferroviaire, bien qu'aucune étude ou commentaire sur les forums dédiés à ces caméras ait pu conforter mon choix dans ce domaine.
La caméra Kodak pix pro SP1 dispose d'un écran latéral qui permet de visionner et faire la mise au point une fois l'appareil posé sur un wagon de type plateforme (ici un liliput) Les touches de fonction sont disposées en partie supérieure de la caméra, ce qui facilite les interventions directes. Cet appareil peut également être connecté via wi-fi à un smartphone après chargement de l'application Kodak dédiée, avec pilotage et contrôle des images à distance.
Elle est livrée avec deux objectifs interchangeables, le premier qui nous concerne avec un grand angle de 160° et le second dédié aux prises de vue sous-marines (et oui, il est étanche, mais sans intérêt pour nos applications) lequel réduit l'angle à 90°. Plus intéressant, c'est sa possibilité d'ouverture différente pour modifier le champ de vision avec quatre choix:
grand angle, médium, étroit et water ring, ce dernier étant spécifique aux prises de vues sous l'eau.
Quant à la définition, en mode vidéo, elle va de WVGA, 720p, 960p, 1080 pixels avec une cadence d'images de 30 à 120 par secondes. En mode photo, au format 16/9 la définition atteint 10 Mp et 14 Mp en 4/3, avec un mode rafales.
La qualité d'images indoor (netteté, coloration, sensibilité) est au RV, j'ai même été étonné de la netteté à très faible distance du sujet filmé (moins de 20 cm) Pour nos applications, il est judicieux de faire le choix d'un angle étroit car le grand angle d'origine 160° ouvre très large et a tendance à créer des déformations dans l'image proche identiques à celles d'un objectif de type fish eyes
Enfin, l'autonomie est d'une trentaine de minutes en mode vidéo 1080 pixels, ce qui permet d'enregistrer de belles séquences d'une traite. Le stockage se fait sur une micro carte SDHC de 32 Go maxi, la transmission des images sur PC via un câble USB.
Sur cette photo, nous voyons que la fixation est très facile à réaliser. Il suffit de percer la plateforme du wagon et utiliser une vis de type trépied de caméra.
Un capot rabattable étanche s'ouvre à l'arrière de la caméra. On aperçoit la batterie interchangeable, l'emplacement pour la carte SDHC, la prise HDMI pour lecture directe des images sur TV et la prise USB pour transfert sur PC et rechargement de la batterie.
Le gabarit de cette caméra la destine aux réseaux non équipés de caténaires, c'est le seul point négatif que je lui ai trouvée. (dimensions longueur 84,5, largeur 39,5, hauteur 51,4 mm) En largeur, elle ne déborde pas du wagon support, ce qui permet des prises de vues intéressantes sur mon diorama, avec notamment des mouvements fluides avec la BB67000 de Jouef/Hornby dont les ralentis sont excellents. Toutefois, les premiers tests en mode embarqué ont été effectués sur un wagon liliput mal stabilisé au niveau des bogies, d'où un certain flottement des images. Quant aux vues panoramiques, la prise en main de ces petites caméras se prête assez mal à un reportage correct, et j'ai souhaité simplement faire découvrir leurs possibilités dans le cadre de nos applications de modélisme ferroviaire.
Et la Drift Stealth 2 ?? Ses performances en matière de qualité d'images sont sensiblement comparables, avec quelques innovations particulièrement intéressantes:
autonomie de la batterie 3H00 en full HD 1080pixels
lentille rotative 300° permettant de la positionner sous n'importe quel angle
champ de vision 135° mais pas d'autre réglage de champ disponible dans le menu
écran sans image, affichant uniquement le symbole du mode concerné avec une couleur différente pour chaque mode:
vidéo, photo, timelapse, rafale, settings
télécommande manuelle interactive par montre bracelet affichant les mêmes couleurs que la caméra (en option) également compatible avec une connexion wi-fi via un smartphone.
taille: 80x42,6x27,4 mm.
Chaque fonction affiche une couleur différente sur l'écran, ce qui permet de visualiser rapidement le mode d'utilisation retenu.
A gauche sur la photo, nous voyons le bracelet/montre interactif qui communique avec la caméra à distance
Le capot arrière donne accès aux connexions classiques (port USB, HDMI) avec support par micro carte SDHC maxi 32 Go. On retrouve sensiblement les mêmes caractéristiques que la Kodak, mais avec une plus grande autonomie de la batterie, son point fort!! Par contre, elle n'est pas donnée étanche pour les applications sous-marines......mais là, nous ne sommes pas concernés!!
En faisant pivoter la lentille de 90°, la caméra peut être positionnée à plat, son gabarit déborde légèrement de celui du wagon support, mais cette disposition doit permettre un passage sous tunnel et sous caténaires (à vérifier, n'ayant plus le réseau adéquat)
vidéo 191
La première partie de cette vidéo regroupe des séquences filmées sur le diorama achevé au niveau déco, elles mettent en évidence la qualité des images, leur coloration, le champ de vision au delà duquel les images deviennent floues (de 10 à 20 cms). S'agissant d'enregistrements réalisés à main levée, la stabilité n'est pas au RV, cela permet surtout de vérifier les possibilités de la caméra en matière de champ couvert, le grand angle d'origine étant réglé sur le mode "étroit" afin de limiter les effets de distorsion des images proches de l'objectif (fish eyes)
La seconde partie est réalisée en mode embarqué, sur le diorama avant finalisation du décor, et sur le circuit circulaire de tests. Nous voyons que le champ de vision reste important, ce qui permet de bien couvrir les zones de passage en courbe. Toujours un peu de distorsion sur les plans rapprochés, malgré le choix du mode "étroit" retenu.
Sur cette caméra, les images sont également de bonne qualité, l'effet fish eyes est plus marqué, malgré un champ de vision de 135° plus faible que la Kodak affichant 160°, mais qui lui peut être corrigé numériquement par le choix des modes. En particulier, les images proches sont fortement déformées sur leur contour. Par contre, la sensibilité semble meilleure en zone plus sombre, cf l'approche sous la rotonde non éclairée.
Le plus est la faculté de commander cette caméra à distance avec le bracelet montre dédié sans avoir recours à un smartphone via wi-fi, mais surtout sa plus grande autonomie de batterie.
En conclusion
J'ai une petite préférence pour la Kodak, qui répond mieux à mes besoins pour créer des vidéos sur mon nouveau diorama, mais je poursuis mes recherches dans ce domaine, n'ayant pas à ce jour découvert la caméra idéale pour nos applications de modélisme ferroviaire, il faut dire que ce marché que l'on pourrait qualifier de niche n'offre pas aux fabricants les mêmes perspectives que celles dédiées aux sports extrêmes!!.
J'ai repéré deux autres mini caméras "Sony HDR-AZ1 et Panasonic HX-A1" dont les caractéristiques techniques et surtout la taille semblent mieux adaptées à nos applications.
La petite dernière est arrivée pour Noël, il s'agit de l'autorail SNCF VT 62.9 produit par Brawa, un très beau modèle super détaillé et au fonctionnement irréprochable.
Je souhaite à tous les fidèles lecteurs et tous les autres d'excellentes fêtes de fin d'année, et un enthousiasme sans faille pour notre hobby commun.
vidéo 190
vidéo 190 quelques séquences filmées sur l'ex réseau biscatrain à l'aide d'une caméra embarquée.
bon visionnage
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.