26 mars 2021
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08:57
Cette semaine, les travaux ont porté sur la restauration de deux locos Piko 040 B confiés par l'ami Philippe. Elles ont subi des dégâts suite à une chute d'une boîte en carton où elles étaient stockées, causant des dommages sur les éléments d'infrastructure. La photo ci dessus présente les locos avant patine qui ont été réparées, équipées de décodeur et de feux leds fonctionnels.
Après examen, je constate qu'il manque certains éléments qui ont dû été perdus dans la chute, notamment un dôme sur l'une des chaudières.
difficile de trouver un élément identique, j'ai donc prélevé un dôme sur une épave de loco qui traînait dans mes tiroirs pour reconstituer cette pièce et l'adapter sur la chaudière. Ce n'est pas très orthodoxe, mais mieux que le trou laissé par cette cheminée, d'autant qu'elle est traversée par une vis qui maintient le corps de la chaudière au châssis qu'il fallait occulter.
Sur l'une des locos, le timon d'attelage cassé en deux lors de la chute a été reconstitué à partir d'un carré creux en laiton usiné. Sur l'autre, j'ai pu le consolider par ajout d'un longeron collé sur le timon d'origine.
Les lanternes AV et AR sont éclairées par ampoule grain de blé via un conduit lumineux qui diffuse très peu de lumière, je l'ai supprimé, ce qui permet d'introduire des micro leds CMS câblées (402) fixées par une goutte de résine polymérisée avec une lampe UV (type Soliq) Les lanternes sont ensuite reposées sur leur support avec un point de colle cyanolit.
J'ai confectionné des petites pistes époxy pour faciliter le câblage des feux avec le décodeur en intercalant une résistance de 20 Kohms. Pour le tender moteur constitué d'un bloc métallique très compact, j'ai dû fraiser la base AR pour loger le circuit imprimé. Le décodeur est installé dans la loco, ce qui nécessite de raccorder le tender par 6 fils, le câblage a donc été reconstitué en totalité.
tests d'éclairage après installation du décodeur Lenz et paramétrage des CV correspondantes. Pour les feux AR, ils sont programmables avec la touche AUX 1 de la centrale, ce qui permet de les éteindre lorsque la loco est attelée.
Ajout de mécaniciens/chauffeurs REE en cabine
et de véritable charbon dans les tenders
Avant les travaux de patine, j'ai dû revoir la fixation des tampons et ajouter des pièces manquantes ou détériorées, notamment les tiges de piston dont certaines étaient cassées. Une chance, j'en avais quelques unes dans mes tiroirs. Sur la traverse de choc, j'ai supprimé l'attelage disgracieux Piko et posé un attelage à choquelles, et des conduites de freins.
terminé, les essais en régime digital sont concluants, la motorisation est excellente sur ces machines et le fonctionnement très doux et silencieux. Elles vont pouvoir reprendre leur service sur le réseau de Philippe 54 que de nombreux internautes connaissent bien au travers du forum LR
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trucs et astuces
17 mars 2021
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07:26
modèle ancien produit par Fleischmann en version analogique, donc sans interface numérique. La motorisation est réalisée dans le tender sur les 4 essieux moteurs dont deux équipés de bandages d'adhérence. La prise de courant se fait uniquement sur les 3 essieux de la loco, j'ai donc prévu un attelage magnétique conducteur sur le tender pour améliorer la captation, après couplage avec un wagon prééquipé.
La caisse du tender clipsée sur le châssis se dégage aisément en écartant les flancs
La petite platine alimentant les plots du moteur doit être supprimée.
La chaudière de la loco maintenue par une vis est également déposée, elle est reliée au tender par deux fils. L'éclairage des lanternes est réalisé par une ampoule au travers d'un conduit lumineux peu efficace. J'ai prévu de le remplacer par des micro leds câblées qui peuvent être introduites dans chaque lanterne. Sur le tender, rien est prévu, j'essaierai donc d'équiper les lanternes factices de leds, le logement étant existant.
le micro décodeur ESU devrait pouvoir être installé dans le tender entre le lest et le moteur
J'ai profité du démontage du châssis pour remplacer les bandages d'adhérence usés.
La pose de l'attelage magnétique conducteur nécessite qq travaux sur le support métallique qui doit être élargi, percé et traversé par une tige de laiton de 6 dixième sur laquelle s'articule l'attelage. Le lest doit également être usiné pour laisser passer les fils électriques qui seront soudés sur une petite platine époxy constituée de quatre pistes isolées. Le décodeur ESU sera logé dessus.
Malgré la petite taille du décodeur, la caisse du tender ne peut être reposée. J'ai donc découpé avec un cutter la soute à charbon en plastique, sans importance car j'ai prévu de déposer du véritable à charbon et ajouter une plaque de lest
Le câblage est facile à réaliser:
fil rouge et noir rails
fil orange et gris moteur
fil bleu commun positif à l'éclairage
fil vert F1 de la centrale éclairage des feux AR du tender
les optiques de feux factices sur le tender ont été ôtés pour introduire les micro leds dont l'intensité lumineuse est fortement réduite avec une résistance CMS de 20 Kohms
Pour permettre la dépose de charbon, j'ai découpé dans une feuille de plomb une plaque dont la face en contact avec le décodeur est recouverte de scotch isolant par sécurité. j'améliore ainsi la capacité de traction de la loco qui est assez faible à cette échelle.
l'ampoule dans la loco est remplacée par deux micro leds BTC insérées dans les lanternes, là aussi, une résistance de 20 Kohms atténue leur luminosité.
le charbon peut ensuite être déposé avec qq débordements sur la caisse.
Avant d'entamer les travaux de patine, j'ai testé le bon fonctionnement de la loco seule, puis attelée à un wagon conducteur, cette dernière option garantissant une prise de courant plus fiable. l'attelage AV a été supprimé et remplacé par un modèle à choquelles en laiton. La traverse de choc loco/tender a été peinte en rouge et je vais essayer de trouver une nouvelle numérotation pour franciser le modèle.
terminé, la loco est légèrement patinée à l'aérographe. Elle peut rejoindre ses congénères vapeur dans le dépôt en attendant une mise en service lorsque le réseau sera fonctionnel.
11 mars 2021
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19:42
J'aborde maintenant la pose des voies en zone de gare, j'ai modifié sensiblement le tracé d'origine en fonction de la géométrie des appareils de voie utilisés plus long que prévus (à savoir Peco code 55 et enroulé Trix grand rayon) Préalablement, le verrouillage sur tous les aiguillages Peco a été supprimé et le trix modifié pour permettre une motorisation à partir des moteurs MP1 fixés sous la plateforme
Nous voyons que l'embranchement vers la halle fret passe au dessus d'une route en tranchée qui dirige vers la ville en contrebas. Il faut donc aménager un pont en courbe
Les plateformes supérieures doivent être ajustées avant la pose des voies. Ces dernières sont collées avec une colle à bois sur une semelle de ballast et positionnées avec des punaises. A tout moment, je peux rectifier le tracé car le support en xyltech permet un décollage aisé sans gros dommage.
La motorisation de certaines aiguilles nécessite un aménagement des transmissions car certaines voies passent juste en dessous et ne laissent pas la place aux moteurs MP1. Ils sont donc décalés et une tige de laiton est insérée dans une rainure sous la plateforme. Le montage et les tests de transmission sont réalisés avant la pose, en même temps que les connexions électriques.
l'utilisation de coupons de travelage en résine époxy cuivrée sur les zones de jonction des modules permet un positionnement précis et solide des rails qui peuvent être soudés, une fois l'alignement obtenu. Sur le premier module, je ne disposais pas de cet accessoire très utile, et j'avais dû réaliser un équipement similaire, mais plus grossier. Lors de la pose du ballast, il devrait être masqué.
détail sur l'infrastructure, deux niveaux en surface avec un renforcement de la plateforme située au dessus de la rampe hélicoïdale. Cela rigidifie le module qui reste cependant assez léger compte tenu du matériau utilisé
Une zone critique en souterrain doit pouvoir être accessible car elle raccorde le circuit principal à l'embranchement de l'usine de ballast à la zone portuaire, dont une partie se situe sous tunnel. J'ai donc prévu une plateforme escamotable pour la construction des immeubles urbains en surface
Le pont ferroviaire est réalisé avec des bordures de quai mises au gabarit. J'ai retenu des immeubles de ville Faller pour réaliser la zone urbaine qui devront être charcutés pour s'insérer dans le périmètre disponible.
habillage du mur de soutènement
Le pont routier en façade du module a été équipé de quatre lampadaires, et les trottoirs refaits, ainsi que les garde corps
Une partie de l'EP est occulté, la voie passant sous la ligne principale. La sortie de part et d'autre se fait sous tunnels encadrés par des murs de soutènement Noch. je n'ai pas trouvé d'autre solution.
Je peux maintenant fixer définitivement le pont routier, j'installerai ultérieurement un PN automatique à semi barrières
La petite halle marchandises Auhagen trouve sa place sur l'une des voies en impasse, pour l'autre, j'envisage l'installation d'une usine mais je n'ai pas encore fait le choix de la maquette.
Avant de poser le ballast, j'ai créé un dévers dans la grande courbe qui débouche sur la gare en insérant une bande de carton fin sous le travelage extérieur.
Les deux modules ont été reliés pour vérifier la circulation des convois sur le circuit bouclé . Quelques mises au point et tout fonctionne désormais parfaitement. L'objectif était de pouvoir faire rouler un convoi de cinq voitures en traction ou en refoulement sans déraillement, ce qui n'était pas gagné lors des premiers essais.
A suivre
4 mars 2021
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06:02
trouvé sur Ebay un article intéressant pour tous les concepteurs de réseaux modulaires en N. Il s'agit de coupons de raccordement aux normes standardisées réalisés dans des plaques époxy reproduisant le travelage des voies, une fois soudés sur les extrémités des rails, ils garantissent un maintient sans faille des voies qui se jouxtent sur chaque module. Pour info, le vendeur sur Ebay est hfr160
La photo montre les coupons installés sur le module 2 nanotrain en cours de construction. Ils sont plus discrets que ceux "fabrication maison" posés sur le module 1. Un ballastage soigneux devrait masquer ces ajouts disgracieux, mais nécessaires!!
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3 mars 2021
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19:54
Privé de connexion Internet durant une semaine, je reprends la plume, car le dépannage n'est pas fiable et je crains de nouvelles coupures.....merci orange!!
Ces jours derniers, j'ai abordé la construction du pont à caisson qui traverse l'autre bras du fleuve. Il est constitué de trois éléments de kit Noch mis bout à bout après collage. La conception en caisson constitué de poutrelles finement découpées au laser facilite l'assemblage et confère à l'ensemble une bonne rigidité
Les piliers ont été doublés et collés dos à dos afin de leur donner plus de volume.
L'assemblage est réalisé sur une surface bien plane, il importe de vérifier que les trois éléments soient rectilignes lors du collage.
J'ai utilisé des rambardes en bois finement découpées au laser trouvées sur un site anglais, lesquelles sont plus solides que celles fournies dans le kit et surtout plus faciles à poser car déjà montées sur leur support
La voie est ensuite collée et raccordée au réseau. Elle contribue à renforcer la rigidité du pont.
Un test de roulement est effectué pour vérifier que les raccordements ne présentent pas de cassure ou de désaxement au niveau de la plateforme.
Les 3 voies en souterrain sont alignées avec celles du module 1 et sont soudées sur des plaques époxy cuivrées dont les pistes ont été isolées. Idem pour les voies uniques. Là encore, cette opération doit être précise pour éviter les différences de niveau ce qui nécessite de réunir provisoirement les deux modules.
Le quai a été tracé pour permettre le passage d'une route qui raccordera l'embranchement portuaire à l'usine de ballast. Il sera décoré avec des rives Artitec en palplanches
la route longe le quai et passe sous le pont à caisson et un pont routier Faller qui termine le décor en façade. Il a dû être charcuté pour s'insérer sur la surface réduite du module
les murs de soutènement sont mis en forme pour réunir les piliers des deux ponts. Ils sont découpés dans des éléments Noch qui se prêtent assez bien au charcutage avec un cutter. Avant la pose définitive, ils seront repeints et patinés à l'aérographe pour uniformiser les teintes des pierres.
J'ai revu le tracé de l'EP qui dirige sur le quai portuaire et l'usine dont une partie sera masquée
A la sortie du pont, la route traverse un PN et prend deux directions. L'une longe la voie unique en rampe pour déboucher sur la plateforme supérieure où sera installée la gare et ses voies annexes. L'autre dirige vers une ville qui sera positionnée au même niveau que le pont.
J'ai donc revu la disposition de l'ensemble urbain qui devait se trouver au même niveau que les voies de la gare. Le niveau de la plateforme qui accueillera les immeubles a donc été rabaissé de 4,5 cm, ce qui sera visuellement plus esthétique avec une ville à l'étage inférieur.
Je dois dire qu'à ce stade des travaux, de nombreuses modifications sont nécessaires au niveau de l'infrastructure, mais la découpe des chandelles et tasseaux en xyltech facilite grandement les interventions. J'ajoute que la conception sous forme de caisson rigidifie notablement le module
Les plateformes sont positionnées, la route est esquissée, je visualise maintenant assez bien la déco que je vais pouvoir mettre en oeuvre lorsque les voies supérieures seront posées.
L'étape suivante sera la motorisation des aiguillages en souterrain, et leur câblage, préalable à la pose des voies de gare en surface, car une fois les plateformes supérieures installées, l'accès devient difficile, voire impossible pour manier le fer à souder en souterrain. Tout doit être planifié, et c'est là que je bénis le travail en amont réalisé amicalement par l'ami Thibaut, lequel me guide ponctuellement pour câbler le réseau en vue d'une exploitation totalement informatisée.
A +
21 février 2021
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07:10
Le stockage du matériel roulant dans un minimum de place est une préoccupation de nombreux modélistes dont je fais partie et je dois dire que l'échelle N facilite grandement les capacités d'accueil de nos chers modèles. C'est aussi un moyen efficace de les protéger de la poussière, notamment en période de construction d'un réseau.
J'ai donc entrepris la construction d'une vitrine avec pour objectif de loger la totalité du parc actuel qui restait confiné dans un carton peu accessible.
Elle est réalisée à partir de plaques de xyltech de 10 mm et 5 mm d'épaisseur, un matériau très facile à usiner. Ses dimensions sont les suivantes:
longueur 60 cm
hauteur 50 cm
profondeur 5 cm
la photo ci dessus montre les différents éléments qui ont été découpés et rainurés avec une scie circulaire d'établi. Pour obtenir un rainurage de 5 mm, j'ai accolé deux lames de scie identiques côte à côte, pas très orthodoxe, mais j'obtiens un résultat parfait.
Pour les plateformes supportant le matériel roulant, deux traits de scie circulaire de 2,5 mm avec une profondeur de 1,5 mm se substituent aux rails. Bien régler l'écartement pour respecter l'échelle N
Le fond de la vitrine est réalisé dans une plaque de 80 x 60 cm (épaisseur 10 mm) rainurée tous les 4 cm. Elle sera ensuite réduite de 60 x 50 cm pour obtenir un rainurage identique sur les deux montants verticaux. J'ai souhaité que les 10 plateformes soient uniquement encastrées dans les rainures sans collage, ce qui permettra éventuellement d'en ôter une pour loger un matériel roulant de gabarit plus conséquent (grue levée par exemple)
La vitrine sera fermée en façade avec deux vitrages synthétiques de 50 x 30 cm x 2 mm montées sur glissières (un double rainurage effectué sur les supports horizontaux) Tous les éléments sont testés avant l'assemblage
Le cadre est fixé par collage et vissage. La rigidité est suffisante vu le faible poids du matériel roulant à l'échelle N, nous voyons que les 10 plateformes peuvent être glissées dans les rainures. Le vitrage les maintient en place.
Terminé ou presque, à l'occasion, je passerai un coup d'aérosol de vernis mat, bien que le matériau utilisé déjà traité peut s'en passer.
Mais où l'installer? , tous les pans de murs du garage sont encombrés d'armoires ou d'étagères? une seule solution, la porte qui sépare l'atelier du garage. C'est fait avec quatre vis qui plaquent solidement la vitrine sur la porte. Comme je suis le seul occupant, je m'interdirai donc de claquer la porte qui est d'ailleurs le plus souvent ouverte. De toutes façons, la vitrine fermée doit éviter toute chute du matériel.
L'avantage, c'est qu'on visualise immédiatement le contenu, ce qui n'est pas le cas des boîtes entassées sur des étagères ou des cartons, en attendant de retrouver tout ce petit monde sur le réseau lorsqu'il sera plus avancé.
A +
18 février 2021
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la petite dernière, une CC 72008 Minitrix en livrée Fret, il lui tarde de faire ses premiers tours de circuit sur le réseau lorsque le module 2 sera opérationnel.
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13 février 2021
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07:53
l'autre bras du fleuve sera traversé par un deuxième pont à caisson constitué de trois kits Noch, sur cette photo en cours d'installation. Cet ouvrage permet de boucler désormais le réseau et de faire les premiers essais de roulement.
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10 février 2021
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07:11
Les travaux progressent, la rampe hélicoïdale est maintenant en place. Elle raccorde les voies souterraines via un aiguillage triple Arnold et un courbe enroulé minitrix qui dirigera vers l'embranchement portuaire. Il faut veiller à ne pas provoquer de cassure en sortie de rampe car le matériel roulant n'aime pas cela, quelques essais de roulement permettent de valider le raccord entre la pente de 3% et la plateforme en palier.
La sortie de rampe est parabolique, cela évite un désaxement brutal lors du franchissement des convois, notamment le matériel équipé d'attelages à élongation variable. La voie simplement collée avec de la colle vinylique est maintenue provisoirement par des punaises. Cela permet de rattraper éventuellement et à tout moment un tracé non conforme, le support en xyltech se prêtant bien à ces interventions.
La pose de la seconde rampe reliant le pont fluvial à la gare supérieure est plus simple à réaliser car la plateforme est simplement posée sur des piliers collés et vissés sur la périphérie de la rampe hélicoïdale. On passe du niveau 7,2 mm à 11,5 mm soit une rampe de 2,75% qui reste acceptable.
elle repose sur un support constitué de bandes de 2 mm d'épaisseur découpées dans une mousse qui sert de sous couche pour la pose des parquets flottants. Une fois collée, on peut créer un dévers avec une calle à poncer.
Le ballast sera posé ultérieurement
J'ai dû modifier le tracé de la voie se raccordant à l'embranchement portuaire et à l'usine de ballast, mais les accès seront les mêmes, ce qui ne devrait pas impacter la programmation informatique déjà réalisée. La voie sera noyée, ce qui nécessite un fraisage précis de la plateforme afin que les rails soient bien au même niveau. Là encore, le xyltech s'avère un matériaux génial par sa facilité d'usinage.
Une partie du raccordement de l'EP sera masqué, ce qui permettra de réaliser une route longeant le fleuve qui reliera le port à l'usine de ballast en passant sous le pont ferroviaire.
Tous les rails situés sur la jonction des deux modules ont été consolidés par un point de soudure réalisé sur une barrette cuivrée époxy collée sur la plateforme. Cela permet d'assurer une jonction précise des rails lorsque les deux modules sont réunis.
Il ne reste plus qu'à poser une plateforme supportant les voies de la gare. Le BV a été préparé en conséquence pour s'inscrire dans l'alignement des voies et de la route qui termine son tracé côté cour en fond de décor.
Dernière étape, préparation de la plateforme qui accueillera les voies de la zone de gare. Elle ne sera posée définitivement que lorsque le câblage des moteurs d'aiguillages MP1 et tous les sectionnements en surface seront réalisés, car il est exclu à cette échelle de pouvoir oeuvrer sous le réseau. C'est ce qui complique un peu les travaux. Reste le pont à caisson Noch à construire qui sera constitué de trois éléments pour franchir le bras du fleuve.
3 février 2021
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07:09
Petit retour en arrière où je présentais le tracé du futur réseau constitué de deux modules sur un schéma succint réalisé à l'échelle 1/5 ème . Nous avons vu tout au long de l'année passée les différentes étapes de la construction du premier module qui est aujourd'hui achevé.
Il est temps d'aborder la seconde partie qui verra l'aboutissement du projet et surtout une possibilité d'exploitation via une gestion informatique que j'ai hâte de découvrir.
Bien sûr j'aurais pu différer la phase déco pour gagner du temps mais je reste fidèle au concept que j'ai toujours adopté lors de la construction des nombreux réseaux réalisés au cours des cinquante dernières années. Car chacun sait que l'étape déco est la plus laborieuse et l'on voit trop de projets ambitieux qui sombrent en cours de route par découragement ou faute de moyens devant le travail qui reste à exécuter!
L'année 2021 sera donc consacrée à la construction du second module. A l'origine du projet, j'avais planifié les différentes étapes et établi un cahier des charges qui a été globalement respecté. Notamment le tracé des voies établi lors de la conception reste d'actualité, de même que la dimension des deux modules qui une fois réunis représenteront un réseau rectangulaire de 220 x 75 cms.
Par faute de place, je n'ai pas pu le réaliser d'un seul tenant, ce qui aurait simplifié sa construction. Il faut donc prévoir un système de raccordement précis afin que les interfaces soient dans un alignement parfait. Au bout du compte, je ne regrette pas cette disposition qui permet d'oeuvrer plus aisément sur chaque module lors des phases de déco et de câblage, et surtout de pouvoir les déplacer si nécessaire dans une voiture classique, une fois les pieds démontés.
La photo ci dessus présente l'infrastructure de base réalisée à partir de tasseaux de sapin et de xyltech de section 5 x 1 cms. Les pieds escamotables et réglables en hauteur par vérin sont maintenus par une vis de 8 mm dans un carré solide de CP de 15 mm d'épaisseur collé et vissé sur chaque coin du module
Le plan a été établi à l'échelle 1/2,5 ce qui permet d'avoir une vision précise du tracé, notamment pour la disposition des tasseaux chargés de renforcer le cadre. Nous voyons que le réseau présente trois niveaux reliés à une rampe hélicoïdale permettant de boucler le circuit, après traversée d'un garage souterrain (niveau 0,5 cm), d'une voie unique longeant le fleuve (niveau 7,2 cm), et de la gare 4 voies (niveau + 12 cm)
La découpe de l'interface est réalisée à partir d'une plaque de MDF de 3 mm sur la base d'un profil identique au premier module. Elle a été fixée avec une colle contact au néoprène. Une autre plaque de xyltech de 5 mm renforce l'équerrage. J'avais pris soin d'y peindre le fond du fleuve avant la coulée de résine pour obtenir une teinte uniforme sur les deux modules.
Les deux modules sont réunis provisoirement à l'aide de serre joints pour régler les différents niveaux de plateformes. Celle concernant la suite de la gare souterraine nécessite qq travaux de fraisage pour ramener le niveau + 1 cm à + 0,5 cm au démarrage de la rampe hélicoïdale. Je dois dire qu'à l'échelle N, les calculs doivent être précis car sur une surface relativement réduite, les rampes doivent être supportables pour le matériel moteur chargé de tracter les convois.
Un autre point essentiel concerne le positionnement des rails à l'aplomb de chaque module. Leur sectionnement est effectué avec un disque à tronçonner et les traverses d'extrémité sont remplacées par une plaque époxy cuivrée sur laquelle un point de soudure maintiendra solidement les rails. Ne pas oublier d'isoler les pistes. A l'échelle N, l'épaisseur des traverses est sensiblement la même que celle de la plaque époxy. Ce n'est pas esthétique, mais cette section souterraine ne sera plus visible lorsque les modules seront réunis.
C'est plus délicat en surface sur la zone de gare où il faut rattraper l'épaisseur du ballast et des traverses; ce qui implique une superposition de deux barrettes époxy. Là, il faudra ensuite masquer la surface avec une couche fine de ballast.
Une fois les deux modules réunis par des serre joints, je perce leur base avec un foret de 10 mm pour insérer à force des tourillons qui seront collés d'un seul côté. J'obtiens ainsi un emboîtement précis et la fixation se fait par plusieurs écrous de 8 mm qui traversent de part en part les deux interfaces
Une plaque de xyltech de 5 mm est ensuite découpée au cutter après repérage du centre de la rampe hélicoîdale à construire. Elle a été évidée sur sa périphérie afin d'avoir un accès ultérieur sous le réseau pour intervenir en cas de déraillement des trains
La technique de fabrication de la rampe est identique à celle du premier module, à savoir des chandelles positionnées tous les 8 ème de tour qui élèvent le niveau de 0,5 mm, soit 40 mm entre chaque plateforme. Compte tenu du diamètre retenu, cela représente une rampe de 3°
Les chandelles sont découpées dans du xyltech de 30x10 mm de section et rainurées sur une profondeur de 5 mm avec la fraiseuse Proxxon. L'étau maintenant les chandelles est fixé sur la table de coordonnées avec un angle de 3° ce qui garanti des rainures ayant la même inclinaison sur toute la rampe. L'assemblage de la plateforme se fait par simple encollage dans les rainures d'abord sur les chandelles intérieures, puis extérieures. Leur base sera ensuite fixée par collage et vissage sur le module.
A suivre