Dans la série des 141 TA produites par Jouef/Hornby, j'ai choisi le modèle 476 en version analogique, afin de l'équiper du décodeur sonore ESU programmé par TMC Bastiani commercialisé par train-modélisme.com. Celui-ci propose 20 fonctions originales dont pas moins de 5 sifflets très réalistes. Je n'ai pas retenu le montage prévu sous la toiture de la cabine, la taille du HP et son positionnement par simple clipsage restituant un son plutôt étouffé, du moins c'est mon avis. J'ai préféré adapter un autre modèle ESU rectangulaire inclus dans une capsule qui donne un meilleur résultat.
Le démontage de la réhausse, soute à charbon, cabine doit être fait délicatement, car de nombreuses pièces très fines ont tendance à faire la valise lors de la manipulation, d'autant que certaines ne sont pas collées, mais simplement enfichées dans la caisse. j'ai très vite mis de côté des mains montoires, lanternes qui seront repositionnées/recollées lorsque la loco sera équipée du décodeur sonore. Ce dernier (ESU micro) est logé dans la soute à charbon où il s'enfiche sur une prise Next18, ce qui le rend invisible. Sur cette photo, nous le voyons en position retournée. Il faut bien s'assurer qu'il est correctement enfiché dans la prise femelle prévue par le constructeur J/H
zoom sur la toiture cabine et sur le HP rond qui ne sera pas retenu après qq tests d'audition.
Une chance, le HP rectangulaire inséré dans son caisson de résonance tient juste à l'intérieur de la cabine, en faisant sauter au cutter les deux plots de fixation qui deviennent inutiles.
toutefois, j'ai dû déclipser quelques accessoires de commande dans la cabine, qui seront conservés si retour en mode analogique. (peu probable)
La capsule blanche a été peinte en noir mat. Une fois la cabine reposée et après installation d'un mécanicien, le HP devient très peu visible, et la restitution sonore améliorée.
C'est OK, j'ai recollé une lanterne qui manquait, retrouvée au fond de la boîte lors de la livraison. Les premiers tests de circulation confirment les qualités de roulement et de captation du courant de cette loco décrits dans les revues spécialisées.
Quelques pièces de détaillage sont incluses dans la boîte, l'attelage à choquelles en métal très bien reproduit, ainsi que les câblots sur la traverse de choc. Dans ce cas, on se passe d'une possibilité d'attelage réel pour une marche en refoulement. Les échelles d'accès et les tiges de piston à la verticale du bissel avant ont été ajoutées, il importe de vérifier qu'elles ne bloquent pas la rotation du bissel sur des courbes trop serrées, sinon il faut s'en passer!. Enfin, j'ai collé chaque élément "baladeur" d'infrastructure avec la pointe d'un cure dent trempé dans une goutte de cyanolit pour éviter la perte de pièces minuscules dont est équipée cette loco réussie en tous points.
Pour terminer, un peu de charbon véritable dans la hotte. Ne pas trop charger, car il faut pouvoir démonter la réhausse pour d'éventuelles opérations de maintenance.
et commence le laborieux travail de patine, en commençant par le châssis et les organes de roulement, effectué avec une brosse fine et un lavis Humbrol peu dilué (mélange noir/brun/beige) pour obtenir une couleur boue.
Durant cette intervention, il faut faire tourner les 4 roues motrices afin de couvrir toute leur surface et l'embiellage. Deux tiges de laiton soudées sur une plaque de CI isolé facilite l'opération exécutée avec les deux mains.
Ne pas oublier de couvrir l'intérieur des rayons de chaque roue.
Avant de passer à l'étape suivante qui sera réalisée à l'aérographe, quelques touches de rouille sont appliquées çà et là sur quelques éléments du châssis et de la caisse.
Nettoyer soigneusement les bandes de roulement des roues avec un coton tige imbibé de diluant
La boîte à fumée et l'environnement supérieur de la chaudière ont reçu un voile de peinture noire brillante qui sera atténué ensuite avec la patine acrylique Décapod appliquée sur toute la caisse. Quelques traces de coulées de tartre sur les trappes de boîtes à eau, sifflet, tuyauteries, robinets, sont faites avant cette intervention.
Les traverses de choc sont patinées à l'aérographe avec un voile de couleur boue/poussière + crasse sur l'attelage, câblots et les tampons (Décapod)
La finition se fait ensuite par application de plusieurs voiles de patine couleur poussière, voile de rouille, crasse en veillant à ne pas trop uniformiser les couleurs sur l'ensemble des éléments de la loco. L'avantage des patines acryliques à solvant Décapod est qu'elles sont utilisables en l'état et mixables entre elles, ce qui évite de nettoyer l'aérographe après chaque application.
terminé, la loco peut rejoindre ses congénères sur le dépôt où elle va faire ses premiers tours de roues.
En service en tête d'une rame de voitures fleischmann
Liste des fonctions programmées par TMC Bastiani
F0 feux blancs et dynamo
F1 sound on/off
F2 sifflet court 1
F3 sifflet court 2
F4 sifflet long 1
F5 sifflet long 2
F6 mode manoeuvre + feux blancs AV et AR
F7 sifflet long 3
F8 crissements de rails
F9 chargement de charbon = lumière foyer
F10 pompe à air
F11 purge des cylindres
F12 injecteurs
F13 pompe à eau
F14 recharge d'eau
F15 sablage
F16 déversement
F17 valve de sécurité
F18 annonce de départ très ancienne
F19 sifflet chef de gare
F20 mode muet