les travaux sur l'autorail progressent, sur cette photo, l'engin est presque terminé, et fait ses premiers tours de roues en régime digital
Au départ, je n'avais pas prévu de multiplier les prises de contact, celles ci étant assurées par deux roues non isolées de chaque bogie. Après qq tests de roulement, j'ai dû changer d'avis car le faible diamètre des roues avait tendance à faire patiner les roues motrices, il faut donc équiper au moins un essieu de bandages d'adhérence, ce qui réduit la prise de courant aux rails. Un jeu de lamelles en chrysocal de 1/10ème de mm d'épaisseur a été installé sur les roues isolées (fil rouge), les roues non isolées captant le courant par les essieux directement sur le longeron en laiton (fil noir)
Le chassis et les aménagements intérieurs ont été adaptés pour recevoir les deux bogies. L'ensemble a reçu une couche de gris moyen (spray tamiya)
L'essieu moteur a reçu le même équipement après fraisage de gorges dans deux roues et pose de bandages d'adhérence. Les tests de roulement étant concluants, je peux maintenant coller l'aménagement intérieur sur le chassis en ayant soin de loger le câblage électrique entre les deux élements.
J'ai ajouté des traverses aux deux extrémités des bogies pour consolider l'ensemble (profilé en U plat de 4 x 1,35 mm)
les profilés et plaques de polystyrène blancs ajoutés sur les bogies sont peints en gris moyen Humbrol (27)
Les sièges ont été peints en brun pour casser l'uniformité. Les fils de captation et d'alimentation du moteur sortent dans la partie centrale où sera logé le décodeur.
Sur ce modèle, les optiques de feux sont en biais, le perçage pour loger des leds canon doit être précis.
Pour obtenir une ouverture sans détériorer les enjoliveurs de feux, il convient de travailler avec un porte foret de 1 mm au départ en augmentant progressivement le diamètre pour le porter à 2 mm, en veillant à percer dans l'axe longitudinal de l'autorail.
Les têtons des leds bicolores doivent être tronconnés en biais (fourniture Limousin modélisme trains).
Ayant supprimé sous le toit les deux supports verticaux qui permettent de visser la caisse sur le chassis, j'ai dû rajouter un petit profilé de 1 mm d'épaisseur collé sous le vitrage, le chassis prend appui dessus désormais et permet une rotation des bogies sans buter sur les bas de caisse.
Avant de passer une couche de noir mat à l'intérieur de la caisse, il faut légèrement fraiser l'intérieur de celle-ci à l'emplacement des feux pour faciliter la pose des leds.
quelques voyageurs assis sont collés sur les sièges, ainsi qu'un conducteur.
Le corps des leds est également peint en noir mat pour éviter une diffusion de l'éclairage par transparence du plastique.
les pattes des leds sectionnées au plus court ont été raccordées à un câble limande très fin qui est ensuite collé sous le toit
un rapide repositionnement de la caisse confirme que le corps des leds ne passe pas, il faut ouvrir une partie de l'aménagement intérieur côté cabine de conduite.
test d'éclairage blanc en marche AV
idem avec les feux rouges
Le décodeur (lenz standard + ) est inséré dans la cabine d'appareillage après avoir découpé une partie des cloisons transversales. Tout le câblage est regroupé à cet endroit et deviendra très peu visible une fois la caisse reposée.
l'autorail peut faire ses premiers tours de roues en régime digital, ici après une halte en gare de Clairville
L'éclairage intérieur est atténué par une résistance de 2,2 Kohms, programmable avec la touche AUX 1 de la centrale, la fenêtre sous la trappe étant occultée par les cloisons, les fils sont très peu visibles de l'extérieur.
Une autre vue qui permet de constater que la caisse de l'autorail est légérement réhaussée par rapport à son positionnement d'origine (environ 2 mm à l'échelle HO) Sans cette adaptation, les bogies accrochaient le bas de caisse et la jupe avant en courbe. L'autre solution aurait été de ne pas réinstaller les flancs de bogies, mais esthétiquement, cela aurait été pire!!!!La fixation caisse/châssis se fait par quatre point de colle au droit des traverses transversales, ce qui permet de réouvrir éventuellement sans dégâts en glissant la lame d'un cutter entre la caisse et le chassis.
Des tampons ont été rajoutés, Atlas ayant omis d'en installer sur les deux extrémités centrales de la caisse. l'autorail a été légèrement patiné avec un lavis de peinture brun sale/boue dilué dans du white spirit.
Bon pour le service, le fonctionnement est très doux, ce type de moteur et la transmission garantissant des ralentis exceptionnels. Il fonctionne aussi bien dans les deux modes d'alimentation analogique ou digitale.
Certes, la reproduction par Atlas est assez approximative, mais il est difficile d'avoir de grosses exigences pour un modèle de grande diffusion, pour ma part, j'ai fait l'impasse, et j'éprouve plus de satisfaction à voir un autorail évoluer sur un réseau avec ses imperfections qu'un beau modèle parfaitement reproduit confiné derrière une vitrine.
A +