L'autorail Decauville 2° série Atlas (premier plan sur la photo) est un modèle statique comme tous ceux réalisés depuis le début de la collection. Sa reproduction est plutôt réussie, ce qui m'incite à le passer en atelier pour une GRG à l'issue de laquelle il viendra renforcer la cavalerie déjà existante, à l'instar des deux autres modèles fonctionnels qui le cotoient (X 5500 et X5600 FNC).
Un rapide coup d'oeil de l'autorail posé à côté d'un Picasso permet de vérifier que la caisse est trop basse par rapport à la voie, il faudra le réhausser lors des travaux de motorisation.
Le remplacement des roues d'origine par des essieux de taille plus appropriée (diamètre 11 mm) et la configuration du châssis laisse augurer d'emblée de gros travaux de fraisage pour l'inscription en courbe.
Ayant acquis un lot de micro moteurs Escap de ce type sur Ebay, j'ai l'intention de les utiliser vu leur très petite taille mais surtout pour leur qualité de fonctionnement (très grande inertie et silence remarquable)
Les supports d'essieux ont été surdimensionnés par Atlas, j'ai dû fabriquer des longerons en profilé de laiton percés au diamètre de 1,8 mm, ils seront collés à l'intérieur des bogies
j'ai utilisé des essieux de récup de TGV Jouef qui ont l'avantage d'avoir deux roues équipées de bandage d'adhérence, et de roues dentées aux normes des vis sans fin de la marque. l'objectif étant de réaliser la transmission via deux moteurs.
le bogie vu à l'envers est consolidé par un berceau en laiton et une pièce de circuit imprimé percée en son centre. Les moteurs reposeront sur un support en polystyrène percé aux cotes adéquates pour assurer une transmission directe sur chaque essieu.
C'est là que cela se complique, Atlas n'a pas prévu une rotation des bogies suffisante vu la longueur de cet autorail, j'ai souhaité conserver l'axe de rotation, la taille des deux moteurs le permettant, il convient donc d'ouvrir le châssis en suivant le tracé effectué avec un compas.
la découpe a été réalisée avec une scie alternative à chantourner Proxxon, finition à la lime douce, mais c'est encore insuffisant pour permettre le passage des roues, malgré une réhausse sur l'axe (rondelle)
L'ouverture est suffisante pour le débattement des deux moteurs, mais les roues accrochent sur le châssis!!!
Il faut donc fraiser sur les côtés en réduisant l'épaisseur du châssis métallique, opération délicate réalisée avec une dremel à main levée
idem pour l'autre bogie porteur, c'est sans nul doute l'intervention la plus délicate sur cet autorail, mais qui a permis de conserver la structure du châssis métallique avec ses supports de rotation de bogies.
L'inscription en courbe sur un rayon de 540 mm est effective, pas de blocage des moteurs, ni des roues.
suite à venir