Les travaux se poursuivent sur l'autorail Berliet Atlas. Sur cette photo, il est présenté en phase finale de réalisation et son fonctionnement en régime digital est en cours de tests.
Le processus de fabrication du châssis moteur est maintenant bien rodé, j'utilise des plaques Epoxy cuivrée sur une seule face de 1,5 mm d'épaisseur, dont les deux longerons sont découpés à la mini scie circulaire d'établi Proxxon. Le repérage des entraxes (32 mm) est fait avec un pointeau à partir des flancs de bogie Atlas. Pour assurer une parfaite symétrie au perçage, les deux éléments sont collés provisoirement dos à dos.
Un carter est ensuite découpé. Sa largeur est calculée en fonction de celle des pignons utilisés (Roco de récup). Il faut ensuite fraiser les deux longerons pour pouvoir loger le moteur Mitsumi équipé de deux vis sans fin (module 0,4) La profondeur du fraisage est calculée pour permettre au moteur une transmission directe aux deux pignons sans forcer. Avant l'assemblage du châssis moteur par collage, j'ai ajouté des paliers métalliques (alésage 2 mm) pour garantir un fonctionnement sans jeu des essieux moteur. J'ai choisi des roues de diamètre 10,4 mm aux normes RP25 (fourniture Limousin modélisme train LMT 140)
Enfin, deux volants d'inertie issus d'une découpe d'un volant unique (fourniture micro-modèle) sont ajoutés, ce qui assure une transmission très souple du bogie moteur. Une vis à tête plate est collée sur le moteur où elle sera ensuite soudée pour garantir une bonne fixation.
Le châssis métallique doit être découpé. J'utilise une scie alternative Proxxon avec finition à la lime. Les ouvertures doivent être suffisamment dimensionnées pour permettre une rotation des bogies dans les courbes serrées.
Une bride en laiton est confectionnée pour la rotation du bogie moteur sur son axe. Sa hauteur est de 8 mm. Elle sera vissée et collée sur le châssis après taraudage.
l'aménagement intérieur a été peint et les cloisons réduites en hauteur pour permettre de loger le plafonnier.
La cloison séparant la cabine conducteur du compartiment voyageurs a été collée après installation du plafonnier. Cette disposition dissimule au mieux tous les fils d'alimentation de la rampe d'éclairage et des feux.
Les vitrages sont recollés avec micro Kristal klear.
la caisse est provisoirement reposée sur le châssis pour vérifier qu'elle s'intégre bien sur l'emplacement d'origine. Un test d'éclairage confirme que le montage est OK
Des lamelles de contact sont découpées au ciseau dans une plaque de chrysocal de 0,08 mm d'épaisseur. Elles sont maintenues par deux tiges de laiton de 5 dixième soudées sur le bâti moteur. Penser à isoler l'un des longerons supportant les essieux en sectionnant la piste cuivrée qui supporte les lamelles de contact aux roues, sinon court circuit assuré!!
Ces tiges servent également de support au flanc de bogie qui est renforcé par deux pièces en polystyrène prenant appui sur la base du moteur.
Sur ce modèle, les flancs ne sont pas bloqués par la caisse lors de la rotation du bogie. Ils peuvent être conservés en l'état.
Enfin, j'ai ajouté deux barres transversales (barre laiton 8 dixième) pour rigidifier les deux flancs de bogie. L'ensemble a été peint en gris 27 Humbrol, ainsi que les flancs de roues. La patine sera faite après coup
même processus pour le bogie AV équipé également de lamelles de contact.
J'ai conservé le bogie d'origine Atlas, en réduisant sa largeur et en collant sur ses flancs deux traverses en laiton très fines (2 dixième de mm) afin d'assurer un meilleur roulement des essieux.
Le décodeur (Lenz 10231) trouve sa place derrière une cloison où il ne sera pas visible de l'extérieur.
Il ne reste plus qu'à raccorder les différents fils qui sont concentrés à l'emplacement du décodeur. Des personnages assis ont été ajoutés dans le compartiment voyageur.
Côté bogie moteur, j'ai ajouté une petite cloison supplémentaire juste derrière le poste de conduite pour loger du lest (plombs de pêche) noyés dans de la colle à bois.
Les fils alimentant l'éclairage de l'autorail et les feux sont reliés au décodeur via une prise mâle/femelle à 4 pôles, ce qui permet de désolidariser la caisse du châssis pour d'éventuelles opérations de maintenance.
j'ai pu loger un conducteur Preiser dans la cabine AV de l'autorail avant de reposer la caisse.
dernière opération, patine des bogies et des roues à l'aérographe, suivi de qq touches de lavis noir sale sur les flancs.
Terminé, quelques réglages pour vérifier que le roulement est parfait sur les zones d'aiguillages et les ralentis excellents
Il ne reste plus qu'à fixer la caisse au châssis par qq points de colle, le cas échéant, il suffit de glisser un cutter entre les parois de la caisse et le châssis pour pouvoir à nouveau déposer la caisse sans dégâts.
Pour permettre de fonctionner en mode navette automatique d'un bout à l'autre de mon réseau, j'ai modifié la valeur des CV du décodeur en mode ABC Lenz, avec un arrêt programmable en gare dont la durée peut être précisément calculée pour chacun des autorails déjà équipés. Cette fonction est très intéressante pour les réseaux non bouclés de type vitrine car elle permet de faire circuler des trains en mode navette sans aucune surveillance aussi longtemps que la centrale digitale est branchée.
C'est parti pour un cycle de navettes entre les deux gares. L'autorail sera à l'heure à la grande satisfaction des voyageurs!
A+ pour de nouvelles aventures