La 62000 (photo en second plan) est une production ancienne de l'artisan DJH. Elle m'a été confiée par Marc, car elle accuse des problèmes mécaniques que je vais essayer de solutionner. La motorisation est d'excellente qualité et basée sur une transmission classique (moteur central, cardans, vis sans fin) que l'on trouve désormais sur les modèles récents comme la 62000 Mabar visible au premier plan. Dans la foulée, je vais l'équiper de lanternes fonctionnelles qui n'existaient pas à l'époque, et la digitaliser.
C'est parti, les bogies sont démontés, et le carter ouvert. Sur ce modèle, la transmission se fait sur deux essieux, le troisième étant libre. Un rapide examen confirme que les pignons extraits des essieux sont fendus (3 sur 4) En fouillant dans mes tiroirs, j'ai retrouvé des modèles équivalents en diamètre, nombre de dents, au module 0,5, mais plus large que ceux d'origine, ce qui devrait faire l'affaire, tout en rendant la transmission plus résistante à l'usage.
zoom sur les pignons fendus dont la moindre épaisseur est sans doute à l'origine du claquage. Une chance, le logement dans le carter permet de loger les nouveaux pignons sans usinage particulier.
Les bogies sont remontés en vérifiant que rien ne bloque la rotation des roues
En fait la repose du carter qui maintient les flancs de bogies frotte sur les pignons plus larges, ce qui nécessite de les usiner légèrement, opération réalisée avec le flexible Dremel équipée d'une fraise.
Cette fois ci les tests sont OK, l'excellente motorisation avec volant d'inertie et la caisse très lourde en métal conférant à cet engin une force de traction importante, avec des ralentis exceptionnels. L'installation d'un décodeur assorti d'un power pack ne devrait pas poser de problème, le logement restant suffisant à l'intérieur.
Le décodeur (lokpilot ESU) trouve sa place sur la plateforme centrale existante.
Le power pack est bloqué entre cette dernière et le support de bogie. Le branchement est facilité par la petite platine à deux pistes du constructeur que j'ai placée de part et d'autre du décodeur après découpe.
les lanternes n'étant pas fonctionnelles, je les ai remplacées par des phares unifiés (AMF 87) qui permettent de loger des micro leds cms câblées BTC/rouge.
Une fois peints en noir mat, les phares sont réinstallés dans les logements prévus sur la traverse de choc.
Cette amélioration nécessite de revoir la fixation de la caisse sur le châssis dont la conception par DJH est basée sur deux vis difficile d'accès. J'ai donc réalisé deux cornières alu collées dans la cabine de conduite et taraudées pour être fixées par vissage sous le châssis
J'ai repeint l'intérieur et équipé la cabine d'un conducteur et d'un éclairage (platine Miniatures passion) qui sera programmable avec la touche Aux 1 de la centrale
Les fils cheminent sous le châssis et seront soudés sur deux platines à trois pistes collées sur les supports de bogie.
zoom sur le branchement de la platine d'éclairage cabine, maintenue par un fil laiton soudé sur le commun (fil bleu du décodeur) J'ai installé des résistances cms de 4,7 Kohms sur chaque cathode des feux
Les tests d'éclairage sont OK, je peux reposer et fixer la caisse sur le châssis.
Il reste toutes les rambardes à installer (issues d'une plaque laiton photo découpée et prépeinte) ce qui nécessite de repercer les plateformes avec ajout d'un point de colle pour un bon positionnement.
Terminé ou presque, la loco fait ses premiers tours de roues en régime digital, les ralentis sont parfaits, notamment en mode manoeuvre et la présence du power pack permet un franchissement des zones d'aiguillages sans plantage. Il ne reste plus qu'à réaliser une patine pour donner un aspect moins clinquant à cette belle machine.
A +