Avant d'aborder la déco du module coulisse, j'ai souhaité remplacer les lampadaires que j'avais déjà installés sur la gare de passage de Saint Jean. Ces derniers étant encore équipés d'ampoules, leur durée de vie est forcément limitée.
j'ai trouvé un lot d'articles similaires fonctionnant avec des leds ton chaud. Ils sont commercialisés via Ebay par la boutique en ligne electron-discount (Ets Carpentier 18 Le Tuquet 87230 Les Cars) qui propose une gamme complète couvrant quasiment tous nos besoins.
Ces lampadaires réalisés en métal sont solides, dispensent une lumière assez réaliste à l'intérieur des globes. Je les ai fixés définitivement avec un point de colle sur leur base. Il restera à les raccorder électriquement sous le plateau en intercalant une résistance de l'ordre de 1 Kohms. Et bien sûr, une patine appropriée pour les vieillir.
Dans la même optique, j'ai installé des réverbères anciens à base de leds ton chaud côté cour de la gare provenant du même fournisseur.
Mais revenons sur le module coulisse où j'ai installé également quelques lampadaires sur le quai non couvert. J'ai revu aussi les bancs proposés dans le kit Faller, dont le style était un peu trop germanique.
Il s'agit de modèles SNCF finement réalisés en bois par découpe laser (Fournisseur Décapod) avec quelques personnages assis Preiser
J'aborde maintenant la structure montagneuse à l'ouest du module où débouchent deux tunnels sur deux niveaux différents. j'ai prévu de les décaler afin d'obtenir un meilleur résultat au niveau visuel, celui au premier plan en façade masquant le second. J'utilise des couples de dépron découpés dans une plaque de 4 cm d'épaisseur. La voûte des tunnels est façonnée directement dans la masse.
Les couples de dépron sont juxtaposés ou empilés pour constituer le relief. Les portails de tunnels sont découpés dans des chutes de murs de soutènement Faller.
le matériau utilisé par Faller se découpe aisément avec un cutter, les chants doivent être gravés en appliquant légèrement le dos d'une lame de cutter pour marquer les joints. Les chaperons coiffant les murs de soutènement ont été réduits en largeur. Une fois le portail construit, il convient de le repeindre.
j'utilise un aérosol gris pierre de la gamme premium Belton qui a l'avantage de ne pas dégrader la matière. Une fois bien sèche, la surface est moins fragile et peut être patinée sans risque, avec un lavis et des terres à décor.
Un premier tunnel a été traité et vient d'être collé définitivement à son emplacement.
Sur cette voie en courbe, je n'ai pas prévu d'ajouter une voûte en pierre, elle a été simplement peinte en gris sale et figure une structure rocheuse bétonnée qui reliera l'autre tunnel sur le module dépôt.
L'autre tunnel débouchant sur la voie en tranchée est traité selon le même processus. Les murs de soutènement ont été adaptés pour s'intégrer dans le relief.
Par contre, la voûte de ce tunnel a été traitée avec des chutes de plaques Faller, également repeintes en gris foncé et copieusement salies.
Une fois les tunnels posés, j'applique sur la structure dépron un enduit colle pour panneaux BA13
Lorsque le plâtre est bien sec, je peint l'ensemble avec un mélange acrylique de vert/brun qui servira de base pour la végétation.
En limite ouest, le module coulisse est délimité par des panneaux de MDF qui épousent le relief. Bien que non visibles, ils ont été peints. Sur cette photo, nous voyons la différence de niveaux sur les voies de raccordement au module dépôt (8 cm) les installations de la gare de St Hilaire se trouvant à un niveau médian de + 4 cm
petit travail préparatoire avant de reposer la remise, créer une plateforme qui n'existe pas sur la maquette, à base de plaques de carton canson.
les trous générés par les punaises ont été rebouchés, et la plateforme sera peinte, puis copieusement salie (traces d'huile)
Avant de fixer la remise Kibri, j'ai prévu de représenter une petite animation dans le bâtiment qui a été équipé d'éclairage, la caméra embarquée ne ratant pas le moindre détail "oublié"
Une partie a été collée sur la plateforme
et l'autre sur le pourtour de la remise, avec quelques machines outils, établi, et mécaniciens
Je ne garantis pas les installations et équipements présents dans ce type de remise, pour moi, l'essentiel est de créer un semblant d'animation plutôt que de laisser un espace vide!! Maintenant, je peux fixer définitivement la remise. Il restera à installer un passage planchéié en façade et fixer les portes en position ouverte.
Maintenant, je peux terminer le chantier fastidieux de ballastage, toujours délicat lorsqu'on aborde les zones d'aiguillages. Pour limiter les dégâts de la colle liquide et des grains de ballast récalcitrants sous les traverses d'aiguilles, je protège ces dernières avec des rubans adhésifs tamiya.
Il faut être patient!! et ne pas s'affoler si une zone est insuffisamment couverte. Un rattrapage est toujours possible après coup.
Même si la répartition du ballast a été faite soigneusement, il reste toujours des grains de ballast qui débordent sur les traverses après séchage. Il est facile de les éliminer en grattant avec un cutter à lame plate sur toute la surface interne des voies. La dernière opération portera sur l'application d'un léger voile de couleur poussière à l'aérographe sur les rails et les traverses pour unifier la teinte de la voie, lorsque la déco végétation sera plus avancée.
Un test de roulement en poussant un wagon ou mieux en faisant circuler une loco permet de vérifier que la circulation sur toutes les voies et traversées d'aiguillages est OK. Il est temps maintenant d'attaquer la phase finale, pistes piétonnes, herbages, rochers, arbres, arbustes, routes, trottoirs, bref, tout ce qui contribue à la finition d'une maquette.
A suivre