biscatrain

Affluence sur le quai, le départ de l'ABJ est proche

SEPT 2005 (déjà 5 ans) la construction du module 5 était bien avancée, la voie et les quais posés. Une réhausse des marquises (Faller) permet d'abriter les escaliers d'accès à la gare située au niveau supérieur. Cette implantation a l'avantage d'augmenter la longueur des voies à quai d'environ 50 à 60 cm sans empiéter sur la surface disponible du réseau.

La  patine d'un autorail bicolore est à mon avis la phase la plus délicate, et comme c'était mon premier essai, j'y ai passé pas mal de temps. La photo ci dessus montre l'ABJ terminé, enfin pas tout à fait car il restait à traiter les flancs de bogies et les roues.

J'ai dû extraire les essieux car l'opération de patine des flancs de bogie avec un lavis noirâtre à base de peinture et de white spirit, avec ajout de terre à décor avait copieusement encrassé les lamelles de contact, un petit nettoyage avec un pinceau et de l'acétone pur et les lamelles sont à nouveau nickel!!!! J'en ai profité pour salir le dessous du chassis et coller un aimant qui permet d'actionner les automatismes en gare souterraine.

Les flancs de roues ont été peints en gris (Revell 47) prélablement, j'ai du poncer avec la gomme abrasive roco ces derniers car la peinture n'accrochait pas suffisamment sur la partie métallique des roues.

lorsque la peinture est sèche, j'applique copieusement de la terre à décor couleur crasse/rouille (Zébulon) avec une brosse  douce. 

Une fois remontées, les bandages des roues seront bien nettoyés avec un morceau de gomme abrasive Roco

Après avoir vérifié que les 4 essieux captent bien le courant, l'autorail est prêt à rouler de nouveau.

La toiture a été badigeonnée d'un lavis très dilué de peinture noirâtre (mélange de noir, brun, vert, ocre avec du white spirit) en insistant sur les parties sales (aérateurs, sortie échappement moteur, trompes) à ce stade, il est toujours facile de rattraper les excès avec une brosse douce trempée dans du white spirit pur. Pour le reste de la caisse, même traitement, mais plus soft en évitant de trop déborder sur les vitres!!!!

zoom sur la partie la plus salie de la toiture. Lorsque le lavis est sec, je tamponne toute la surface avec de la terre à décor (mélange de blanc, ocre, poussière, crasse) en insistant sur cette zone

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idem sur l'autre face. Les tampons ont été repeints couleur gris métallisé et tamponnés également avec de la terre à décor (crasse) l'intérieur des trompes doit être également traité

seconde étape, traitée avec un aérographe pour créer un voile de poussière sur le bas de caisse et les bogies (j'utilise de la peinture acrylique tamiya (réf 20) diluée 50/50 avec de l'eau), le traitement doit être le plus soft possible, j'ai eu la main un peu lourde sur cette face de l'autorail........disons qu'il était mal entretenu et en fin de carrière!!!!!!

Les plateaux de tampons ont reçu une couche assez grasse de terre à décor pour simuler la graisse, elle s'accroche assez bien lorsque la peinture n'est pas tout à fait sèche. Lorsque tout est patiné, un voile de vernis mat passé avec un aérosol sur toutes les surfaces traitées pour les fixer définitivement.

Photo nocturne qui accentue l'éclairage des feux AR. La résistance montée sur la rampe de leds permet de limiter l'intensité de l'éclairage intérieur qui se propage jusque dans la cabine de conduite du mécanicien.

Ouf, c'est fini pour la déco, j'ai eu pas mal de déboire tout au long de ces traitements, et j'ai encore un pb non résolu.......il se trouve que l'autorail fonctionne en marche inversée par rapport à la position du mécanicien (visible sur cette photo) Pour circuler en marche Avant, je dois positionner la Lockmaus Roco en marche Arrière. J'ai essayé d'inverser l'ordre de marche sur le décodeur Lenz en reprogrammant la CV correspondante, cela marche mais alors je n'ai plus de feux AV et AR qui fonctionnent!!!! Je pense que le constructeur a inversé la polarité des fils qui captent le courant sur la voie. Je n'ai pas le courage de tout redémonter et ressouder les fils à l'inverse sur les lamelles de contact des bogies.......il restera en l'état!!!!

L'important, c'est qu'il roule parfaitement ........bon pour des tests vidéo.

A +

C'est terminé, l'ABJ a reçu une copieuse patine qui l'a fait "vieillir" d'un seul coup de qq dizaines d' années. Celui ci doit être en fin de carrière!!!!!! Il marque un arrêt dans la gare de Clairville peu fréquentée à cette heure matinale. 

Ayant acquis il y a qq années un modèle de cet autorail, j'avais envisagé de m'en séparer pour des raisons d'esthétisme lors du franchissement des courbes de faible rayon. Le constructeur Renault (Electrotren pour la circonstance) a eu la bonne idée de prévoir des flancs de bogies rétractables qui permettent de le faire circuler sur quasiment tous les réseaux lorsqu'ils ne sont pas installés........jugeant que ceux ci sont peu visibles, la caisse en masquant l'essentiel. Il fallait donc trouver une solution pour maintenir ces flancs de bogies, sur des courbes de 110 cm de diamètre qui sont le mini toléré sur biscatrain.

Le démontage caisse/chassis est aisé, il faut enlever dans l'ordre les tampons, puis les deux jupes avant et arrière. Deux fiches permettent de séparer électriquement les deux parties.

L'opération chirurgicale sur les flancs de bogies est douloureuse, mais c'est le passage obligé pour maintenir ces derniers et permettre leur rotation dans les courbes. J'ai donc "raboté" les extrémités des flancs à l'aide d'un disque à tronconner en faisant plusieurs tests de passage sur des courbes de 110 cm de diamètre, ce qui aplanit sérieusement les boîtes à sable!!!!!! mais laisse présent le chassis des bogies et cache les roues qui sont un peu grossières sur ce modèle. Même si ce n'est pas très orthodoxe, je préfère cent fois cette solution à celle qui laisse voir les roues.

L'intérieur étant peint couleur bordeaux uniforme, j'ai préféré passé une couche de gris sur le plancher passager. J'ignore la couleur réelle mais cela passe mieux à mes yeux!!!!!!

Le circuit imprimé d'origine prévoit une prise NEM classique pour loger un décodeur, j'ai choisi un Lenz réf 10231

Ayant prévu d'éclairer l'intérieur séparément de la commande des feux AV et AR, j'ai connecté deux fils bleu (+) et vert (-) au décodeur pour permettre l'activation par une touche F1 de la centrale digitale. Après plusieurs essais, j'ai choisi d'intercaler une résistance de 3300 ohms pour limiter l'éclairage trop violent de la rampe de leds.

Je n'ai pas souhaité ôter la platine d'origine, qui est vissée sur le plafond de l'autorail, heureusement, le décodeur tient en dessous de cette platine avec un morceau de scotch double face. Reste à positionner la rampe d'éclairage leds!!!!! Sur une moitié du plafond, deux lests plats (à droite sur la photo) permettent de coller celle-ci en otant les vis qui sont remplacées par un petit point de colle. Sur la partie gauche, j'ai dû coller préalablement sur le circuit imprimé un profilé evergreen de 2 mm d'épaisseur en l'adaptant pour contourner les composants (colle epoxy type araldite).

La cabine de conduite est bien reproduite par le constructeur, qq touches de peintures pour simuler les instruments du tableau de bord et pose d'un conducteur (peu visible de l'extérieur) 

Quelques voyageurs assis ont été collés sur les banquettes, la rampe de leds est collée, les fiches électriques sont raccordées, un dernier test pour vérifier que tout fonctionne avec la centrale et on peut réinstaller la caisse sur le chassis.

L'éclairage intérieur est très doux, j'ai utilisé des rampes de leds ton chaud qui permettent de faire des photos nocturnes plus réalistes. L'autorail a subi un premier traitement de salissage, sa patine fera l'objet d'un second article lorsque j'aurai tout terminé.

Saluons au passage la qualité de ces autorails et la performance du fabricant Electrotren qui a reproduit toute une série remarquable. L'ajout d'un décodeur améliore encore le ralenti. Bref, je le garde!!!!!

A +