Comme je l'indiquais dans l'article précédent, J'appréhendais à juste titre la mise en peinture de la draisine à cette échelle, vu la structure assez complexe de la caisse.
Mais les travaux de motorisation et de digitalisation n'étaient pas non plus de tout repos, et j'ai du revoir la conception à plusieurs reprises. La photo ci dessus présente le modèle terminé après plusieurs semaines de galère!! Voyons quelles ont été les étapes
Tout d'abord, une couche d'apprêt suivie de plusieurs voiles de peinture crème sur l'ensemble de la draisine (acrylique à solvant Décapod)
Ensuite, un masquage avec des rubans adhésifs tamiya appliqués délicatement sur toute la partie devant rester crème, en veillant à bien couvrir et délimiter les sections. On peut alors appliquer la peinture rouge qui va recouvrir toute la loco.
les rubans de masquage sont ensuite ôtés délicatement. Quelques retouches sont éxécutées avec la pointe d'un cure dent trempé dans la peinture rouge pour rattraper des défauts sur les structures en creux difficilement accessibles. Au bout du compte, on obtient une caisse dont la déco est proche du modèle réel.
Le châssis solidaire de la caisse est ensuite peint en gris moyen avec un pinceau très fin (peinture Humbrol) Les optiques de feux sont traités avec la pointe d'un stylo à peinture Posca couleur argent. Préalablement, ils ont été percés avec un foret de 5 dixième car j'envisage de créer un éclairage à base de micro leds CMS câblées.
Le plus dur est fait, c'est l'étape que je craignais avant d'entreprendre la motorisation qui devrait être plus facile à réaliser!!
Mais avant, il faut fabriquer les vitrages, la pose d'un rhodoïd à l'intérieur de la cabine n'est pas appropriée vu l'épaisseur des montants qui positionneraient les vitrages trop en retrait.
j'ai pris l'option de découper des morceaux de plexiglas (épaisseur 1,8 mm) au gabarit de chaque fenêtre, opération réalisée avec une micro scie circulaire d'établi Proxxon, afin d'avoir une découpe bien nette. L'ajustage doit être précis, ils affleurent sur les encadrements de fenêtre et sont collés de l'intérieur avec Micro Kristal clear. Préalablement, la tranche a été peinte en noir mat afin de suggérer les joints de vitrage. Cette disposition permet en outre de masquer l'épaisseur des encadrements.
des micro leds CMS câblées BTC (402) ont été installées branchées en série. Une résistance de 20 Kohms sera nécessaire pour réduire la luminosité très forte de ces leds.
j'ai prévu l'installation d'un attelage magnétique conducteur, ce qui permettra d'améliorer la prise de courant de la draisine lorsqu'elle sera attelée à un wagon capteur.
Pour la motorisation, je me suis procuré un moteur RSF à double sortie d'arbre dont les dimensions (longueur 16 mm diamètre 8 mm) sont compatibles avec le châssis que j'ai fabriqué . Par contre, l'alésage des pignons (2 mm) et vis sans fin (1,5 mm) présents sur cette photo (module 0,3) sont surdimensionnés par rapport à l'arbre moteur (1 mm) et les essieux (1,5 mm) Il faut donc prévoir la pose de manchons
j'avais pris soin de commander chez le même fournisseur un manchon en laiton qui permet d'adapter les vis sans fin sur l'arbre moteur, mais pour les pignons, j'ai dû les fabriquer à partir de tubes de PVC de 2 mm de diamètre extérieur, réalésés avec un jeu de forets pour obtenir le diamètre des essieux 1,5 mm
Avant de tester le moteur, il importe de vérifier que les essieux tournent librement et que les pignons soient bien centrés sur leur axe. Une chance, le calage du moteur est parfait et ne nécessite pas de refraiser le châssis. Après quelques tests de transmission validés, je peux le coller sur son berceau en laiton.
Maintenant, il faut vérifier que la caisse puisse être reposée sur le châssis moteur, ce qui n'est pas le cas. Je dois donc fraiser l'intérieur de la caisse pour ne pas bloquer les vis sans fin, opération délicate car la draisine comporte un côté ou le platelage laisse peu de place pour un nouveau charcutage.
j'ai dû rogner sur le coin du platelage, l'ouverture créée ne sera pas visible car je l'ai masquée en collant deux petites caisses à l'aplomb de la cabine.
J'ai pu ajouter un petit lest en plomb collé entre les longerons et le moteur qui viendra consolider ce dernier. L'ensemble a été peint en gris moyen.
Au niveau des prises de courant, un jeu de roues non isolées de leur essieu fait masse avec le châssis. Pour l'autre jeu de roues isolées, j'ai confectionné deux petites pièces époxy cuivrées collées de part et d'autre du moteur et qui serviront de support au décodeur. Sur l'une d'entre elles, j'ai soudé des lamelles en chrysocale qui prennent contact sur les flancs internes des roues.
Le décodeur ESU est installé sur une petite plaque Epoxy comportant plusieurs pistes isolées où sont soudés les différents fils. Une résistance de 20 Kohms est ajoutée pour réduire l'intensité de l'éclairage des feux.
La caisse peut être reposée, les tests de roulement et d'éclairage des feux sont OK
Quelques finitions de peinture sur les marchepieds et poignées montoires pour finaliser les travaux, et la satisfaction d'avoir réalisé un modèle original et fonctionnel qui trouvera une place de choix sur le réseau. Pas simple, mais avec de la patience, c'est possible, ce qui m'incitera sans doute à renouveler cette expérience sur d'autres modèles produits par cet artisan dont je rappelle l'adresse
http://www.old-modeles.mozello.fr
Les travaux d'équipement se poursuivent sur le second module, sans précipitation, car il manque toujours des éléments de déco dont la réception sur commandes passées à l'étranger est parfois tardive.
Le long du quai, j'ai installé un bâtiment adossé au mur de soutènement, c'est une maquette d'origine britannique évoquant une caserne de pompiers que j'ai adaptée afin de limiter le volume, car la route traverse une voie ferrée noyée qui dessert la zone portuaire.
Cette maquette comporte une tour ouverte qui permet d'accéder aux étages supérieurs. J'ai prévu de l'utiliser pour relier les deux niveaux via l'intérieur du bâtiment annexe de la caserne
La découpe de la maquette permet d'allonger son emprise au sol. Elle a été retraitée niveau déco couleur brique et ciment.
j'ai aménagé une porte qui donne accès à la plateforme supérieure qui sera équipée d'immeubles urbains, l'équipe de pompiers sera ainsi censé intervenir plus rapidement en ville pour les secours éventuels aux personnes via la caserne.......ou prendre un pot au café le plus proche!!!
Cette vue aérienne permet de mieux visionner les installations. Bien sûr, on est à l'étroit mais la conception du quai constitué d'une route pavée autorise le passage des trains et des camions en direction de la zone portuaire.
J'ai pu recycler le petit poste transformateur Artitec qui était situé auparavant sur le dépôt vapeur/diesel
Le camion japonais (Tomytec) qui stationne devant la caserne devra être redécoré aux couleurs de nos véhicules français, mais j'ai trouvé sa reproduction remarquable à cette échelle.
La plateforme supérieure a été équipée d'un trottoir et de garde corps en laiton photo découpé, une légère patine termine les travaux sur cette zone. Le perçage se fait à partir d'un gabarit en bois sur lequel les espacements des pieds du garde corps ont été repérés.
j'ai trouvé dans la boutique "train160" de belles reproductions de PN automatique produite par Jean-Pierre Pennati dont il faut coller les adhésifs rouges et blancs sur chaque tranche des barrières.
Sur la tranche, j'ai complété le bandeau avec des stylos à peinture Posca blanc et rouge.
Le PN est non fonctionnel de même que les deux feux livrés avec. Toutefois, j'ai pu insérer une micro led CMS 402 en perçant la cible sous la visière. Celle ci a été préalablement peinte en noir et complétée d'un liseré blanc. j'ajouterai ultérieurement un module pour faire clignoter les deux feux, sachant que le PN sera toujours fermé!!!
le revêtement routier du pont a été retraité, la finition et patine sera faite ultérieurement, car il faut maintenant construire et installer les immeubles urbains qui termineront la déco du module.
J'aborde maintenant la phase déco de cet autorail. j'ai appliqué plusieurs voiles de peinture gris clair PO sur toute la caisse, après avoir ôté les éléments d'infrastructure et les vitrages. (réf P124 Rail color peinture nitro synthétique)
Les conduits lumineux doivent être arrasés avec un disque à tronçonner du fait de la nouvelle configuration des feux. Ils ont été conservés car le système d'éclairage réversible adopté par Electrotren est efficace.
Lorsque tout est bien sec, il faut masquer soigneusement la partie supérieure et la toiture en veillant à maintenir une ligne rectiligne sous les fenêtres et les faces AV et AR de l'autorail. les rubans Tamiya permettent de faire un travail précis. Pour ne pas dégrader la peinture intérieure beige présente sur l'autorail, j'ai posé une bande de mousse synthétique qui occulte les fenêtres
Le bas de caisse est peint en bleu (réf P125 rail color chez AMF87)
La patine est ensuite réalisée avec un lavis couleur boue plus ou moins mouillé de white spirit avec des peintures Humbrol mélangées (noir, rouille, beige) en insistant sur les ouïes d'aération de la coiffe.
Ensuite, un voile couleur poussière à l'aérographe sur l'ensemble de la caisse en insistant sur les bas de caisse. Et pour terminer, une passe de vernis mat pour bien fixer le tout, notamment l'inscription PO-Midi apposée par décalcomanie sur les flancs.
Ensuite il faut reposer tous les éléments d'infrastructure (mains montoires, fenêtres, tampons, câblots, platelages et panneaux Renault sous les marches d'accès passagers, ces dernières issues de kit AMF87)
A ce stade, je peux réinstaller le châssis et faire les premiers test de roulement et d'éclairage de l'autorail qui s'avèrent excellents.
Reste l'immatriculation ZZ PEty 23885 pour laquelle il faut trouver des décalcomanies adéquates, et là c'est pas gagné!!!
A +
j'ai découvert récemment un artisan (old-modeles.mozello.fr) qui produit une quantité impressionnante de modèles de locos anciennes et plus récentes à différentes échelles dont le N. Ils ont tous la particularité d'être réalisés à partir d'une impression 3D. La reproduction est plutôt réussie si l'on examine en détail la draisine ci dessus, mais la prestation s'arrête exclusivement sur la fabrication des caisses, le châssis et les organes de roulement étant exclus.
Toutefois, je me suis intéressé à cette loco dans la mesure où les flancs de châssis étaient reproduits, avec les boîtes à essieux, ce qui m'incite à tenter une motorisation.
A cette échelle, rien n'est simple car le volume intérieur de la draisine impose une motorisation et des organes de transmission difficiles à trouver dans le commerce.
Pour les essieux, j'utiliserai des modèles Roco récupérés sur un wagon de marchandises avec des roues de 5 mm de diamètre, et des micro pignons retrouvés dans mon bric à brac que je dois repercer à 1,5 mm, pour le moteur, ce sera plus difficile car il doit tenir à l'intérieur des entraxes d'essieux 22,5 mm.
Une fois ces éléments déterminés, il faut fabriquer le châssis à base de profilés laiton de 3x1mm de section. La première tentative ci dessus a échoué, les longerons étant trop proches l'un de l'autre.
j'ai revu ma copie en intercalant deux sections de profilés laiton en H (5x3 mm) aux extrémités, ce qui assure une bonne rigidité de l'ensemble. Il faut veiller à maintenir les longerons bien à plat et face à face lors de la soudure, en se guidant avec deux forets logés dans les orifices d'essieux. On obtient un châssis dont la largeur 7 mm est compatible avec l'écartement des flancs internes de roues à l'échelle N
L'intérieur de la draisine doit être légèrement fraisé à l'emplacement des roues en veillant à ne pas traverser la carrosserie. Une cale en PVC sous le capot moteur doit être confectionnée pour supporter le châssis qui sera maintenu par un système de vissage aux deux extrémités
Avant d'attaquer la motorisation, il faut vérifier que les roues tournent librement à l'intérieur de la caisse et que les quatre roues sont bien en contact avec les rails
La fixation du châssis sur la caisse se fait par vissage après avoir taraudé les emplacements correspondants
Pour la motorisation, plusieurs options sont possibles, soit deux micro moteurs installés à la verticale avec une transmission par vis sans fin sur chaque essieux, soit un seul moteur installé à plat sur le châssis avec une transmission par vis sans fin sur chaque sortie d'arbre, c'est ce dernier choix qui est retenu, mais il faut que je me procure un moteur de ce type chez nos amis chinois, n'ayant pas le modèle approprié dans mon bric à brac. J'ai trouvé sur Ebay ce qui devrait convenir, un moteur à rotor sans fer à double sortie d'arbre (1 mm) longueur 16 mm diamètre 8 mm fonctionnant sous 12V, qui sera équipé de deux vis sans fin attaquant directement les essieux.
En attendant, j'ai préparé la draisine avec une première couche d'apprêt passée à l'aérographe, suivie de plusieurs voiles de la teinte crème propre à cette machine, le plus dur sera d'appliquer le rouge, car un masquage à cette échelle nécessite une découpe délicate du ruban tamiya et une bonne vue, la loupe sera sans doute d'un grand secours.
A suivre
Il s'agit d'une voiture mixte 3 pattes à l'échelle HO issue d'un kit laiton confiée par l'ami Thierry. La photo ci dessus présente le modèle assemblé qui a reçu une première couche d'apprêt.
L'objectif est de réaliser un éclairage intérieur stabilisé avec feu de fin de convoi fonctionnel. Le châssis tout laiton doit être usiné pour permettre une prise de contact sur les deux essieux extrêmes de la voiture. Côté compartiment voyageurs, j'ai découpé une plaque époxy constituée de deux pistes isolées sur lesquelles j'ai soudé deux fils maillechort de 4 dixième qui seront en contact avec les roues. Le châssis a été percé en conséquence de deux trous de 3mm
Côté compartiment bagages, les orifices présents facilitent le montage réalisé à partir de lamelles de chrysocale soudées sur la platine époxy
Une petite platine chargée de redresser le courant est connectée en sortie à un condensateur polarisé de 1000 microfarads 25V qui permettra de stabiliser le courant.
une led canon est installée dans le fanal AR de la voiture, elle est fixée avec une goutte de résine polymérisée UV
une bande de leds CMS fine (4 mm largeur) est fixée sur une réglette époxy entre les porte bagages, elle diffuse un éclairage assez doux atténué par une résistance de 2 Kohms
le plancher a été repeint en gris moyen, et les banquettes en brun, avant la pose de voyageurs (personnages preiser)
Le châssis peint en noir à l'origine a été repeint à l'aérographe en noir sale toiture (Décapod) les bandes de roulement des roues extrêmes sont nettoyées immédiatement avec un coton tige imbibé d'acétone.
la caisse de la voiture est peinte en vert ancien 306. Pour un meilleur accrochage, j'ai passé préalablement une nouvelle couche d'apprêt phosphatant décapod
Lorsque tout est bien sec, je masque les flancs de la caisse pour peindre la toiture d'abord en noir mat, suivi d'un voile de noir sale toiture décapod
La finition se fait avec un voile de couleur poussière sur l'ensemble de la voiture, avec quelques touches de rouille appliquées au pinceau très fin. Les mains montoires sont traitées avec un stylo à peinture Posca couleur laiton.
Et pour terminer, un voile de vernis mat incolore.
Il ne restera plus qu'à poser les inscriptions de 3ème classe sur les portes latérales (III jaune) et le marquage PLM propre à ce type de voitures 3 pattes.
Posé sur les rails, la tenue de l'éclairage est excellente quel que soit le type d'alimentation utilisé (analogique ou numérique) même une fois le courant coupé, ce qui résout les problèmes de micro coupures que l'on rencontre généralement sur un réseau.
RGP Mikadotrain en version digitale sonorisée, un modèle dont la reproduction et le fonctionnement sont excellents. J'avais envisagé d'installer un éclairage intérieur, mais l'élément moteur très compact surmonté d'une platine électronique, du décodeur, et de la capsule HP ne laisse aucune possibilité pour ce type d'aménagement, d'ailleurs le constructeur a eu la bonne idée d'occulter plusieurs fenêtres avec des rideaux qui masquent en partie le compartiment voyageurs.
La signalisation lumineuse à l'échelle N a fortement évoluée depuis l'apparition des techniques d'impression 3 D. Elle permet une reproduction assez fidèle et très fine des équipements réels, sous forme d'éléments monobloc dont la structure fragile impose en contrepartie une manipulation délicate. La Sté DRIM 3 D a été un précurseur avec une gamme de signaux qui fait référence couvrant quasiment tous les besoins du modéliste.
J'ai découvert récemment sur le net un nouvel artisan (Eric) qui propose ce type de signaux sur Ebay à des prix avantageux et avec son accord, je propose une présentation de ses produits qui sont actuellement en phase d'amélioration, les premières réalisations étant légèrement surdimensionnées par rapport à l'échelle N.
Sur cette photo, nous voyons une potence équipée de deux nacelles présentant le signal carré, dont les cotes ont été révisées à la baisse, et désormais conformes. Je précise que les modèles sont livrés brut d'impression et qu'il doivent être peints. Compte tenu de la finesse des éléments, l'utilisation d'un aérographe s'impose.
Sur cette autre photo, nous voyons que la première réalisation (potence et cible) est surdimensionnée, ce qui a conduit l'auteur à corriger les cotes et refaire une nouvelle série plus conforme.
Nous pouvons voir sur ces deux photos que les deux séries de signaux montrent des écarts au niveau des proportions, ceux présents au premier plan étant aux normes.
J'ai donc mis en peinture tout un lot de signaux sur nacelles et sur mâts avant d'entreprendre la pose des leds CMS (non fournies par le fabricant) Cette étape est rapide, l'application de la peinture grise étant réalisée à l'aérographe sur la base de plusieurs voiles légers (acrylique à solvant décapod)
Le traitement des cibles est plus délicat, elles sont peintes au pinceau fin en noir mat Humbrol en veillant à "mouiller" suffisamment la peinture avec du diluant pour ne pas faire de "pâtés"
Il faut attendre 24 H pour la suite des travaux. En effet, le plus dur est de tracer le liseré blanc sans déborder. Un léger relief sur les cibles permet d'appliquer la pointe d'un stylo à peinture blanc Posca. En fait, j'ai utilisé également un stylo noir Posca pour rattraper quelques écarts, je recommande de travailler sous une loupe ou avec des verres grossissants tant les modèles sont petits. Parfois, la pointe d'un cure dent imprégné de peinture peut résoudre les débordements.
Sur un tableur Excel, j'ai préparé une planche de panneaux Nf (non franchissable) avec le type de cible et leur numérotation (c = carré rouge) et (cv = carré violet) ils sont sans doute légèrement surdimensionnés, mais il est difficile de descendre plus bas au niveau des caractères à imprimer
En fait, la réelle difficulté est d'installer des micro leds CMS 402 câblées dans les cibles et surtout de faire cheminer les fils sous la passerelle et le mât de potence. Pour ce faire, je réunis tous les fils émaillés en confectionnant un toron torsadé limité à un seul câble qu'il faut ensuite détorsadé en sortie de la potence pour identifier les anodes et cathodes de chaque feu. Ils sont ensuite ressoudés à un micro câble limande plus consistant en repérant les couleurs.
J'ai préparé une première cible carré rouge la plus en retrait à l'extérieur pour tester la méthode à mettre en place, sachant que le réseau devra être équipé de trois ou quatre potences.
Le fabricant a modifié le logement des feux qui présentaient à l'origine un orifice de 2 mm sur toute l'épaisseur des cibles, ce qui rendait difficile le blocage de la led. Désormais, l'orifice a été réduit à 1,5 mm et fermé à l'arrière de la cible avec un trou de 2 dixième pour insérer les fils, une goutte de résine polymérisable UV bloque la led et simule un optique de verre sous la visière.
Une autre amélioration a été portée sur les cibles carré rouge avec une visière plus courte sur le feux supérieur.
Une première potence est équipée. Elle prendra place sur le module 1
Pour l'instant les feux ne sont pas fonctionnels, ils sont juste testés pour vérifier que tout est OK. Je verrai ultérieurement comment ils seront gérés lors de l'informatisation du réseau.
Le carré violet sur mât est plus simple à réaliser. j'ai juste échangé l'échelle en résine contre un modèle en laiton photodécoupé, qui s'avère plus rigide.
Il trouve sa place en sortie de l'EP côté Est du module.
En conclusion, je dirais que la signalisation proposée par Eric est de bonne facture avec un rapport qualité/prix qui devrait intéresser de nombreux modélistes pratiquant l'échelle N. A titre indicatif, la potence livrée avec 2 nacelles est vendue 27 € sur Ebay avec une dégressivité selon le nombre d'articles commandés. (22,95 € pour 3 articles)
De plus, il est très ouvert à toute suggestion visant à améliorer sa gamme, laquelle devrait s'étoffer pour couvrir à terme l'essentiel des besoins d'équipement de ce type. Je précise que l'on trouve maintenant aisément sur le net des leds CMS câblées de toutes les couleurs, le choix devant s'opérer sur les plus petits modèles (réf 402). Bien sûr, la fourniture de ces composants serait judicieuse avec la commercialisation des signaux. Je le remercie par avance s'il peut retenir cette suggestion.
En attendant la fourniture des peintures spécifiques à une version PO-PLM, j'aborde la partie mécanique et électrique de cet autorail.
L'ami Thierry a souhaité qu'il soit équipé de bogies plus conformes, car l'entraxe des équipements d'origine des ABJ est trop faible et par ailleurs, les flancs de bogies n'autorisent aucune rotation dans les courbes. La photo ci dessus présente un bogie porteur plus proche des X2400 issu d'un kit de transformation (marque inconnue? ) qu'il va falloir adapter pour s'articuler sur les traverses/supports de la marque Electrotren
L'axe d'articulation supérieur du bogie et les reliefs présents doivent être arasés, une chance, le bogie porteur est conçu à l'identique et permet d'insérer la traverse Electrotren une fois le carter ouvert et les essieux déposés. Par contre, il faut inciser les flancs de bogies dans la partie médiane pour permettre une rotation suffisante des bogies en courbe.
Il faut fraiser légèrement le châssis afin de tenir compte de l'entraxe supérieur des essieux en veillant à ce que les boudins de roues ne frottent pas. Le raccordement électrique sur les lamelles de contact est identique à celui de l'ABJ
Pour le bogie moteur, l'adaptation de la traverse support est plus délicate. Il faut créer un axe en perçant le carter en son centre avec un foret de 3 mm, ce qui permet d'insérer une tige de laiton de même diamètre qui va servir de point de rotation du bogie.
le gabarit du bloc moteur est sensiblement identique à celui d'origine Electrotren, la fixation se fait de la même manière par clipsage de la traverse sur le châssis.
Là encore, les flancs de bogie doivent être incisés pour permettre une rotation du bogie moteur. Leur positionnement dans l'axe des roues est mieux adapté au système adopté par Electrotren, car il permet de les conserver une fois la caisse reposée, ce qui n'est pas possible sur les ABJ. Toutefois, il faut reconnaître qu'ils sont très peu visibles et que bon nombre de modélistes ont fait l'impasse.
Un petit test sur une portion de voie Roco R5 (rayon 54 cm) permet de vérifier que l'autorail absorbe les courbes correspondantes.
Un rapide coup d'oeil permet de vérifier que la platine électronique d'origine ne pourra pas être réinstallée, car il faut loger un décodeur sonore ESU V5 et un HP que j'ai choisi de taille supérieure à celui présent dans le kit.
J'ai repeint le plancher en gris moyen et ajouté deux cloisons aux extrémités du compartiment voyageurs afin de fixer une nouvelle platine que je dois confectionner. Les personnages installés sont des références Preiser.
j'ai découpé une plaque époxy constituée de plusieurs pistes sur laquelle j'ai collé au verso une bande de leds CMS adhésive et le décodeur sur son enveloppe plastique. Le plafond a été peint en blanc. Sur le recto, j'ai ajouté des résistances de 800 ohms pour l'éclairage des feux et une autre de 2 Kohms pour atténuer l'éclairage intérieur. Le branchement est facilité car toute la partie électrique se trouve en partie supérieure
J'ai conservé le système d'éclairage des feux d'origine à base de leds blanches et rouges que je trouve astucieux, il faudra juste adapter les conduits lumineux lors de la repose de la caisse afin de tenir compte des optiques arasés.
L'autorail est maintenant bien avancé, j'ai effectué des tests de circulation qui confirment que tout est OK niveau roulement et sonorités. Pas moins de 20 sons différents sont programmés sur le décodeur (fournisseur Mr BASTIANI chez Train-Modélisme) Reste toute la partie déco et patine qui fera l'objet d'un dernier volet, lorsque j'aurai pu me procurer les peintures adéquates.
A la demande de nombreux internautes, et pour faciliter leur recherche, j'ai entrepris de constituer un glossaire regroupant tous les articles, photos et vidéos diffusées depuis la création du blog en janvier 2008.