Par le passé, j'ai réalisé ce type de travaux, aujourd'hui je renouvelle l'expérience sur la base d'une UM de deux automotrices pour le compte d'un ami internaute qui a entrepris sans succès les améliorations souhaitées.
J'ai donc repris en main le chantier, à savoir une motorisation sur chacun des éléments, leur digitalisation, aménagement intérieur avec voyageurs et éclairage intérieur, et possibilité de gérer les feux réversibles séparément en cas de couplage. La ligne de toiture sera également améliorée.
première étape:
réalisation de deux châssis moteur à base de cornières et traverses en laiton. Avant de souder chaque élément, les cornières ont été collées dos à dos et percées (2 mm) en respectant l'entraxe des essieux des bogies (27,5 mm). Les pièces sont ensuite décollées et placées sur une planchette de MDF en respectant le gabarit tracé. Un point de colle sur le support en bois garantit le bon positionnement durant la séquence de soudure.
la largeur du châssis doit être calculée pour accueillir le moteur mitsumi sur la tranche (12 mm) car le faible entraxe des essieux ne permet pas de le loger à plat. Les vis sans fin sont au module 0,4 mm, un petit profilé de 1 mm d'épaisseur en polystyrène permet de caler le moteur parfaitement à l'aplomb des pignons de transmission.
Les essieux sont des références LMT diamètre 10,4 mm aux normes fines de boudin. les pignons sont des Roco (module 0,4) Les volants d'inertie (Micro modèles) ont été réduits en épaisseur pour respecter le gabarit des bogies.
les deux automotrices seront motorisées, ce qui évite de prévoir des bandages d'adhérence
Les lamelles de contact découpées dans une plaque de chrysocale sont soudées sur une petite plaque cuivrée époxy collée sur les flancs du moteur.
Les flancs de bogies sont collés sur un support en forme de cadre découpé dans une plaque de polystyrène. Pour permettre la rotation des bogies, il est indispensable de raccourcir leurs extrémités de 2 mm environ, la forme du châssis conçue par Atlas ne permettant aucun débattement.
le cadre s'emboîte sur le moteur et renforce sa fixation par collage. Il faut veiller à faire correspondre les boîtes de roulement des flancs de bogie avec l'axe des roues.
Un travail de découpe important doit être réalisé sur le châssis pour loger le bogie moteur afin de respecter la garde au sol (sur rails) des automotrices. Cette opération est réalisée avec une scie à chantourner Proxxon et par fraisage, avec finition à la lime.
L'axe de rotation des bogies est constituée d'une vis de 2 mm à large tête collée solidement à l'envers sur le bloc moteur. J'avais envisagé une soudure toujours délicate, mais les tests d'arrachement une fois les vis collées confirment que ce n'est pas indispensable.
Une pièce de polystyrène de 3mm d'épaisseur est ensuite collée sur le dessus du châssis et recouvre totalement l'ouverture circulaire. Le châssis est bien stabilisé sur le bogie et l'articulation permet une rotation importante du bogie dans les courbes
la confection des bogies porteur ne pose pas de problème particulier. J'ai ajouté une section de tube laiton de 3 mm de diamètre (2 mm intérieur) pour améliorer la rotation des essieux.
Ils sont également équipés de lamelles de contact, ce qui permettra une excellente captation du courant de chaque automotrice sur 8 roues. De plus, j'ai prévu des attelages conducteurs REE lorsque les automotrices seront couplées en UM.
Avant leur pose, les bogies ont été peints en gris moyen ainsi que les voiles de roues. Ultérieurement, j'appliquerai un voile de patine à l'aérographe.
A ce stade, je peux peindre les deux châssis métalliques à l'aérosol Belson.
idem pour le compartiment voyageur dont les principaux éléments sont découpés pour loger le moteur.
Les tampons seront remplacés par des modèles à large plateau en bronze, fourniture AMF 87. Ils ont été mis en peinture avant dégrappage
La toiture des Z 7100 est équipée de capots de protection de rhéostats qui ne sont pas reproduits par Atlas, j'ai essayé de les sculpter sur des blocs de bois, mais ils ne sont pas suffisamment fins. J'ai donc passé commande auprès de DRIM 3D qui a accepté de retirer quelques exemplaires parfaitement à l'échelle sur imprimante 3 D. J'aurai toutefois à fabriquer les grilles de rhéostat, mais c'est plus dans mes cordes!!! Les pantos non fonctionnels doivent être également changés. Bref, l'amélioration de ces automotrices n'est pas de tout repos!!!
Les barrettes d'éclairage à leds sont posées sur un support rigide découpé dans une plaque époxy afin d'assurer une bonne rigidité du système.
La suite de cet article sera consacré à la finition. Sur cette photo, nous voyons que les différents fils de connexion sont concentrés dans la zone du moteur où sera logé le décodeur. Un premier test réalisé sur une automotrice en régime analogique confirme l'excellent fonctionnement de la loco.
A suivre