Les travaux du jour portent sur la digitalisation de la 232 TC 415, une loco vapeur produite il y a qq années par Fleischmann, non encore équipée de prise NEM, ce qui complique un peu la pose d'un décodeur.
Le démontage caisse/châssis est un jeu d'enfant, une seule vis maintenant les deux éléments. Cette loco est équipée d'un solide moteur annulaire avec un fonctionnement excellent, même à vitesse réduite.
Sur cette photo zoomée, nous voyons que les porte charbons sont montés sur un circuit imprimé dont il faut impérativement isoler les deux pôles, l'un d'entre eux faisant masse avec une file de roues. L'opération est faite avec une petite fraise montée sur une perceuse Dremel pour séparer les circuits. Les sections à découper sont repérées avec une pointe de feutre. Attention en partie basse près de la roue de gauche, une jonction comportant une diode doit également être isolée. Après cette intervention, les deux pôles du moteur peuvent être raccordés aux fils orange et gris du décodeur
Le constructeur a prévu un emplacement derrière le bloc moteur pour la pose d'un décodeur ( ici un SAI Uhlenbrock) avec un cheminement relativement aisé des câbles pour le raccordement au moteur et aux roues captrices de courant
Le fil rouge du décodeur est à souder à un plot isolé existant sur le châssis reliant la file de roues de droite dans le sens de la marche AV. Le fil noir est à relier à la masse métallique de la loco (file de roues de gauche) A ce stade, un premier essai permet de vérifier que la loco fonctionne en régime digital
Le système d'éclairage adopté par Fleischmann est basé sur des conduits lumineux alimentant les feux AV et AR par un jeu d'ampoules. Elles seront remplacées par des leds bicolores BTC, avec des résistances de 1 Kohms sur chaque cathode.
Les leds sont collées à l'emplacement des ampoules, et un petit capuchon en styrène noir a été ajouté pour éviter un éclairage en cabine par diffusion.
Le branchement au décodeur est classique, via les fils bleu, blanc et jaune du décodeur, toutefois, j'ai alimenté la cathode du feu rouge AR avec le fil vert , pour permettre sa programmation distincte avec la touche F1 de la centrale, ce qui permet de l'éteindre lorsque la loco est attelée.
Test d'éclairage, c'est OK
L'éclairage des lanternes par le conduit lumineux reste assez doux, certes, il aurait été préférable de loger des leds CMS dans chaque lanterne, mais avec le risque de les endommager et au prix d'un câblage compliqué!!
Les boisseaux de tampons ont été repeints en noir mat, il ne reste plus qu'à effectuer une patine sur toute la machine, opération qui sera réalisée lorsque tout le parc vapeur aura été digitalisé.
A +