Notre firme Jouef à produit il y a qq dizaines d'années une 241 C , un modèle collector devenu rare inspiré de la 241 P plus largement diffusée. Cette loco diffère notamment par une cabine mécanicien/chauffeur plus courte, des écrans vapeur élégants en laiton, et un tender de type PLM.
Le système de captation du courant par les 4 essieux n'est pas fiable, de plus l'éclairage des lanternes est assuré par des leds jaunes peu réalistes, il faut donc démonter tous les éléments, ainsi que l'embiellage.
Comme il manque un tampon sur la traverse avant, ils seront remplacés par des modèles spécifiques à ces machines produits par Mécanic Trains. Le kit ci dessus permet d'équiper la loco et le tender.
Ces derniers ont été peints en noir mat à l'aérographe puis collés sur la traverse de tamponnement.
Les feux AV sont équipés de leds canon ton chaud montés en parallèle avec ajout d'une résistance de 4,7 Kohms, les logements doivent être un peu agrandis pour pouvoir introduire le corps des leds.
Avant la pose des leds, il faut peindre le corps en noir mat pour éviter toute fuite d'éclairage. La résistance de 4,7 Kohms permet d'obtenir une intensité des feux convenable, ici avec une pile de 9 V.
Sur cette photo, la loco est alimentée en digital, et l'intensité des feux reste réaliste.
les essieux extrêmes ont un jeu latéral trop important, ce qui fait dandiner la loco en ligne droite, j'ai donc ajouté des rondelles (alésage 2 mm), ou plutôt des fausses rondelles, car il est imprudent de démonter les roues sur une loco vapeur dont les manetons de bielles sont calés à 90°. Il suffit de les tronçonner légèrement sur la tranche sur une largeur de 1,8 mm environ et les enclipser ensuite sur l'essieu en serrant avec une pince à long bec. Une goutte de colle cyanolit permet de les maintenir bien plaquées sur les roues.
L'un des essieu extrême reçoit quatre rondelles et l'autre deux. Il faut ensuite vérifier que la rotation se fait sans blocage et sans jeu latéral, puis graisser les supports du châssis.
Deux petites bandes de circuit imprimé sont collées à l'intérieur du châssis, les pistes cuivrées ont été isolées par grattage avec une pointe à tracer. Sur cette loco, quatre trous latéraux existent qui permettent d'introduire un fil de laiton de 1 mm de diamètre, lequel sera soudé sur les pistes en cuivre. Il servira de support aux lamelles de contact
Ces dernières sont découpées dans une plaque de chrysocal de 1/10 ème d'épaisseur selon un gabarit qui permet un contact sur deux roues à la fois. Leur souplesse permet aux deux essieux centraux un jeu latéral suffisant pour l'inscription en courbe. Une fois soudées, il faut tronçonner le fil de laiton au milieu de la platine de CI pour créer deux pistes isolées électriquement. Les feux AV seront raccordés à ces deux pistes, ainsi que le bissel AR qui conduit le courant sur le tender
Avant de remonter les essieux, il faut peindre les lamelles en noir mat en laissant un contact cuivré aux extrémités, elle deviennent ainsi quasiment invisible.
Il ne reste plus qu'à remonter les éléments de la loco. J'ai installé un mécanicien et un chauffeur (REE) avant de reposer la cabine
C'est fait, sur cette loco, de nombreuses tubulures sont rapportées, et il ne faut pas oublier de les raccorder!!!
un petit test sur rails permet de vérifier que la loco seule roule sans résistance.
idem avec son tender équipé du moteur Jouef, trop bruyant, il faudra le changer. Ce sera la seconde étape de cet article, avec l'équipement de feux AR, la digitalisation, et le superdétaillage + patine.
A +