INFORMATION
Suite à une mauvaise manipulation, de nombreuses photos ont disparu sur des articles anciens. Je n'ai pas d'autre solution que de les recharger dans les articles correspondants (création de nouveaux liens) et de les rediffuser.
La fabrication des appareils de voie nécessite un outillage minimum, quelques aptitudes au bricolage minutieux et surtout beaucoup de patience!!!!!
Le réseau Biscatrain en comportant une soixantaine, j'ai très vite réalisé qu'il serait judicieux et économique de les fabriquer moi-même, car le tracé imposait des angles de déviation ou de croisement qui n'existent pas dans le commerce. Seules, 7 TJD sur les 8 ont été achetées (Roco Line) ainsi que les appareils de voie non visibles situés dans la gare souterraine (17)
Le coût de chaque appareil de voie fabriqué ne dépasse pas 4 à 5 euros, soit sensiblement le coût d'un rail Roco line au mètre dans les années 2000, les autres fournitures étant négligeables réparties sur l'ensemble
de la production.
A cette époque, mon choix s'est porté sur la voie Roco Line (code 83), car elle se " bricole " bien. De plus, j'ai pu récupérer de nombreux tronçons pour fabriquer les appareils de voie sur les 200 mètres posés sur le réseau .
La photo ci-dessus montre une TJD terminée dont la géométrie est très proche de celle de Roco. La semelle de ballast a été découpée dans une plaque de feutre de 6 mm d'épaisseur (récupération de plaques d'isolation de parquets flottants - les premières productions !!!! les matériaux actuels ne sont plus de la même qualité, et j'ai utilisé depuis le dépron)
Une autre photo d'un aiguillage enroulé à gauche en phase finale de réalisation. La semelle de ballast utilisée est en dépron de 6 mm d'épaisseur. 3 fils sont nécessaires à son alimentation électrique (pôle + pôle - et pointe de coeur) les deux lames d'aiguilles mobiles sont faites d'une seule pièce sans articulation ce qui évite une rupture au point de jonction, un léger fraisage de 1 mm sous le talon assure une souplesse suffisante pour la manoeuvre par un moteur d'aiguillage (en l'occurrence des relais PTT de récupération adaptés pour installation sous la table de roulement)
le même appareil vu sur la pointe de coeur. On distingue bien l'isolation électrique de cette dernière par tronconnement de part et d'autre.
même appareil vu du côté des lames d'aiguilles mobiles. Le rail d'accueil est légèrement biseauté sur une longueur de 4 à 6 traverses pour accueillir la pointe de la lame, garant d'un passage des essieux sans la moindre secousse.
Je donnerai dans un prochain article le mode de fabrication retenu, les matériaux utilisés et l'outillage nécessaire car je dois rechercher dans mes archives des photos sur les différentes étapes.